jeudi 11 février 2016

La douce mélodie du sexisme ordinaire

Extrait de la fin de la conversation. Ce que j'ai vu ce matin au TGI de Rennes c'est une caricature de comportement judiciaire. La dame était très énervée. bouffie de toute la violence qu'elle exprimait lors des audiences dans son bureau où l'on participait de fait vu que la porte restait ouverte. J'ai rarement vu quelqu'un d'aussi mal dans sa peau et aussi méprisante et violente dans son attitude.

J'étais là suite à l'engueulade que j'ai eu avec mon fils cet été. A la suite de laquelle, je l'ai renvoyé chez sa mère. Celle ci l'a poussé à porter plainte. Et vu le niveau de bobard, c'est pas beau à entendre. Mais bon c'est ma faute, après quatorze ans j'ai fini par craquer. Le fait est admis et je le reconnais je n’aurai pas du mettre une rouste à mon fils et le renvoyer chez sa mère sans craquer.  Vu son comportement avant j'aurai même pas du accepter qu'il vienne.

Dès le début de l'entretien avec moi, les propos sexistes, les positions dénuées de toute réflexions ont commencés à pleuvoir. Visiblement elle était là pour mater du salaud. Je vous passe les prémisses de la conversation la fin vaut son pesant de berlingot. J'ai bien entendu admis avoir eu tord d'agir ainsi avec mon fils. Mais j'ai souligné que dans sa déposition il disait que c'était la seule fois en quatorze ans et demi. Ce qui n'excuse en rien le fait d'avoir craqué.

  • Monsieur vous êtes violent, la preuve, la mère vous accuse de violence contre elle.
  • Madame le substitut du procureur, ce n'est pas une preuve.
  • C'est forcement vrai, puisqu'elle vous accuse! Il y avait bien des raisons à ce qu'elle parte!
  • Madame. Elle est juriste, si j'avais levé le doigt contre elle vous pensez bien qu'elle aurait porté plainte.
  • Monsieur, les femmes même juristes ou juges ne portent jamais plainte. C'est toujours comme cela dans les violence conjugales.
  • Donc vu que mon ex est partie sans l'enfant au troisième mois après sa naissance en me laissant l'enfant, je suppose qu'elle le faisait sous la contrainte et parce qu'elle avait peur de moi. Quand elle me l'a ramené ensuite au dix-huitième mois après l'avoir repris au dixième, pour le le confier tout l'été, c'était quoi, toujours de la peur? Ses accusations de violence n'ont commencé que quand elle a disparu sans laisser d'adresse. Ces accusations ne tiennent pas. C'est parce que c'est une femme qu'elle ne peut pas mentir?
  • Monsieur, c'est trop compliqué votre histoire, si elle a fait cela c'est qu'elle avait forcement une bonne raison parce que vous êtes violent. 
  • Madame, je ne m’énerve même pas alors que vous m'accuser sans preuve sur la base de fausses accusations. c'est une sacré preuve d'un caractère violent.
  • Je ne vais pas faire l'enquête. Monsieur vous pouvez partir
  • Et qu'est ce qui se passe après?
  • Je ne sais pas le juge décidera bien de ce qu'il veut faire (très très énervée la dame)


Tribunal de Rennes substitut du Procureur le 11/02/2016.

Il parait que la justice n'est pas sexiste. Oui cela fonctionne aussi comme cela dans les tribunaux. Heureusement que cette dame n'était pas juge. mais imaginez qu'elle qualité de travail elle fournit au parquet et quel type d'avis est transmis au juge. C'est juste pitoyable. je suis tombé une fois de plus sur quelqu'un qui est visiblement pas bien dans sa peau. Comment ils font pour les recruter pour avoir autant de tarés. La justice a certes besoin de moyens, mais c'est pas les moyens qui changeront quelque chose à la bêtise générale.

dimanche 17 janvier 2016

Réponse au Juge Huyette

Ci dessous l'article qui m'a fait réagir
La résidence des enfants après la séparation des parents, petit rappel des réalités

Encore un juge qui passe de la pommade sur sa profession... on n'est pas si médiocre nous dit il.
C'est clair, selon lui, les pères ne devraient pas se plaindre, c'est pas les juges le problème, c'est eux.

Ma réponse:

Pour mon premier passage devant le juge pour mes aînés l'avocat me déconseille fortement de demander la garde car je risquais de me mettre le juge à dos.
Avais je le choix ? J'ai fais une proposition équilibré, je n'ai pas été entendu.
Quelques années plus tard après un éloignement parental et de multiples agressions vis à vis des enfant le JAF va refuser tout écoute et demande de ma part.
En 2004 c'est un juge des enfant qui me confie les enfants les retirant à leur mère pour mise en danger d'enfant. Réaction du JAF quinze jours plus tard : « monsieur est ce qu'au moins vous pourrez scolariser vos enfants ?!!! » Gloup difficile de faire plus sexiste. J'ai même été menacé ensuite de voir mes enfants placés chez un tiers. Heureusement c'était la dernière fois que je la voyais. Au final une juge suivante a retiré tout droit de visite et de garde à mon ex, ce qui a calmé les choses mais c'était un constat de pur échec après l'avoir soutenu sept ans dans tous ses délires.

