mardi 31 janvier 2006

Bon Anniversaire mon ARTUS


Tu as eu cinq ans aujourd'hui.
Déjà cinq ans.
Ce WE nous fêterons ton anniversaire avec décalage. Ce sera le deuxième que nous fêterons ensemble. Celui de la photo, c’était presque un anniversaire, nous avions fêté tes dix huit mois avec autant de bougies que quand tu auras dix huit ans. Pour tes deux ans, ta mère refusait que l’on puisse te voir. Tu as reçu des cadeaux par la poste. Pour tes trois ans, les cadeaux sont revenus, car ta chère maman avait déménagé sans laisser d’adresse. Pour fêter tes trois ans nous avons fait un gros gâteau avec tes frères et je me suis ensuite adressé au procureur pour que l’on te retrouve. Il ne nous a pas beaucoup aidé. Et ainsi après t’avoir retrouvé en mars 2004, nous avons pu fêter ton anniversaire de tes quatre ans ensemble. C’était le WE l’année dernière en 2005, quant ta maman n’est pas venue te chercher et où elle a porté plainte en mentant à la police, bien décidée qu’elle était de te faire rentrer à Paris avec l’aide des Policier. Nous avions finalement passé une semaine ensemble. C’était pas mal comme cadeau. Je languis donc ce WE pour fêter dignement tes cinq ans avec tes frères en sachant que nous serons tranquille car c’est le début de tes vacances.

dimanche 22 janvier 2006

Enfin une date

Je viens enfin d'obtenir les dates d'audience de mon appel à la cour de Versailles pour Artus. Clôture théorique le 14 mars 2006 et plaidoiries le jeudi 3 mai 2006. Soit presque deux ans après la décision inapplicable du JAF et presque un an après la première audition. Plus du tiers de la vie de mon fils.
Les auditions publiques des acquittés d'Outreau révèlent toute l'incohérence d'une machine judiciaire ne fonctionnant plus correctement depuis longtemps. Ne croyez pas que ce qu'ont vécu ces pauvres gens soit exceptionnel. Cela ressemble tant sur le fond et la forme à ce que j'ai pu vivre ou observer. Je n'ai heureusement pas été incarcéré. Comme m'a dit un officier de police à Valence un jour: "Heureusement que vous n'avez pas eu de fille", c'est tout dire...
Combien ont chaque jour leur vie bafouée loin du regard des médias? Combien payeront dans l'ombre leur vie entière les frasques d'un système judiciaire depuis longtemps à la dérive qui ne décide plus sur des faits mais sur des à priori.
Outreau n'est pas la conséquence d'un mouton noir. Le juge dit lui-même qu'il ne s'excusera pas et qu'il a fait son travail. Je le crois effectivement avoir été le bon petit élève appliqué de ce qu'il a appris. Cette affaire est donc bien la conséquence d'un système malade, qui a bien du mal à fonctionner autrement que le décrivent les victimes. Un système face auquel personne étant accusé ne peut se défendre.
La justice ne mesure pas les conséquences de ses décisions. Comment pourrait-elle apprendre et se corriger?

lundi 16 janvier 2006

Lettre à un souteneur

M le soit disant DR MOREL

J’ai appris avec surprise que le document fourni par mme S. , votre patiente, dans ses conclusions n’était pas un faux, mais bien émanant de votre main.

Vous trouverez ci-joint un document de justice datant du 14 janvier 2004 qui vous fera peut être ouvrir les yeux (je l’espère) sur l’inconscience et la gravité de vos écrits.
Vous y constaterez que nos fils lui ont été retirés au titre de l’article 375 pour mise en danger d’enfant.

Une heure a seulement suffit au juge des enfants, mme MOTTES en janvier 2004, pour constater la violence de mme madame S.
Sa décision a été ensuite appuyée par l’enquête psychologique pratiquée par Mme PEUTO médecin comme vous. Elle n’a eu besoin que de quelques rendez vous pour conclure elle aussi au risque que courraient mes enfants en restant chez votre cliente mme S.

Il est étrange qu’un médecin comme vous, puisse produire une attestation telle que la votre en face de tels faits et dans un dossier de demande de changement de domicile émanant de votre patiente. Et je vous faits grâce des multiples répétitions des actes de violence de mme S. contre nos enfants. Ils nous expliquent maintenant très bien comment ils étaient obligés de se barricader dans leur chambre pour éviter de prendre un coup de batte de baseball par leur mère. Elle a d’ailleurs expliqué au commissariat de Romans sur Isère en septembre 2003 qu’elle utilisait une batte de baseball seulement pour intimider ses fils !!!!!!!!!!
Malgré cela vous ne lui trouvez aucune dangerosité.
Je ne comprends ainsi que mieux pourquoi madame S. ne c’est même jamais excusé vis-à-vis de ses fils de ce qu’elle leur a fait subir. Avec un tel médecin elle ne risque pas de s’en rendre compte.

