jeudi 24 mai 2007

Nirvana

La nouvelle vient de tomber. Madame la mère de mes ainés déménage...
En fait elle quitterait notre monde matériel pour se consacrer à une longue formation au Boudisme.
Il y a quelques mois elle demandait devant la cour d'appel de GRENOBLE que les enfants retournent vivre chez elle en m'accusant de façon diffamatoire.
La voilà partie vers une quête spirituelle qui me laisse un sourire songeur au vu des années qui viennent de s'écouler. Espérons qu'elle trouvera ainsi un moyen plus efficace que son psy Marseillais pour évoluer en mieux. C'est tout ce que je souhaite à mes enfants. Mais au vu du contenu de ses cartes postales, il y a du travail.
Mais bon, laissons lui sa chance et nous verrons bien ce que l'avenir dira...

Besaçon

Je ne connaissais pas encore la cour d'appel de Besaçon. Madame EX2 vient de faire appel de sa condamnation. Que sa volonté de combat juridique soit intact, ne m'étonne guère. Elle avait déjà tant gagner en racontant n'importe quoi. Cela n'annonce pas d'accalmie pour moi de ce coté. Je vais donc bientôt découvrir la cour d'appel de Besançon après avoir perdu du temps en justice, découvrir le musée du temps

dimanche 20 mai 2007

Enfin un WE

Artus est arrivé à la gare de VESOUL à 16h30
Le WE a commencé tôt pour notre plus grand bonheur
Il s'est couché après une partie de foot un bon repas et une douche, vers 21h30
Le samedi il nous a réveillé à 6h30 et a été en forme toute la journée.
Rien à voir avec les WE quand le vendredi il arrivait exténué à 23h30 à la maison et qu'il avait du mal à entamer son samedi.

Le dimanche a passé trop vite. Après une matinée de jardinage, il a déclaré que c'était trop court les WE et m'a prodigué de nombreux conseils en caressant une dernière fois coquette avant de partir prendre le train. La SNCF nous a agrémenté 1h35 de retard. Et Artus m'a dit devant sa maison de là bas de bien faire attention aux poussins qui allaient naitre...

lundi 14 mai 2007

Code code codec

Vivien que ses dix sept ans ne rendent pas toujours facile à décoder à réussiiiiii son code à son deuxième passage. Nous allons pouvoir finir les leçons de conduite et entamer la conduite accompagnée. Bravo mon grand, c'est fête ce soir...

samedi 12 mai 2007

Musique

Florian a fait le concert de son école de musique samedi. Les jeux interdits et Stairway to Heaven qu'il a magnifiquement joué. Cela m'impressionne, la vitesse à laquelle il apprend à jouer de cet instrument difficile. je suis fier de toi mon fils. Dommage que ton petit frère n'ai pas été là pour voir ça. Il n'y aura plus qu'à faire un concert pour lui la semaine prochaine...

Proposition

Madame YEDDOU

Suite à l’audience à la cour correctionnelle du TGI de LURE hier, je vous remercie au cours des débats d’avoir changé de position vis-à-vis de vos propositions de transport précédentes. Et ce allant d’un premier pas dans le sens de l’intérêt d’ARTUS.

Suite aux propositions de mon avocat et du juge, vous avez proposé de prendre vos vendredi après midi pour acheminer ARTUS par train jusqu’à VESOUL à un horaire plus tôt que ceux proposés précédemment. Vous avez reconnu qu’en maternelle, ARTUS pouvait très bien prendre un après midi par mois pour aller voir son papa dans des conditions de voyage normales pour lui.

J’ai moi accepté d’assumer le voyage de VESOUL à LURE à votre place en signe d’apaisement. Parce que j’ai pour VESOUL l’après midi du vendredi des moyens de transport en commun (train ou bus) qui me rendent indépendant du besoin impérieux d’un véhicule comme pour aller chercher ARTUS à l’aéroport de BALE MULHOUSE le vendredi soir. Ces jours là, je prendrai un taxi entre BELVERNE et LURE, puisque même les taxis existent chez nous.