Pour mon dernier fils issu d'une seconde histoire. Éloignement parental de + 600 km. Disparition de la mère sans laisser d'adresse. Je demande la garde que bien entendu je n'obtiens pas, malgré une volonté de Mme de me faire disparaître.
En 2007, Mme est condamnée pour de multiples non présentation d'enfant. Je demande la garde. Réponse de Mme le juge à l'audience à Nanterre : «  Monsieur, il est inconcevable qu'un père s'occupe d'un enfant de moins de 10 ans » Mon fils a alors neuf ans et demi. En appel, je fais valoir que ses frères vivent avec moi et que ce serait mieux pour lui de grandir avec ses frères. La cour d'appel de Versailles répond que l'on ne peut prendre en compte les demis frères d'Artus. Après demande au défenseur des enfants, on apprend que la notion de demi frère n'existe pas en droit Français. Ma demande en cassation n'a pas été retenue.

Quelques années après j'ai été physiquement éjecté comme nombre de parents éloignés de la vie de mon fils. Merci la justice d'avoir soutenu madame dans son action. Merci de m'avoir mis en position de sous humain. Devenir parent un WE par mois cela ne fonctionne que quand les enfants sont petits. Après c'est différent. Mais personne n'en a rien à faire, parce que ce juge en ressortant ses dossiers n'a aucune mesure des dégâts qu'il ou elle a fait ou des conséquences de ses choix. Si des pères se sont suicidés, il n'est même pas au courant.

Dire dans votre article que le choix est fait par les deux parents quand presque systématiquement les avocats vous déconseille de demander la garde c'est un peu abuser. En tous cas, désolé de dire qu'en vingt ans je n'ai connu que l'inverse et ce quelques soit les violences parties adverses. Faux témoignages, fausses accusations, non respect de l'autorité parental ou du droit à l'information, non présentations d'enfants, éloignement géographique et j'en passe. Avec dans les mots des juges, des mesdames c'est pas bien ce que vous faites, mais sur le fond des actes de pure soutien.

La justice familiale m'a clairement traité comme un sous humain et ce n'est pas une histoire de malchance.

Fin de partie

Cet été j'ai fini par craquer. Au bout d'une semaine de bataille à essayer de faire quelque chose avec mon fils et essayer de le sortir de ses jeux vidéos, je l'ai renvoyé chez sa mère.
Depuis plus de nouvelles directes. Ils ne me répondait déjà pas avant notre engueulade quand il était chez elle, alors après faut pas rêver. J'ai fini par avoir des nouvelles par le nouvel avocat de sa mère qui est devenu son avocat. Cela en dit long sur le niveau d'instrumentalisation.
Les deux non content d’obtenir une réponse de ma part via avocat, on ensuite porté plainte. Cela m'a valu une journée de garde à vue pour expliquer pourquoi j'avais craqué, mis une beigne à mon fils avant de le renvoyer chez elle. Le procureur à estimer qu'il n'y avait pas matières à poursuite, mais me convoque pour me rappeler qu'un père n'a pas le droit de craquer.
Ce qui est impressionnant dans ce système invivable que crée la justice c'est que la seule chose que tu as le droit de faire, c'est de payer et fermer ta bouche, te mettre une pierre sur le cœur et accepter toutes les dérives de tes enfants parce que de toute façon tu est un sous humain, un qui ne peut comprendre que ton fils déconne et qui de toute façon n'a aucun moyen pour lui dire stop dans un temps aussi court. Et dieu sait que mois après mois j'ai essayé.
Je viens de recevoir une demande de la mère que je n'ai bien entendu pas eu au téléphone depuis l'incident, pour que soit suspendu mon droit de visite. Nous sommes au bout du processus d'élimination mis en oeuvre dès la naissance de mon fils et dont il a été le parfait instrument.
Dans la convocation du tribunal on m'intime l'ordre de choisir une médiation familiale en région parisienne. Normal, vu que je suis le père et que j'ai été éloigné par la mère, c'est à moi dans chaque détail de prendre en charge les frais de déplacements. Et peu importe si je suis au RSA en partie à cause de cette longue histoire qui pèse chaque jour sur ma vie.
Qu’espérer de cette justice pourrie? Qu'elle fasse le constat de son échec? Qu'elle reconnaisse qu'en soutenant l'éloignement volontaire, les non présentations d'enfant elle rendait l'enfant orphelin d'un parent? Qu'attendre d'une justice qui après condamnation de la mère pour de multiple non présentations d'enfants et une condamnation de la mère, vous dit qu'il est inconcevable en tant que père vous vous occupiez d'une enfant de 9 ans et demi, ajoutant  en appel quand je défendais l'idée qu'Artus gagnerait à grandir avec ses frères, que l'on ne peut les prendre en compte car ils sont ses "demis frères", notion qui n'existe même pas dans le droit Français selon le défenseur des enfants.
Non c'est couru d'avance, la justice va encore me traiter comme un criminel, comme un sous humain, plutôt que de se dire qu'il se sont planté.
Au vu de l'acharnement de mon ex à m'éliminer de la vie de notre fils et de l'appuie constant qu'elle a reçu du monde judiciaire, je pense souvent que ma mort aurait été une solution simple pour eux. Une solution pratique. Une solution où la mère puisse continuer son rôle de victime éternelle. Où l'enfant puisque continuer à se construire un père virtuel. Au combien je comprend ces centaines de types qui mettent fin à leurs jours chaque année de se déversement de haine. Pas étonnant que tant emportent aussi leurs enfants dans la mort. Dans le monstrueux silence médiatiques, les morts s'accumulent sans que personnes ne les compte, Surtout pas la sainte justice qui est bien incapable de vérifier les dégâts qu'elle engendre qui sont à mes yeux pire que le remède.
Ferme ta gueule Philippe, t'es qu'un sale con de père qui au bout de 25 ans de violences judiciaires familiales à fini par craquer. Cela tu ne pouvais pas. Ta condition de condamné à cause de ton genre masculin ne te le permettait pas.
De toute façon si tu as craqué c'est que tu ne pouvais pas t'occuper d'un enfant. Les juges ont donc été sage de confier ton fils à cette femme qui pour le protéger à tout fais pour l'éloigner de toi et pour qu'aucun lien réel ne puisse se construire.

