dimanche 17 janvier 2016

Réponse au Juge Huyette

Ci dessous l'article qui m'a fait réagir
La résidence des enfants après la séparation des parents, petit rappel des réalités

Encore un juge qui passe de la pommade sur sa profession... on n'est pas si médiocre nous dit il.
C'est clair, selon lui, les pères ne devraient pas se plaindre, c'est pas les juges le problème, c'est eux.

Ma réponse:

Pour mon premier passage devant le juge pour mes aînés l'avocat me déconseille fortement de demander la garde car je risquais de me mettre le juge à dos.
Avais je le choix ? J'ai fais une proposition équilibré, je n'ai pas été entendu.
Quelques années plus tard après un éloignement parental et de multiples agressions vis à vis des enfant le JAF va refuser tout écoute et demande de ma part.
En 2004 c'est un juge des enfant qui me confie les enfants les retirant à leur mère pour mise en danger d'enfant. Réaction du JAF quinze jours plus tard : « monsieur est ce qu'au moins vous pourrez scolariser vos enfants ?!!! » Gloup difficile de faire plus sexiste. J'ai même été menacé ensuite de voir mes enfants placés chez un tiers. Heureusement c'était la dernière fois que je la voyais. Au final une juge suivante a retiré tout droit de visite et de garde à mon ex, ce qui a calmé les choses mais c'était un constat de pur échec après l'avoir soutenu sept ans dans tous ses délires.

Pour mon dernier fils issu d'une seconde histoire. Éloignement parental de + 600 km. Disparition de la mère sans laisser d'adresse. Je demande la garde que bien entendu je n'obtiens pas, malgré une volonté de Mme de me faire disparaître.
En 2007, Mme est condamnée pour de multiples non présentation d'enfant. Je demande la garde. Réponse de Mme le juge à l'audience à Nanterre : «  Monsieur, il est inconcevable qu'un père s'occupe d'un enfant de moins de 10 ans » Mon fils a alors neuf ans et demi. En appel, je fais valoir que ses frères vivent avec moi et que ce serait mieux pour lui de grandir avec ses frères. La cour d'appel de Versailles répond que l'on ne peut prendre en compte les demis frères d'Artus. Après demande au défenseur des enfants, on apprend que la notion de demi frère n'existe pas en droit Français. Ma demande en cassation n'a pas été retenue.

Quelques années après j'ai été physiquement éjecté comme nombre de parents éloignés de la vie de mon fils. Merci la justice d'avoir soutenu madame dans son action. Merci de m'avoir mis en position de sous humain. Devenir parent un WE par mois cela ne fonctionne que quand les enfants sont petits. Après c'est différent. Mais personne n'en a rien à faire, parce que ce juge en ressortant ses dossiers n'a aucune mesure des dégâts qu'il ou elle a fait ou des conséquences de ses choix. Si des pères se sont suicidés, il n'est même pas au courant.

Dire dans votre article que le choix est fait par les deux parents quand presque systématiquement les avocats vous déconseille de demander la garde c'est un peu abuser. En tous cas, désolé de dire qu'en vingt ans je n'ai connu que l'inverse et ce quelques soit les violences parties adverses. Faux témoignages, fausses accusations, non respect de l'autorité parental ou du droit à l'information, non présentations d'enfants, éloignement géographique et j'en passe. Avec dans les mots des juges, des mesdames c'est pas bien ce que vous faites, mais sur le fond des actes de pure soutien.

La justice familiale m'a clairement traité comme un sous humain et ce n'est pas une histoire de malchance.