Par ailleurs, vous avez admis devant la cour hier que les horaires d’avion proposés jusqu’à maintenant par vous-même, étaient tardifs pour ARTUS. Il n’est effectivement pas raisonnable de le faire arriver à 23 heure à BELVERNE par le biais de l’avion alors qu’il y a d’autres choix de transports arrivant plus tôt (21h30 par exemple à LURE), quand l’arrêt de la cour de VERSAILLES se soucie autant de la fatigue d’ARTUS au point de m’avoir supprimer plusieurs WE par mois sur ce motif.

Le WE prochain et les trajets suivant, comme cela a été négocié devant le juge, j’irai donc chercher ARTUS à VESOUL. Merci de me dire si le WE de remplacement proposé en place de celui d’aujourd’hui commence le jeudi ou le vendredi, je ne sais pas si l’école fait le pont ou pas. Merci de m’indiquer votre horaire d’arriver à VESOUL. Un premier train arrive à 16h30. L’autre à 18h38. L’horaire de 16h30 serait pour moi plus facile pour les correspondances, faut il encore qu’il vous convienne vis-à-vis de votre travail.

Par ailleurs devant la cour de VERSAILLES, début juin 2007, j’espère que vous n’allez pas remettre en cause les avancées d’hier dont vous avez admis qu’elle étaient dans l’intérêt d’ARTUS. J’espère aussi que vous ne suivrez pas à nouveau les conseils de cet avocat peu brillant, dont les savantes orientations vous ont amené à être condamné hier à deux mois de prison avec sursis et une mise à l’épreuve de deux ans pour non présentation d’enfant.

Devant la cour d’appel, je vais reproposer l’accord amiable que je vous ai soumis en juillet 2006 et auquel vous n’avez pas cru bon répondre, même si en septembre 2006 dans vos déclarations et décembre 2006 dans votre courrier, vous me reprochez de ne pas aller chercher ARTUS à ASNIERES à l’école et donc de ne pas avoir mis en place cet accord amiable auquel par le biais de votre avocat vous avez cru bon de ne pas répondre.

Ma proposition était celle-ci et je la réitère, la cour d’appel, si elle ne peut qu’interpréter sa décision sur les modalités de transport, peu très bien être témoin de notre accord amiable et le valider :

Je propose d’aller chercher Artus le vendredi à l’école comme pendant l’ordonnance précédente. Je ne serai ainsi plus coupé de la scolarité d’Artus et Artus étant accompagné peut dormir pendant le transport en train, puisqu’en confiance avec un parent, ce qui est impossible quant il est accompagné par des inconnus, ce qui augmente d’autant sa fatigue, qui a justement inquiété le juge en appel.

Le dimanche, en fin d’après midi, je mettrai Artus à l’avion à Mulhouse avec un billet réservé et payé par avance par vous même, billet que je retirerai à l’aéroport. Vous constatez que je suis prêt à assumer plus de transport que ne me le demande l’arrêt de VERSAILLES, à condition que cela soit dans l’intérêt de mon fils.

Départ Bâle 18h02(BSL)
Arrivée Paris (CDG) 19:05 dim. 20 mai
Durée : 1 h 3 min

Air France 3287


Il existe aussi un autre horaire arrivant 20h05 à Paris.

Artus aura mangé avant de prendre l’avion et sera lavé donc près à mettre au lit. Il se coucherait donc au maximum autour de 21h30, une fois par mois, ce qui me semble parfaitement raisonnable.

Artus fera ainsi un retour par avion vous avantageant fortement au niveau de vos déplacement personnels et ce dans des horaires non ennuyeux pour lui.

Il est pour nous possible avec lui, de faire des choses intéressantes à proximité de l’aéroport le dimanche après midi ou d’utiliser les transports en commun (train plus navette) sur ces horaires le dimanche, ce qui n’est pas possible le vendredi soir en raison des heures tardives. Aucune possibilité de transport en commun le vendredi soir.