Face à la justice familiale j'ai toujours été un sous humain. L'histoire est en train de s'arrêter pour moi avec mon élimination juridique physique de la vie de mon fils. On ne construit pas de liens réels avec les enfants en ne les voyants une seule fois par mois dans un contexte où l'autre parent à de tout temps décidé de vous éliminer et qu'il s'y emploi tous les jours.
L'enfant n'a pas le choix. Au mieux il ne deviendra pas un instrument de vengeance.  Mais dans la plupart des cas il grandira comme un orphelin qui s'invente un parent irréel et fantasmé.
J'ai eu trois garçon je leur souhaite d'avoir plus de chance que moi dans cette société où on leur demandera d'être avant tout des pourvoyeur de fric au service des caprices de ces dames qui croient que c'est entre leurs cuisses que se cache l'amour.

jeudi 9 juillet 2015

La prison de l'éloignement imposé

Que peut faire un parent éloigné quand il n'est pas d'accord avec l'attitude d'un ados?
Rien, strictement rien
S'il en parle, il a très peu de chance d'être entendu. Il le fera forcement.
S'il insiste il n'obtiendra que plus d'éloignement comme seule réponse.

Comment l'ados entendrait il une personne avec qui il n'a pas grandit et qui a été depuis toujours traité comme une merde par sa mère et les juges, en somme la sa société toute entière? Pourquoi en cas de désaccord aurait il le moindre respect pour quelqu'un qu'il n'a jamais appris à respecter?
Je ne parles même pas du respect d'autorité, je parle de la simple humanité qui fait que l'on écoute et que l'on réfléchisse et réponde. Vous savez les trucs communs de respect envers ses parents comme bonjour ou a demain. Là régulièrement quand il me dit (ou plutôt me textote après de nombreux essais de téléphone de ma part)  je te rappelle ce soir je finis par pouvoir lui parler un mois après lors du "droit de visite" suivant... genre tu n'as aucune importance tant que je ne suis pas dans ton monde.

Comment ce simple respect humain aurait il pu se construire dans un contexte où le parent qui a la garde n'a jamais eu le moindre respect de votre rôle de parent. Dans un contexte où pendant 14 ans vous n'avez jamais pu avoir votre enfant au téléphone pour son anniversaire ou le votre ou tout autre évènement, où vous a et lui a bien montré que vous n'aviez pas à participer à aucune des décisions scolaires ou extra scolaire.

A force de bêtise et de sexisme notre société fabrique des enfants orphelins où on leur explique à longueur de journée que seule la réussite scolaire individualiste leur permettra de réussir leur vie. Des enfants à qui je souhaite le meilleur même si je sais que ce n'est pas la bonne route.

Et faut pas s'étonner si ensuite certains vont chercher dans la drogue, les Jihad et les dieux des raisons d'exister. Ce n'est pas en mettant les avis divergeant sur la touche que l'on peut s'en sortir ou vraiment grandir avec sagesse.