La dernière visite au lieu neutre, après être arrivée trois quarts d’heure en retard, à peine descendu de voiture mme S. s’en est prise verbalement et physiquement à Vivien et il a fallu s’interposer pour qu’il ne prenne pas de coups. Mais avec cela, elle est normale et n’est pas dangereuse, écrivez vous ?

Votre attestation disant que vous n’avez jamais constaté depuis 1999 qu’elle est votre patiente de dangerosité de mme S., est donc clairement un faux de complaisance médical. Un faux qui en plus contredit vos dires en décembre 2003 à mme PISARONI assistante sociale.

Ce qui est grave c’est qu’il montre surtout toute la grandeur de votre incompétence de médecin, que l’on constate malheureusement aussi sur le peux de résultats concrets au niveau de l’attitude votre patiente envers ses fils. Par votre incompétence Docteur, vous avez donc toutes ces années depuis 1999 été clairement complice des maltraitances qu’ont subis mes fils et du renforcement de l’attitude violente de leur mère à leur égard.

Vous avez clairement sur ce point en tant que médecin traitant de mme S. une lourde responsabilité dans ses actes.

Sincères salutations M MOREL

jeudi 12 janvier 2006

Audience JAF

L'audience est passée. Madame, la mère de mes ainées a de nouveau montré son vrai caractère et nous a offert un bien triste spectacle. Criant et invectivant le juge et mon avocat. Moi je n'étais pas surpris j'ai connu cela presque chaque WE pendant les huits ans où les enfants étaient chez elle.

Décision du juge le 12 février 2006. Mon avocat m'a dit, vous avez raison elle est vraiment malade, mais la justice ne peut rien faire contre cela. Rien ne l'oblige à se faire soigner. Nul doute qu'elle fera appel de la décision du juge. Il n'y a plus qu'à attendre.

mercredi 11 janvier 2006

lundi 9 janvier 2006

Mme Sylvie Mottes

A l’intention de Mme Sylvie MOTTES juges des enfants à Marseille

Ce courrier va sûrement trancher avec ceux que vous recevez habituellement. Je sais que la justice est un métier ingrat et je sais aussi que votre vie de juge n’a pas été de tout repos en particulier quand vous étiez dans le Vaucluse. Un des grands défauts de notre système judiciaire est le peu de mesures sur le terrain, des décisions des juges et donc du peu d’expérience que l’on en tire. Au mieux peut on savoir qu’il n’y a pas de remous si les décisions ne vont pas en appel. Peu être est ce pour cela que tant de décision parfaitement inviables sont rendues (j’ai maintenant une longue expérience de ce point).

Voilà deux ans, le 14 janvier 2004, vous m’avez confié la garde de mes deux fils aînés Vivien et Florian. Mettant fin ainsi à plusieurs années de maltraitance physique et psychologique (la pire qui soit) et de complicité passive d’une justice trop facilement aveugle.

En sortant de votre bureau, Vivien l’aîné m’a dit. Merci mon papa de t’être ainsi battu pour nous, mais maintenant il faut que tu fasses pareil pour retrouver notre petit frère Artus (3 ans alors) dont la mère avait disparu sans laisser d’adresse (la justice est très permissive avec certaines personnes).

Nous avons retrouvé Artus en mars 2004. Il vient depuis chez nous un WE sur deux malgré cet éloignement imposé par les choix de sa maman (région parisienne à 750 km). Il a noué une vraie belle relation avec ses grands frères et l’ensemble de sa famille paternelle.

Florian mon cadet, que sa maman voulait faire enfermer dans un centre pour dyslexie sévère à BRIANCON et qui savait à peine déchiffrer quand vous me l’avez confié, vient de rentrer en sixième. Il a fait un bon premier trimestre. Seul son retard en Français lui pèse encore un peu. Mais au vu de son niveau quand vous me l’avez confié, son rattrapage est tout à fait extraordinaire. Nous envisageons d’ailleurs avec son orthophoniste d’arrêter son suivi sur ce point en fin d’année. Par ailleurs, il joue maintenant merveilleusement de la guitare classique et a trouvé dans le rugby une bande de copain et une belle source d’équilibre.

Vivien qui était décrit comme très enfermé par les écoles à Marseille, est complètement en train de s’ouvrir et de s’épanouir. Lui aussi fait de la musique et joue au rugby. C’est un beau jeune homme aussi grand que moi. Il est maintenant en troisième et pour lui aussi le retard pris chez sa mère à Marseille lui demande un travail constant et un peu plus intense que ses camarades. Mais il est sur la bonne pente pour faire un bel être humain.

Samedi nous allons fêter tous ensemble les deux ans de votre décision, qui a permit notre vie en commun et qui a positivement changé ma vie et celle de mes trois fils. Je lèverai donc un verre à votre santé.

