
A gauche les rouges, a droite les jaune et ce n'est pas grave s'ils se mélangent un peu.
Dans quelques mois peu être une récolte et de la délicieuse confiture d'ognon...
Je suis papa de trois enfants. J'ai eu la garde de mes aînés dans un contexte difficile. Le troisième né d'une seconde histoire, vit à Asnières 92 à des centaines de kilomètres de chez nous. L'argent a été la justification de l'enlèvement que nous subissons. Car quelque soit le prétexte, un éloignement à grande distance imposé est un enlèvement d'enfant. Ce blog est un témoignage, en espérant que mes trois fils ne revivent et subissent pas plus tard ce que nous vivons.
Cher Monsieur,
J'ai bien reçu votre message en date du 12 décembre dernier et vous en remercie. Il a retenu toute mon attention.
Tout d'abord, je souhaite vous rappeler que c'est parce que je suis convaincue du fait que la continuité du lien de l'enfant avec ses deux parents est un droit de l'enfant mais aussi un droit des pères et des mères à un partage plus égalitaire des temps et des rôles, que j'ai, en ma qualité de ministre déléguée à la famille, à l'enfance et aux personnes handicapées, conduit une action volontariste en faveur de la sécurisation du double lien de l'enfant à ses deux parents.
En constitue une illustration forte l'exercice conjoint de l'autorité parentale, même en l'absence de résidence commune des deux parents, institué par la loi du 4 mars 2002 que j'ai fait voter. A également été créé, à mon initiative, le congé de paternité grâce auquel les pères, en participant activement à l'arrivée de l'enfant, sont reconnus dans leur rôle et y prennent toute leur place au plus tôt. Ce congé a eu un grand succès puisque plus de 300 000 pères en ont bénéficié dès 2002 et que près des deux tiers des pères concernés y ont eu recours en 2003 comme en 2004. Je vous rappelle enfin la création du livret de paternité dont l'objet est de souligner la place et le rôle du père et de lui apporter, dès avant la naissance de l'enfant, toutes les informations juridiques et pratiques nécessaires.
Le principe de la résidence alternée, que promouvait la loi du 4 mars 2002, en fut aussi une importante mesure symbolique et il n'est pas acceptable que des résistances, fondées sur des représentations traditionnelles des rôles des père et mère, en limitent la mise en œuvre.
Ségolène Royal