Nous aurons alors le temps de faire quelque chose ensemble tout le dimanche et donc d’avoir un vrai WE. Artus gagne du temps avec ses frères ce qui n’est pas négligeable pour lui. Moi je gagne le dimanche un déplacement qui m’oblige à dormir à PARIS et à prendre un train le lendemain (ce que vous refusiez de faire dans vos prétextes pour ne pas emmener ARTUS à la gare de LURE)

Le voyage redevient du même type pour ARTUS que celui qu’il était à Romans sur Isère, hormis madame YEDDOU, que vous n’avez personnellement plus d’autre transport que celui de l’aéroport à Paris le dimanche soir. Plus de vendredi après midi à prendre au niveau travail. Plus de trains allé et retour pour VESOUL non plus. De plus vous trouvez ainsi une situation particulièrement avantageuse pour vous au vu de votre condamnation d’hier puisqu’elle vous enlève tout risque de non présentation d’enfant supplémentaire puisque j’assumerai personnellement le trajet allé. Faudra t’il encore que vous ne recommenciez pas votre cinéma de 2004 où vous refusiez de payer les voyages retour comme le demandait l’ordonnance de juin 2004 ce qui avait amené votre avocat (pas le dernier, ni l’actuel, celui d’avant) en octobre 2004 a proposer un accord amiable que vous avez choisi de rompre en février 2005

Par ailleurs, le juge hier, qui lui semblait au courrant qu’il existe des samedi libérés par l’éducation nationale, nous a invité par accord amiable dans l’intérêt d’ARTUS à modifier le deuxième WE du mois pour le placer le premier WE du mois, afin que les problèmes d’école du samedi ne se posent pas l’année prochaine. Puisqu’il n’existe aucun samedi libéré le deuxième WE du mois et que le maintient en l’état de ce WE rendrait irréalisable le droit de visite et m’obligerait de fait à retourner une fois de plus devant le JAF. C’est d’ailleurs pour permettre au père de vrai WE que l’éducation nationale a libéré les samedi des premier et troisième WE du mois des écoles faisant classe habituellement le samedi comme à ASNIERES. Je propose donc que le premier WE remplace le WE de droit de visite actuel.

L’argument de la fatigue d’Artus, même s’il a à juste titre inquiété les juges, n’a plus de raison d’être : Nous savons très bien que la fatigue d’ARTUS est sur ces WE avec sa famille paternelle essentiellement liées aux modalités de transport et à la tension que l’enfant subit. Dans un climat s’apaisant, je propose donc que nous puissions reprendre le régime précédent d’un WE tous les quinze jours. Vous me permettriez de rattraper ainsi les WE que vous m’avez fait perdre cette année et au vu du plaisir qu’ARTUS manifeste en venant chez nous, je crois qu’il serait bon que vous lui accordiez de votre propre chef ce qu’il demande.

Voilà en substance ce que je vous proposerai devant la cour d’appel de VERSAILLES début juin. Vous avez donc le choix, je ne vous prends pas en traître, ni au dernier moment :

Vous pouvez reprendre votre guerre via de « brillants » avocats, vous servant d’ARTUS comme d’un moyen de chantage et je serai obligé de saisir un JAF dans un délai extrêmement court, si cette proposition n’est pas validé devant la cour d’appel. Soyez certaine en échange de la force de ma volonté pour vous empêcher d’agir dans cette continuité. J’ai mis dix ans à pouvoir extirper mes aînés des conséquences de ce type de chantage, soyez donc assurée madame de la persévérance de ma résistance dans l’intérêt de mes enfants. Soyez assurez aussi qu’aucune volonté de vengeance à votre égard ne m’anime. Vu votre passif à mon égard si c’était le cas je ne me battrais pas simplement pour voir mon fils dans des conditions normales.

