Romans le lundi 6 mars 2006
Mme Sabine Y
Je vous remercie d’être venue chercher ARTUS à ma demande à la gare de Valence TGV, malgré votre première intention de faire transporter votre fils de seulement cinq ans en transport JVS.
Vous avez pu constater comme moi, qu’il était particulièrement heureux de ne pas faire son voyage seul. Il m’a dit en partant à la gare : « cela devrait être interdit de faire voyager les enfants seuls dans le train ». C’est dire si ce type de voyage sans parent pour l’aider à vivre la rupture du week-end est difficile et angoissant pour lui.
Je vous rappelle que votre fils n’a que cinq ans. Je me suis déjà insurgé contre ce type de transport l’année dernière alors qu’il était plus jeune encore et que nous sommes dans un contexte qui n’est pas apaisé pour lui. J’espérai que vous alliez changer de position dans l’intérêt de l’enfant. Ce ne fut malheureusement pas le cas.
Par ailleurs ce service de la SNCF ne me semble pas présenter toutes les garanties de sécurité pour faire voyager un enfant aussi jeune et qui plus est sans aucun papier d’identité.
J’ai rencontré à la gare une grand-mère dont on avait oublié le petit fils sur le quai. La SNCF demande d’ailleurs maintenant aux parents d’accompagner l’enfant jusqu’à l’entrée du train. A l’intérieur du wagon une cinquantaine d’enfants sont encadrés seulement par deux jeunes accompagnatrices. Cela me semble parfaitement insuffisant. D’ailleurs la SNCF se décharge complètement de tout problème. Pas la moindre boisson est prévu en cas de retard ou de problème durant le voyage.
Je refuserai donc à l’avenir que vous utilisiez ce moyen de transport pour faire revenir ARTUS tant qu’il n’aura pas sept ans et tant que vous n’aurez pas adopté une autre attitude donnant plus de sérénité à ARTUS et à nous même.
Est-ce raisonnable de mettre un enfant dans le train quand vous vous refusez avant son départ de répondre au téléphone et que l’on ne sait même pas si vous êtes encore de ce monde ?
Est-ce raisonnable en plus, de le faire voyager sans le moindre papier d’identité ?
ARTUS nous a longuement expliqué ce WE, comment vous lui lisiez mes conclusions en appel. Ces mots ont, été on ne peut plus clairs : « maman m’a lu ce que tu avais écrit au juge. Moi je ne veux pas vivre chez toi, parce que tu vas m’empêcher de voir maman et que tu as été très méchant avec elle. C’est méchant de demander ça au juge. »
Ne croyez vous pas madame Y, que votre fils qui n’a que cinq ans, est bien trop jeune pour ce type de lecture ?
N’avez-vous rien d’autre à lui lire pour l’endormir le soir ?
N’avez-vous personne d’autre que lui, pour discuter de vos problèmes ?
Plutôt que d’en parler avec votre fils, qui est bien trop jeune pour cela et avec qui une fois de plus, vous vous comportez contre son intérêt psychologique en essayant d’en faire un acteur actif de nos différents alors qu’il devrait être tenu à l’écart. Si vous n’avez pas d’amis, pourquoi ne vous orientez vous pas vers un psychothérapeute qui lui sera outillé pour écouter et répondre à vos angoisses et à vos questions ?
Ce que vous faîtes avec ARTUS on appelle cela un SAP ou syndrome d’aliénation parentale. Ce n’est pas autre chose que de la maltraitance madame.
Vous montrez d’ailleurs sur ce point une belle constance.
Vous savez, je suis particulièrement bien armé contre ce type de pratique. La mère de mes aînés a eu le même comportement que vous sur ce point pendant des années. C’est amusant comment vous lui ressemblez d’ailleurs de plus en plus.
Florian a répété ses dires toute son enfance. Comme ARTUS qui répète maintenant ma soit disante méchanceté à votre égard et les soit disantes violences que je vous aurai fait subir physiquement. Ces mots se retourneront forcement contre vous. Il est extrêmement dur pour un enfant de se rendre compte que sa mère lui ment ou lui a menti pendant des années. Vous devriez y réfléchir.
Ce qui est bien dans ma position, c’est que je n’ai rien d’autre à faire que de lui prouver par la vie que nous avons ensemble, que le monstre que vous lui décrivez sans relâche n’est pas son papa. Il suffit de ne pas répondre aux pressions en n’allant pas stupidement sur le même terrain que vous et de lui redonner une vie d’enfant, loin du rôle que vous essayer de lui construire : de petit héro vengeur de sa maman.
Quand vous avez dit l’année dernière à ARTUS que l’ordinateur de ses frères n’était pas à eux mais que c’était un ordinateur que je vous aurais volé. Je lui est simplement dit que ce n’était pas vrai et je lui ai ensuite ouvert une cession rien que pour lui sur cette machine avec des programmes adaptés à son âge. Vous auriez du voir ses yeux quand on a mis le fond d’écran qu’il avait choisi et que l’on a marqué ARTUS dans un espace à l’égal de celui de ses frères. Il a bien vite oublié vos mots particulièrement stupides.
Veuillez agréer madame mes sincères salutations
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