Fin de partie

Cet été j'ai fini par craquer. Au bout d'une semaine de bataille à essayer de faire quelque chose avec mon fils et essayer de le sortir de ses jeux vidéos, je l'ai renvoyé chez sa mère.
Depuis plus de nouvelles directes. Ils ne me répondait déjà pas avant notre engueulade quand il était chez elle, alors après faut pas rêver. J'ai fini par avoir des nouvelles par le nouvel avocat de sa mère qui est devenu son avocat. Cela en dit long sur le niveau d'instrumentalisation.
Les deux non content d’obtenir une réponse de ma part via avocat, on ensuite porté plainte. Cela m'a valu une journée de garde à vue pour expliquer pourquoi j'avais craqué, mis une beigne à mon fils avant de le renvoyer chez elle. Le procureur à estimer qu'il n'y avait pas matières à poursuite, mais me convoque pour me rappeler qu'un père n'a pas le droit de craquer.
Ce qui est impressionnant dans ce système invivable que crée la justice c'est que la seule chose que tu as le droit de faire, c'est de payer et fermer ta bouche, te mettre une pierre sur le cœur et accepter toutes les dérives de tes enfants parce que de toute façon tu est un sous humain, un qui ne peut comprendre que ton fils déconne et qui de toute façon n'a aucun moyen pour lui dire stop dans un temps aussi court. Et dieu sait que mois après mois j'ai essayé.
Je viens de recevoir une demande de la mère que je n'ai bien entendu pas eu au téléphone depuis l'incident, pour que soit suspendu mon droit de visite. Nous sommes au bout du processus d'élimination mis en oeuvre dès la naissance de mon fils et dont il a été le parfait instrument.
Dans la convocation du tribunal on m'intime l'ordre de choisir une médiation familiale en région parisienne. Normal, vu que je suis le père et que j'ai été éloigné par la mère, c'est à moi dans chaque détail de prendre en charge les frais de déplacements. Et peu importe si je suis au RSA en partie à cause de cette longue histoire qui pèse chaque jour sur ma vie.
Qu’espérer de cette justice pourrie? Qu'elle fasse le constat de son échec? Qu'elle reconnaisse qu'en soutenant l'éloignement volontaire, les non présentations d'enfant elle rendait l'enfant orphelin d'un parent? Qu'attendre d'une justice qui après condamnation de la mère pour de multiple non présentations d'enfants et une condamnation de la mère, vous dit qu'il est inconcevable en tant que père vous vous occupiez d'une enfant de 9 ans et demi, ajoutant  en appel quand je défendais l'idée qu'Artus gagnerait à grandir avec ses frères, que l'on ne peut les prendre en compte car ils sont ses "demis frères", notion qui n'existe même pas dans le droit Français selon le défenseur des enfants.
Non c'est couru d'avance, la justice va encore me traiter comme un criminel, comme un sous humain, plutôt que de se dire qu'il se sont planté.
Au vu de l'acharnement de mon ex à m'éliminer de la vie de notre fils et de l'appuie constant qu'elle a reçu du monde judiciaire, je pense souvent que ma mort aurait été une solution simple pour eux. Une solution pratique. Une solution où la mère puisse continuer son rôle de victime éternelle. Où l'enfant puisque continuer à se construire un père virtuel. Au combien je comprend ces centaines de types qui mettent fin à leurs jours chaque année de se déversement de haine. Pas étonnant que tant emportent aussi leurs enfants dans la mort. Dans le monstrueux silence médiatiques, les morts s'accumulent sans que personnes ne les compte, Surtout pas la sainte justice qui est bien incapable de vérifier les dégâts qu'elle engendre qui sont à mes yeux pire que le remède.
Ferme ta gueule Philippe, t'es qu'un sale con de père qui au bout de 25 ans de violences judiciaires familiales à fini par craquer. Cela tu ne pouvais pas. Ta condition de condamné à cause de ton genre masculin ne te le permettait pas.
De toute façon si tu as craqué c'est que tu ne pouvais pas t'occuper d'un enfant. Les juges ont donc été sage de confier ton fils à cette femme qui pour le protéger à tout fais pour l'éloigner de toi et pour qu'aucun lien réel ne puisse se construire.

Face à la justice familiale j'ai toujours été un sous humain. L'histoire est en train de s'arrêter pour moi avec mon élimination juridique physique de la vie de mon fils. On ne construit pas de liens réels avec les enfants en ne les voyants une seule fois par mois dans un contexte où l'autre parent à de tout temps décidé de vous éliminer et qu'il s'y emploi tous les jours.
L'enfant n'a pas le choix. Au mieux il ne deviendra pas un instrument de vengeance.  Mais dans la plupart des cas il grandira comme un orphelin qui s'invente un parent irréel et fantasmé.
J'ai eu trois garçon je leur souhaite d'avoir plus de chance que moi dans cette société où on leur demandera d'être avant tout des pourvoyeur de fric au service des caprices de ces dames qui croient que c'est entre leurs cuisses que se cache l'amour.