Ou bien, acceptez enfin cette proposition d’accord amiable faite en juillet 2006, qui est avantageuse, pour ARTUS, pour vous-même au vu de vos contraintes et pour moi bien évidement. Même si vous remarquerez qu’elle est bien plus avantageuse pour vous que pour moi en terme de transport. J’y gagne moi en premier lieu, le lien avec la scolarité d’ARTUS ce qui me semble très important. Vous pourrez alors sortir la tête haute de cette période en donnant une autre image à notre fils que celle d’une mère condamné comme vous l’avez été hier.

Veuillez agréer Madame YEDDOU ,mes sincères salutations

vendredi 11 mai 2007

Condamnation provisoire

L’audience aujourd’hui n’a pas été facile.

Une demande de renvoie a d’abord été refusée à madame

Puis le procureur ne connaissant pas son dossier m’a ensuite accusé de mentir et a demander un ajournement. Il a fallu batailler ferme, madame EX2 m’accusant de violence à son égard et de milles maux. La stratégie du tout mensonge de sa part a été continue. Et ce n’est pas facile d’être en face de quelqu’un qui ment à chaque phrase quand la justice n’a pas de temps. Heureusement le juge connaissait le dossier.

Après plus d’une heure de débats vigoureux :

Le tribunal s’est déclaré compétent

Madame EX2 a été condamné à deux mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve de deux ans, pour non présentation d’enfant les WE de septembre 2006 à février 2006 et les vacances de Noël.

Par ailleurs, une négociation a été engagé après que j’ai fait valoir que les voyages en avion étaient tardifs et n’allant pas dans l’intérêt de l’enfant en comparaison des voyages en train.

Madame YEDDOU a proposé de prendre ses vendredi après midi pour amener ARTUS plus tôt à VESOUL dans l’après midi et ainsi prendre un train de retour. Le juge a considéré que la maternelle n’était pas HEC et qu'il pouvait s'absenter une fois par mois le vendredi

Je vais donc perdre le WE qui commence ce soir

Mais j’irai chercher ARTUS plus tôt, le WE prochain. Encore faut il que je sache si le WE commence jeudi ou vendredi. Mais bon…

Un grand pas a été fait au vu de la condamnation pour laquelle je suppose que madame EX2 ne manquera pas de faire appel. Soit elle sera définitive dans dix jours soit après l'appel éventuel de madame

Un grand pas surtout dans l’intérêt d’ARTUS puisque confronté au débat contradictoire sa maman a du admettre que le voyage en avion était plus fatigante que la proposition faite par le juge.

Enfin une discussion où on me parle de l’intérêt de mon fils avant l’intérêt de sa mère. Le problème de cette proposition c’est qu’elle n’est valable que juste en septembre 2007.


Le juge nous a invité à trouver un accord amiable dans l’intérêt d’ARTUS, puisque lui était au courant que le premier WE du mois était libre d’école le samedi et que cela serait plus facile pour la rentrée prochaine. Il a fallu lui raconter le peux de cas que madame EX2 faisait des accords amiables et qu’elle avait refusé une proposition allant dans ce sens cet été.

Le juge a été choqué des différents courriers qui m’arrivent au dernier moment avec obligation d’y répondre. Du courrier que j’ai reçu hier. Et du récit du mois de novembre où même en me présentant à ASNIERES, je n’ai pas pu voir ARTUS…

Madame ayant accepté un aménagement devant le tribunal en prenant ses vendredi après midi pour qu’ARTUS arrive plus tôt. J’espère que la cour d’appel n’ira pas contre l’intérêt de l’enfant en m’imposant des horaires d’avion tardifs qui ne sont faciles ni pour lui ni pour moi.

J’ai moi accepté d’aller chercher ARTUS à VESOUL ,car j’ai pour cela des moyens de transport en commun de VESOUL à LURE et que je peux ainsi prendre un taxi pour LURE quand ma mère ne peut me prêter sa voiture pour assumer la part de voyage que madame refuse de faire.

jeudi 10 mai 2007

L'école en prétexte

Madame YEDDOU

J’ai bien reçu ce jour votre nouveau recommandé qui arrive juste avant le WE.