J'ai récupéré mes deux grands ados et mal en point, mais à mon sens il était déjà trop tard. J'ai fait ce que j'ai pu, et cela m'a coûté humainement très cher. C'est difficile l'adolescence avec des enfants que l'on a élevé. Cela l'est encore plus avec des enfants qu'on a pas élevé à cause de l'éloignement et de la volonté de l'autre parent.

 Pour le dernier les similitudes sont flagrantes. Les mêmes causes font les mêmes effets. pourquoi aurait il le moindre respect pour entendre ce que je lui dit alors que sa mère et la société lui ont depuis longtemps appris à se passer de moi pour autre chose que des loisirs.

Il n'y a rien à gagner dans la prison de l'éloignement que l'on vous a imposé. C'est juste une prison dans laquelle vous n'avez le droit d'afficher que votre meilleur visage, pour moi celui d'un palliatif de père. Mais cela reste une prison...

vendredi 19 juin 2015

Inégalité dans les coût de séparations


On semble se réveiller en constatant de façon comptable l'inégalité dans les coût après séparation. C'est une étude sur France stratégie qui le dit.

Le constat est fait pour une famille standard dans le cas d'un droit de garde un WE sur deux avec la moitier des petites vacances. Les différences sont déjà importantes dans ce contexte alors que dire dans les cas plus difficiles.

Les différences sont alors énormes en cas d'éloignement à grande distance quand le parent éloigné a seul la charge des transports d'un éloignement qu'il n'a pas forcement choisi. Quand il l'a choisi cela devrait être son problème à mon avis. C'est même souvent impossible à assumer pour le parent contraint et les juges qui l'ordonnent s'en foutent complètement.

J'ai bien bien vu la différence quand j'ai récupéré la garde de mes deux aînés et que la charge des transports de l'éloignement de 350 km a du être assumé par celle qui en avait fait le choix unilatéral. C'est bien simple une fois que madame a eu la charge de l'éloignement qu'elle nous avait imposé, elle n'est plus jamais venu voir ses fils.

Au vu de mon expérience et du nombre de décisions invivables que j'ai reçu, je pense simplement que la grande majorité des juges ce fout royalement de savoir si leurs décisions sont humainement soutenable ou non pour le parent qui n'a pas la chance de voir ses enfants. pour lui c'est clairement une double condamnation et ses barreaux même invisibles sont bien tangibles et souvent difficiles alors à vivre.

A Paris en cas de séparation de nombreux parents n'ayant pas la "garde" (je déteste ce mot d'univers carcéral) n'arrivent simplement plus à trouver un logement. Combien ai je vu de reportages de ce type? Des dizaines. Ce qui est surprenant c'est qui est étrange c'est que cela ne fasse ni chaud ni froid au parent privilégié par le fait qu'il peut vivre avec ses enfants.

Moi aussi j'ai même un temps été SDF à cause de cela. Logé gracieusement par des amis ou obligé de retourner vivre chez mes parents. Les décisions d'alors et le cout des transports m'obligeant à emprunter pour assumer les pensions alimentaires. Aucun juge n'en avait rien à foutre. En gros j'étais un mec donc au boulot et ferme ta gueule. Peu importe tes souffrances et les nombreux abus de les ex au niveau du respect des droits à l'autorité parentale.

On condamne de nombreux pères  pour non paiement de pension alimentaire. Certains vont même en prison. Aucune mère parce qu'elle ne respecte pas le droit le plus élémentaire de l'autre parent à avoir des contacts avec son enfant ou à pouvoir participer à sa scolarité.

Ce qui est dommage dans ce type d'étude c'est que de nombreux facteurs sont mis de coté. Souvent beaucoup plus important que l'argent. L'aspect financier est une chose, mais le facteur humain ou social en est un aspect encore plus important. Cet aprioris qui voudrait qu'un homme n'ai pas besoin de voir ses enfants ou qu'il souffre moins de ne pas les voir, est juste débile.

Jusqu'à quand acceptera t'on que des milliers de personnes se suicident ou tuent à cause de cela chaque année.

Le minimum que l'on pourrait attendre de la justice et des juges c'est de vérifier si leurs décisions sont viables pour l'enfant et donc aussi pour ses deux parents. Viables financièrement et surtout humainement.

Les excuses de la surcharge de travail des juges sont un peu facile. Avec des juges pas très intéressés par les gens qu'ils jugent, et souvent pas très futés et de niveau de formation assez bas, des avocats qui ne sont globalement intéressés que parce qu'ils gagnent sur le dos de leurs clients même s'ils jurent le contraire, y a pas à s'étonner de la quantité de décisions débiles et que cela perdure. Et c'est le même constat pour tous les niveaux de juridiction.