Néanmoins j’aimerai aussi vous rappeler votre première réaction à notre audition le 14 janvier 2004. Vous avez d’abord dit que ce n’était pas votre travail mais celui du JAF et qu’autrement tout Marseille devrait passer dans votre bureau. A l’époque, j’en ai été personnellement assez choqué. Sachez madame MOTTES, que malheureusement, quand un père en vient à saisir le juge des enfants c’est parce qu’il n’a en général jamais été entendu avant. Au vu de la façon dont les avocats répugnent à entamer une demande auprès des juges des enfants, c’est aussi que toutes les autres possibilités ont été utilisées.

Je crois aussi que si les JAF avaient fait correctement leur travail nous n’en serions pas arriver à une situation aussi extrême. Beaucoup de souffrances pour les enfants et leurs parents auraient été évitées.

Ce n’était peu être pas votre travail, mais personne n’ayant fait correctement le sien avant vous, vous étiez malheureusement notre seul recours. J’espère que vous aurez une pensée pour moi, la prochaine fois que vous recevrez un père ou une mère s’adressant à vous et ayant des pièces mettant en évidence la maltraitance de leurs enfants. Sachez qu’avant vous, ils n’auront comme moi pas forcement été ni écoutés, ni entendus.

Pour votre information :

La mère des aînés ne s’est déplacée que trois fois au lieu neutre, malgré les six mois de prolongation ordonnés en juin 2004 par le JAF à marseille. Ensuite elle n’a pas demandé de renouvellement et pendant plus d’un an nous sommes resté sans nouvelle d’elle. Elle est réapparue par biais de justice pour demander le changement de domicile de ses fils en septembre 2005, alors qu’elle n’avait même pas pris de nouvelles d’eux pendant un an. Ne se présentant pas aux audiences, celles-ci ont été reportées. Nous attendons actuellement la décision du JAF à Valence. Par ailleurs comme l’année dernière, elle n’a ni écrit ni même téléphoné à ses fils pour Noël.

Florian m’a dit : « tu sais elle ne s’excusera jamais et c’est ça qui est le plus dur »
Je crois moi, que la justice aurait pu faire beaucoup pour elle en ne la soutenant pas aussi aveuglement pendant autant d’années. La violence que vous aviez constatée ne c’était pas seulement produite devant vous. Par bonheur vous, vous avez agit et heureusement car dieu sait ce qu’il ce serait passé autrement...

Je vous souhaite une bonne année 2006 et le plus important une bonne santé.
Et merci encore pour tous les bonheurs quotidiens consécutifs à votre sage décision, il y a deux ans déjà.

Veuillez agréer mme le juge mes respectueuses salutations.
Puisse cette lettre enrichir votre expérience.

Philippe Gros

dimanche 8 janvier 2006

Le Roi Artus

Artus était d’excellente humeur ce WE. Un peu fatigué, mais heureux de nous retrouver après une petite semaine dans la grisaille parisienne passée entre l’école et la garderie. « J’ai pas fait de Hockey parce que maman elle travaille ». C’est vrai qu’il ne va à cette activité sportive que madame a choisie que quand celle-ci ne travaille pas le mercredi. Pour ainsi dire pas souvent. Autrement Artus retrouve pour ce jour de repos, le même préau et les mêmes barreaux que le reste de la semaine. Ce n’est pas difficile de s’occuper des gosses ainsi. En les lâchant toute la semaine vers huit heure et demi le matin pour les récupérer exténués dix à onze heures plus tard. Un repas, une douche et au lit, demain matin je jouerai à nouveau avec toi comme poupée. Il suffit de faire pareil pour les vacances et ensuite de prendre ses vacances seule en demandant à la grand-mère d’assumer l’intérim de cette martialité scolaire.

C’est clairement un mode de fonctionnement que je ne comprends pas et que je désapprouve. Qui fait grandir les enfants dans ce contexte ? Les institutions ou le parent qui a la garde ? Il ne faut pas croire que l’institution des maternelles peut se substituer au besoin qu’a l’enfant de présence et de vie parentale. Un père symbolique présent un WE sur deux, une mère absente au maximum des possibilité de garderie, pour pouvoir parfaire au mieux sa carrière et l’image de la femme moderne décrite dans les magazines.