La semaine dernière vous me disiez le 2 mai qu’ARTUS devait passer le WE du 11 au 13 mai chez moi. Le 5 vous m’écrivez que ce n’est plus le cas :

Vous invoquez une importante réunion samedi 12 mai à l’école Flachat ayant pour objet l’évaluation des enfants dont ARTUS, comme raison pour me faire sauter un nouveau WE. Vous m’indiquez même que les parents doivent accompagner les enfants à cette réunion.

Premièrement: j’aimerai savoir pourquoi je ne suis averti que maintenant, au dernier moment, de cette réunion qui semble à vos yeux si importante à l’avenir de notre fils. Je constate que ni vous ni l’école n’avez pris la peine de m’informer. C’est vrai, qu’à vos yeux, je ne dois pas être un parent pour que vous ne me donniez pas le temps matériel pour m’organiser pour assister à une réunion si importante.

Deuxièmement: je ne vois pas pourquoi la présence d’ARTUS est nécessaire à une réunion d’information des parents sur de futures évaluations. Je ne peux que douter de votre propos. J’imagine assez mal que l’on fasse passer un sorte d’examen aux enfants dans une maternelle Française, qui plus est un samedi, sans même avertir les parents comme le veut la loi. J’imagine assez mal que l’avenir d’ARTUS se jouera à cette fameuse réunion que vous m'annoncez que 2 jours avant son déroulement.

Vous avez donc trouvé un nouveau prétexte pour me faire subir une nouvelle non présentation d’enfant ce WE. Et je dois avouer que vous ne manquez pas de créativité dans ce domaine.

Le WE proposé en remplacement continue de l’être avec mise en place de votre chantage habituel. Soit j’assume une partie du transport qui vous incombe en allant chercher ARTUS à 70 km de chez moi, soit je ne le vois pas. Vous avez choisi cette fois ci un horaire plus raisonnable pour ARTUS ce qui prouve que vous avez le choix et que si vous proposiez des horaires plus tardifs précédemment, c’est en sachant qu’il n’étaient pas raisonnables et que j’étais en obligation de les refuser.

Même en atterrissant à 20h45 à BALE MULHOUSE, ARTUS arrive chez nous 1 heure après l’heure à laquelle il arriverait s’il prenait le train. De plus d’après mes calculs le voyage en avion est pour lui plus long que le voyage en train. Vous avez déclaré en mentant à la police qu’il n’avait qu’une heure de voyage par avion. C’est effectivement la durée du vol. Vous oubliez les 1 heure que vous dites devoir prendre pour aller à l’aéroport (votre courrier de décembre) les 45 minutes au minimum de temps d’embarquement. Les 30 minutes de temps de débarquement et de sorti de l’aéroport, plus l’heure et quart qu’il faut encore pour sortir de l'aéroport et faire de trajet de l’aéroport à chez nous. Soit un voyage qui ne fait pas gagner de temps à ARTUS et qui multiplie les contraintes de notre coté puisque je dois me taper un minimum de 3 heures de voyage pour assumer une partie du transport qui vous incombe et que vous ne voulez faire juste pour des histoires d’argent et de confort personnel avec sur le fond la même volonté continue de nous couper d’ARTUS, tout en jurant que ce n’est pas vrai et en lui disant que c’est moi qui ne veut pas le voir.

Le coup du report du WE, vous nous l’avez déjà fait en septembre 2006, en déclarant ensuite au procureur que c’était moi qui ne voulais pas chercher ARTUS.

Cette nouvelle non présentation n’est qu’une illustration de plus de votre mauvaise foi. Chacun pourra noter le nombre de prétextes que vous prenez pour arriver à vos fins.

D’autant qu’après vérification auprès de l’école aujourd’hui même par téléphone, l’école Flachat me dit qu’un mot d’absence suffit pour qu’ARTUS passe le WE chez nous et que vous n’avez pas été informée le samedi 5 mai date de votre dernier courrier.