D'un côté avec une peu de cynisme on peut dire que cela fait économiquement marcher le système et le PIB Français. Cela donne du travail aux Psy, aux pharmaciens et autre pourvoyeurs d'oubli ou d’antidépresseur légaux ou non, à la SNCF,  aux avocats, aux agents immobiliers, aux croques morts, aux policiers et gendarme, aux notaires, aux huissiers, aux juges aussi qui peuvent alors se plaindre d'avoir trop de travail. J'en oublie forcément...

C'est tout un pan de notre économie, voir de la croissance que l'on nous promet. Alors pourquoi ne pas continuer à être stupidement injuste?





samedi 1 février 2014

Mon fils a 13 ans

Mon dernier fils a eu 13 ans hier. Que le temps passe vite.
Comme chaque année j'ai tenté de l'avoir en direct
Comme chaque année cela a été un échec
J'ai laissé un message audio sur le portable auquel il n'a accès finalement quasiment uniquement quand il vient chez moi. Je lui ai envoyé un texto aussi et un mail.
Malheureusement il semble privé de tout moyen de communication avec son père et ses frères ou il n'est pas du tout encouragé à les utiliser.
Ce n'est pas nouveau, cela fait des années que cela dure. Je crois que je peux compter en 13 ans les contacts téléphoniques avec mon fils sur les doigts des deux mains.
C'est toujours le même travail de sape. La même façon de voir la vie et comment élever un enfant. La même façon d'en faire un objet de vengeance.
Je me suis longtemps demandé ce que j'avais bien pu faire à mon ex pour qu'elle agisse ainsi avec une telle violence et une telle constance. Je suppose que cela ne vient pas forcement de moi, même si je suis pris pour cible. Quand je lui ai dit non, comme pour les non présentations d'enfants, c'est que je n'avais pas d'autre choix.
C'est aux juges que j'ai rencontré et à cette justice qui leurs a permis d'avoir une attitude parfaitement sexiste, à qui j'en veux d'avoir ainsi soutenu et encouragé mes deux ex dans leurs délires. Qui vient mesurer les dégâts ensuite? Clairement personne.
Où est la protection de l'enfant dans cette histoire?
Où est sont droit le plus légitime a être libre d'entretenir un lien avec ses deux parents?






jeudi 19 septembre 2013

Père SMICARD, la dure loi de l'éloignement


REVENU NET
SMIC NET
Salaire net 2 000,00 €

1 220,00 €
Aide pour les 2 aînés 0,00 €

0,00 €
A/ Total recette 2 000,00 € 100,00%
1 220,00 € 100,00%






Charge dernier enfant




Pension alimentaire 176,00 € 8,80%
176,00 € 14,43%
Déplacements Artus mensualisés 150,00 € 7,50%
150,00 € 12,30%
Minima WE et Vacances (fringues etc) 30,00 € 1,50%
30,00 € 2,46%
Loisir (faut pas rêver) 0,00 € 0,00%
0,00 € 0,00%
B/ Total dernier enfant 356,00 € 17,80%
356,00 € 29,18%






SOLDE A-B 1 644,00 € 82,20%
864,00 € 70,82%

Petite réflexion sur la situation d'un père éloigné au SMIC s'il veut voir son fils qui vit à quelques centaines de kilomètres en respectant les décisions de justice.

Dans ma situation, alors que j'avais 2 enfants à charge, retiré à leur mère pour maltraitance de celle ci, le juge de Nanterre puis la cours d'appel de Versailles ont décidé que: 
Je devais payer en pension alimentaire de 150€ (revalorisée 176 €)  pour mon dernier à condition de gagner au moins le SMIC
Que je devais par ailleurs assumer la moitié des transport de l'éloignement que m'avait imposé la mère de mon dernier fils.

Je précise que la justice n'a jamais voulu donner une obligation de pension alimentaire à la mère de mes deux grands. Normal, en tant que femme, elle était déjà suffisamment puni de ne pas avoir la garde de ses fils (dixit son avocat).

Quand on fait le compte pour un salaire au SMIC, juste mon dernier fils c'est le tiers du salaire. 
Avec le reste je suis censé élever les deux autres, du moins les aider: payer le loyer, la nourriture etc...
864 € par mois pour trois c'est vraiment léger.
Les trente euros ne seraient pas nécessaires si la mère ne me l'envoyait pas avec des chaussures troués et des vêtements que l'on est obligé de changer. Mais c'est ainsi.

Et encore, j'ai de la chance, parce que l'éloignement maintenant est bien moindre que celui du début et il coûte un peu moins cher car on a plus la nécessité d'accompagner ou de faire accompagner l'enfant.

Dans le cadre d'un éloignement plus grand, le montant du déplacement peu vite coûter jusqu'à 50% du revenu du parent éloigné s'il est au SMIC. Comment fait il pour vivre avec 50% du SMIC? 
Il peut s'il a des copains leur emprunter de l'argent. Merci les copains...