L’intérêt de l’enfant est il le centre des problèmes de cette dame. Je ne crois pas. Il était au plus : nécessaire à son image sociale de femme. A classer précisément entre le rouge à lèvre et le dernier string à la mode. Maintenant il faudrait s’en occuper. Mais c’est fatiguant et la carrière de cadre en assurance chez MARSH en prendrait certainement un coup. Alors laisser Artus et ses cinq ans aux bons soins des institutions en se dégageant entièrement sur elle, cela reste un comportement normal dans les grandes villes. Personne n’osera dire que l’enfant est maltraité ainsi. Tant de mômes vivent déjà comme cela. Le laisser partir pour une vie meilleure chez son père et ses frères ? Hors de question ! L’enjeu d’image, l’enjeu social et l’enjeu économique sont trop forts. Que dirait on de madame après toutes les conneries qu’elle a pu inventer pour justifier ses précédents choix et son image de « superwoman » martyr des méchants hommes…

Ce WE nous avons découpé une couronne de papier et l’avons décoré. Vivien a fait un délicieux gâteau au chocolat et y a caché une fève. Florian nous a joué de nouveaux morceaux de guitare pendant que Vivien trichait pour qu’Artus tombe sur la bonne part. Nous avons couronné le Roi Artus et pris la rue Merlin pour rejoindre le quai Chevalier où se trouve le marché. Le Roi a arpenté le quai et prodigué à chacun sa bonne humeur. Il a comme à l’accoutumé géré la monnaie des pièces jaunes ou oranges et octroyé quelques belles poignées de grains au grand coq gris de Papy. La journée de dimanche a bien vite filé et notre écuyer roi Artus est reparti par le TGV de 16h30 au pays où l’on fait grandir les enfants derrière des barreaux comme les singes dans les zoos.

jeudi 5 janvier 2006

Non assistance

Ce matin, discussion avec mon avocat à propos de la procédure des aînés. Nous sommes auditionné le 12 janvier 2006 et nous ne savons pas vraiment pourquoi puisque les auditions ont déjà eu lieu. Enfin on verra bien.

Dans cette procédure, j'ai demandé à mon avocat de retrouver les dépositions de la garde à vue que nous avions subit en septembre 2003. Sous conseil de la police, j'étais allé chercher mes enfants chez leur mère à Marseille pour qu’ils puissent porter plainte. Celle ci utilisait régulièrement contre eux une batte de base ball. Selon ses propres dires, seulement pour les intimider. Ils étaient obligés de se barricader dans leur chambre de longues heures pour se protéger. Arrivés à Romans, le même commissariat n'avait pas voulu prendre la plainte et nous nous étions retrouvé deux jours après en garde à vue, le jeudi 18 septembre 2003. Malgré ses aveux au commissariat, les enfants étaient repartis le soir même avec madame. Nous étions directement dans un cadre de non assistance à enfants en danger. C’est d’ailleurs au titre de la mise en danger de mineurs qu’un juge lui a retiré les enfants quelques mois plus tard.

Hors nous venons d’apprendre que les différentes dépositions ne sont jamais arrivées au tribunal. Quelques soient les méthodes de recherche le tribunal ne les trouvent pas. Les numéros des dépositions donnés à mon avocat par les policiers de romans ne correspondent à rien. En fait il semble que les flics de Romans aient pris seul les décisions sans en informer le parquet. Ce qui est effrayant, c’est qu’en plus de la non assistance à enfants en danger, nous sommes ici hors de tout cadre légal. Sur des faits aussi grave, que la police agisse sans même avertir les tribunaux, montre que nous sommes dans un état de droit que sur le papier.

Moralité : « vous pouvez toujours porter plainte pour maltraitance sur vos enfants, c’est même pas certain que votre déposition arrive jusqu’au tribunal »

mercredi 4 janvier 2006

JVS

Artus à repris le train le 2 janvier à 16h30 après une super semaine. J'ai les boules.
Sa mère n'est pas venu le chercher. Comme chaque fois que c'est possible, elle a préféré l'administrer avec les JVS les voyages accompagnés de la SNCF. Je l'ai accompagné jusqu'au train, parce qu'à la gare l'employé de service était visiblement paumé sous sa casquette bleu électrique. Il ne savait pas quel vagon c'était. C'était un peu la panique sur le quai. Une grand mère pour me rassurer m'a expliqué que la fois précédente, ils avaient oublié son petit fils sur le quai. A l'entrée du train même pas d'appel ou la moindre vérification. C'est du grand n'importe quoi. Deux gamines pour gérer 50 momes et le mien qui est le plus petit enfant seul de la bande. Il n'y a plus qu'à espérer que tout ce passe bien. Enfin bon c'est pas moi qui décide. Même en avalant ma colère, je ne comprends pas son attitude. C'est vrai que c'était surement plus facile pour elle, pendant la période où je ne pouvais pas voir mon fils parce qu'elle avait déménager sans laisser d'adresse. Enfin bon, Artus est arrivé sans encombre et nous le revoyons vendredi. Il n'y a plus qu'à vite faire passer la semaine.

dimanche 1 janvier 2006

Bonne Année 2006

Souhaitons que 2006 confirme les améliorations de 2005.
Bonne santée à tous. Puissiez vous vivre vos rêves...