Quand j'ai essayer relever ce fait auprès du juge à Nanterre. La réponse a été radicale.
La pension alimentaire est obligatoire. Mais si vous n'avez pas les moyens, vous n'êtes pas obligé de venir voir l'enfant. Gloup!!!

Autrement dit, si tu n'as pas assez de sous, tu ne verras pas ton fils. Donc moi le juge, si je t'ordonne quelque chose de non viable pour toi, c'est pas mon problème.

En terme de non pension alimentaire il y a certes des salopards. 
Mais ils y a beaucoup de parents qui sont justes dans des situations impossible à tenir.
En terme de non visite d'enfants éloignés, il y a certes des salopards. 
Mais ils y a beaucoup de parents qui sont juste dans des situations impossible à tenir.

La question de tout cela reste:
De quoi l'enfant a t'il le plus besoin? 
D'une vrai relation avec ses deux parents? 
Ou prioritairement de l'argent du parent éloigné, même si celui ci est mis dans une situation impossible, quitte à ce qu'il ne puisse plus voir l'enfant.
C'est ce que m'avais dit la juge, mais contre lequel j'ai toujours résisté.
Si la pension alimentaire est nécessaire, elle ne doit pas être prioritaire sur le droit d'enfant de pouvoir entretenir un lien avec ses deux parents.

C'est vrai qu'avec un peu de justice digne de se nom, le parent éloigné ne devrait pas avoir à assumer la charge de l'éloignement qu'on lui a imposé. Cela me semblerai juste. 
Comment ne pas penser alors que ce système est basé sur l'achat du droit de visite pour le parent qui n'a pas la garde? Si tu as de l'argent tu vois ton enfant. Si tu n'en as pas, tu ne le vois pas...

Moralité quand je parle salaire avec un employeur il est impossible pour moi d'accepter un salaire au SMIC.
SMICAR, en respectant la décision du juge, je ne pourrai pas voir mon fils.

A l'origine j'étais ébéniste. Un beau métier me dit on. 
Un beau métier que je ne pourrai plus pratiquer car les salaires y sont juste trop bas pour un père éloigné.

Les parents éloignés à faible revenus qui arrivent à garder un lien avec leurs enfants, sont juste héroïques...




lundi 16 septembre 2013

L'IPHONE a double tranchant

Artus a passé le WE à la maison.
Une grande partie du WE vissé à son IPHONE.
Il a finit par m'avouer:
"Tu comprends papa, si je ne te répondait pas la semaine dernière c'est parce que maman m'avait pris le téléphone."
Pourquoi? lui ai je demandé
"Parce qu'elle a peur que je l'emmène à l'école"
Pas difficile ensuite de comprendre pourquoi le WE il fait du rattrapage de communication en retard avec ses copains quand il a accès à Internet et le droit d'appeler ses potes...

Le WE a passé vite comme tous les WE.
Il a repris le train seul comme un grand pour la deuxième fois
En arrivant à Asnières il m'envoyé un texto à 19h38:
"C'est bon papa je suis bien arrivé à la maison mais maman me prend mon portable... Gros bisous je t'aime"
Je ne m'étais pas trop réjoui en apprenant que mon fils allait avoir un portable. Cela aurait pu être le signe d'une normalisation si le "cadeau" n'était devenu aussitôt un moyen de chantage et de punition.
Présenté à un juge pour elle cela fera classe. Du genre: j'ai acheté un portable à mon fils, mais comme vous pouvez le constater il ne communique jamais avec son père ni ses frères.
Moralité il faudra attendre encore quelques années pour avoir une communication normale et libre avec lui.


mardi 10 septembre 2013

Les larmes du sac à main

Ma très chère ex

Vous m'avez une fois de plus menacé cet été vis à vis des pensions alimentaires.
Je vous rappelle d'abord que le jugement ne m'oblige pas à payer la pension alimentaire quand je ne gagne pas le SMIC ce qui n'est pas le cas malheureusement depuis des années.

Si je travaille par période, annuellement ma situation reste difficile. 
Entre autre, car je paye toujours des années après, les conséquences de votre expertise d'assureuse. 
Dois je vous rappeler qu'elle a été votre implication dans ma situation? Perdre une entreprise est très mal vu par les recruteurs. Si vous m'aviez au moins aidé après m'avoir fait signer avec votre collègue Françoise un contrat d'assurance perte d'exploitation frelaté qui m'a fait perdre mon poste, puis mon entreprise, nous n'en serions pas là. 
Juste avez vous daigné écrire, des années après, que votre employeur d'alors, AON avait eu envers moi un défaut de conseil!!!
Je ne sais même pas comment vous pouvez continuer à vous regarder dans une glace. Les assureurs semblent clairement être d'une autre constitution que moi.

Vous avez toutes ces années multiplié les actes dégueulasses à mon égard: plaintes abusives, huissier chez mes nouveaux employeurs pendant les périodes d'essai ou chez mes clients. Cela m'a vraiment beaucoup aidé à stabiliser ma situation. Visiblement vous vous êtes en plus servi de vos connaissances dans le milieu de l'assurance pour me pister et vous informer sur mon parcours de survie.

Alors que vous êtes dans une situation confortable de cadre en assurance (qui vous plaindrait): comptez vous un jour me rembourser pour ce que vous m'avez fait perdre grâce à votre belle expertise?
"Fais moi confiance, disiez vous, je suis la mère de ton fils!"
Cela va être difficile vu que cela porte sur des dizaines de milliers d'euros.
Mais si vous aviez un soupçon d'honneur, agiriez vous ainsi depuis des années avec ce comportement débile de pleureuse?

Je ne vous ai jamais embêté avec cela. 
Je n'ai jamais adopté une attitude vengeresse parce que j'ai beaucoup d'amour pour notre fils.

Vis à vis de l'éloignement parental que vous nous avez imposé, comptez vous un jour nous aider sur ce point? Moi je trouve dégelasse que nous ayons à assumer vos choix de carrière d'assureuse. 
Pourtant je paye depuis des années votre choix unilatéral. En faisant chaque jours de mon mieux. Avec une priorité: tout faire pour que vous ne coupiez pas le lien que j'ai difficilement construit avec notre fils. Tout faire pour qu'il bâtisse une vrai fraternité avec ses frères. Vous savez, ceux que vous appeliez des "demis".

J'ai fait de mon mieux pour apaiser les choses, après les multiples non présentations d'enfants que nous avons subi de votre part. Après les multiples fausses accusations répétées, à mes proches, à la police, au tribunal...
Comme je continue à le faire à chaque fois que vous continuez à mentir sur notre compte auprès d'Artus. 
Ce qui tranche radicalement avec le tutoiement faussement amical que vous continuez à utiliser dans nos échanges.

Vous me dites devoir acheter des fringues à Artus. M'expliquant que c'est une charge lourde pour vous. 
On en pleurerait madame l'assureuse. on en pleurerait.
Pourtant quand il arrive chez moi, comme ce mois d'août et comme tant de fois avant, il est habillé avec des chaussures trouées et un pantalon tellement serré qu'on l'a jeté tout de suite pour être que vous ne l'obligiez pas à le remettre plus tard. C'est maman qui m'a obligé à m'habiller ainsi nous a t'il dit!!!

Si cela vous embête tant que cela, laisser Artus venir vivre chez nous, il vous coûtera beaucoup moins cher.
Je sais combien l'argent est important pour vous: vous ferez des économies.
Je l'élèverai comme ses deux grands frères, que j'ai élevé modestement et sans la moindre pension alimentaire pour m'aider. Et je ne viendrai pas moi pleurer pour lui financer des loisirs, en lui expliquant qu'il ne fera pas de guitare cette année parce que c'est trop cher comme il nous l'a annoncé Artus cet été. Il ne sera pas malheureux, c'est certain. Il aura en plus un parent pour le soutenir vraiment dans ses activités.

Et puis quand je vous lis vous plaindre ainsi, j'ai souvenir de précédentes missives où devant la cour d'appel de Versailles vous vous plaignez du coût de la garderie d'Artus pendant ses vacances avec vous. Alors que dès la semaine suivante, une fois qu'il avait repris l'école, vous étiez partie vous faire dorer les fesses deux semaines aux Antilles. Laissant notre fils à la garde de je ne sait qui. Sans même que je ne sois informé. Un bel exemple d'autorité parentale à plus de 7000 km de distance.

A moins que vous n'ayez une fois de plus perdu toutes vos économies en jouant à la bourse comme quand nous étions encore ensemble? Au pardon, je ne devrai pas sourire de vos placements douteux.

Cessez de vous plaindre, les WE que je passe avec mon fils, sont depuis des années mon seul loisir.
Savez vous combien de fois je me suis privé pour les financer?
Vous êtes vous une seule fois posé la question pour savoir comment je faisais ou à qui j'empruntais de l'argent pour financer cette distance que vous nous aviez imposé, quand je n'ai pas de travail? 

C'est bien d'avoir un enfant madame, mais il faut l'assumer. D'abord en faisant en sorte qu'il puisse avoir des liens avec son autre parent. Cela passe aussi par ne pas escroquer l'autre parent, puis par ne pas l'enterrer en ne l'aidant pas pour protéger sa médiocre carrière d'assureuse. Cela passe évidement par ne pas fermer les yeux sur les dégâts que vous avez fait et les conséquences que cela peu avoir des années après.

Quand vous aviez disparu avec lui sans laisser d'adresse, vous racontiez à tous nos amis ou connaissance que je l'avais abandonné. Vous aviez prévu de lui dire quoi à notre fils, alors qu'à cette époque vous aviez décidé d'en faire un enfant sans père? Lui dire, comme vous le faites actuellement, que s'il ne peut avoir des cours de guitare cette année c'est parce que sont père ne vous donne pas assez d'argent?

Si vous ne pouvez l'assumer, laissez le venir vivre avec nous. 
Nous serons heureux de le soutenir dans un climat plus apaisé que celui que vous lui offrez depuis douze ans.

dimanche 8 septembre 2013

Garde d'enfants refusée pour cause de lieu de vie "hostile" sur l'île de Sein



Ce qui est surprenant dans cette histoire c'est que le juge soit obligé de produire de tels arguments pour quelque chose qui devrait aller de soit quand on est pas dans un cadre de maltraitance avéré: le parent qui décide d'éloigner les enfants à plusieurs centaines de kilomètres de l'autre parent ne devrait pas avoir la garde. 
Tout simplement parce qu'il ne préserve pas le lien primordial et nécessaire de l'autre parent avec les enfants.
Là vu la distance, si le juge accepte, ce n'est rien d'autre qu'un enlèvement d'enfant validé par le juge. Ce cas arrive trop souvent dans le silence médiatique le plus assourdissant.
Ce qui est surprenant, c'est que le juge soit obligé d'expliquer sa décision par d'autre raisons qui sont pour le moins elles non recevables.
Les juges ne sont certes pas à l'abris de dire et de faire des conneries. J'en ai bien un qui m'a répondu qu'il était inconcevable qu'un homme s'occupe d'un enfant de moins de 10 ans. Si si c'était à Versailles en 2008. Et un autre qui m'a demandé un fois que le juge des enfants m'avait confié la garde de mes fils: si au moins je pourrai faire scolarisé mes fils (gloup j'habite même pas sur une ile, comme si chez moi aussi la république n'existait pas...). 
Que voulez vous, c'est encore tellement inconcevable qu'un père puisse avoir la garde de ses enfants au dépriment de la mère même quand elle est maltraitante. 

Ici tout le monde parle de l'ile de Sein qui n'est heureusement pas un lieu hostile. Et qui n'est de fait pas le fond du problème.
Mais personne ne parle de l'acte odieux qu'est l'éviction volontaire d'un parent par un éloignement grande distance imposé par le parent qui a la garde!!! Il y en a trop en France. C'est la cause de bien des drames.
Il est temps que cela cesse!!!

lundi 2 septembre 2013

Déjà fini

Artus est reparti avec sa bonne humeur et sa créativité.

Quelques heures avant de prendre le train il est venu me demander qu'est ce qu'il devait mettre comme chaussures. Je n'avais pas encore jeté ses anciennes.
J'ai eu le droit à un "je t'aime papa" quand je lui ai dit qu'il fallait pas qu'il compte sur moi pour choisir ses habits à 12 ans et demi et que ses chaussures même celles achetées ici, c'est "ses" chaussures.

"Elles sont classes quand je suis habillé comme çà", m'a t'il dit en partant à la gare où il a pris le train de retour tout seul.

Les jour précédents on a juste eu un cinéma de sa mère pour nous envoyer le billet.
A moi elle disait qu'elle l'avait envoyé à Artus
A Artus elle disait qu'elle me l'avait envoyé et que j'était un menteur que je n'avait qu'à l'imprimer
Il a fallu que je prouve à mon fils que ce n'était pas vrai. pfffffff

Après deux jour de cinéma, on a pu récupérer un double la carte d'identité de mon fils. Sa mère voulait le faire voyager sans carte d'identité à 12 ans. C'est vrai qu'il vient chez nous sans affaire sans carte d'identité et sans carnet de santé (faut pas avoir de problème)
Elle a fini par envoyer le billet à Artus qui me l'a renvoyé pour que je l'imprime.
Pourquoi faire simple quand on peut emmerder son entourage. C'est peu être un moyen pour elle de garder le contact avec son fils en m'accusant au passage.
Vu qu'elle nous avait déjà fait des coups du même type précédemment avec des variantes pour des billets de train et d'avion, Artus a un peu flippé jusqu'à avoir enfin le billet imprimé.

En tous cas c'était sympa de le ramener à la gare dimanche sans mère nous accueillant avec une sourire de porte de prison. Cela a fait durer les vacances un peu plus longtemps. On a bien rigolé et pour la première fois en 12 ans et demi j'ai reçu un texto pour me dire qu'il était bien arrivé. Un texto de mon fils!!!!!!!!! trop bien.

Le lendemain je l'ai même eu au téléphone avant que sa mère ne rentre à la maison.
Je trouve cela miraculeux tellement cela a été rare depuis qu'il est né..