Je note par ailleurs, madame YEDDOU, que vous n’avez pas répondu à mes demandes d’informations répétées faites dans les précédents courriers. Vous pouvez continuer à bafouer impunément mon autorité parentale et mon droit à l’information sur ARTUS, mais là encore vous direz encore que vous le faite dans l’intérêt d’ARTUS :

Qui gardait ARTUS pendant que vous étiez à ST MARTIN aux Antilles en novembre 2004 et mars 2005 et que lui était à ASNIERE (92) ?

Quel est le médecin traitant d’ARTUS ?

Le psychologue Dr Bernard De GOEJE vous a orienté vers le CMPP d’Asnières afin qu’ARTUS soit suivit pour ses problèmes d’excitation scolaire, où en êtes vous dans cette démarche ?

Veuillez agréer Madame YEDDOU mes sincères salutations

mardi 8 mai 2007

L'absence

Bonjour Sandrine

Si ARTUS va bien ?
Je n’en sais rien.
Je l’espère.

N’étant pas maître des réactions de sa mère, j’évite de l’appeler trop souvent pour qu’il n’ait pas à subir une trop grosse pression. C'est une auto censure, mais je n'ai pas le choix...

Je suis sensé le voir vendredi, mais nous allons surement subir une nouvelle non présentation d’enfant. Madame met en place ce qu’elle a demandé en appel à savoir me supprimer les WE et dit à ARTUS que je ne veux pas le voir.

Je comprends, ce que peut ressentir ta fille de 17 ans. Je comprends la sincérité de ta demande. Mais peu être est il déjà trop tard...

Rien ne sert de stigmatiser ce père qui visiblement n’a pas appris à l’être. Peu être fait il parti, de ces êtres sans vergogne qui ne s’occupent que de leur nombril. Au féminin comme au masculin, on ne peut rien face à ce type de personne. Mais je ne crois pas que ce soit ce que je perçois entre tes lignes

L’absence d’un enfant est tellement douloureuse, que certains pères, lors des séparations, se réfugient dans la négation de leur paternité pour ne pas souffrir, pour ne pas s’écrouler.

On n’est pas père parce que sa compagne est enceinte. On le devient à la naissance d’un enfant à condition qu’on ait la place de le devenir. Que l’on puisse apprendre à être père. Et ce n’est pas inné, c’est le moins que l’on puisse dire. C’est les mères qui font des hommes des pères, en leur offrant de la place, en les laissant approcher des enfants.

Moi aussi, j’ai failli tout lâcher, sous la violence sociale que je subissais, sous les coups de boutoir de la justice et les fausses accusations et éloignement imposés de mes ex-compagnes.

Pour ARTUS, c’est VIVIEN en sortant du juge des enfants à Marseille qui m’a dit : « Papa, maintenant il faut que l’on retrouve notre petit frère ». Sa mère avait déménagé sans laisser d’adresse. Impossible pour moi de saisir un juge des affaires familiales, car il faut avoir la résidence de l’enfant. Je n’avais plus de nouvelles depuis plus d’un an. Si ARTUS n’avait pas eu de grand frère, je crois qu’il serait aujourd’hui comme ta fille, à se chercher une paternité absente et à en souffrir. Sa mère continuerai de dire ce qu’elle chantait à tous : que je ne m’occupais pas de lui, que je voulais pas le voir. Elle dit actuellement à qui veut l’entendre, que je refuse de le voir les WE, alors qu’elle me fait subir des non présentations d’enfant chaque WE.

Je suis personnellement pour la garde alterné, parce que cela évite d’exclure un des parents et que cela laisse à chacun la place d’apprendre à devenir parent. Cela impose de ne pas s’éloigner dans l’intérêt de l’enfant. Mais n’est ce pas cela le plus important : l’intérêt de l’enfant.

Cela implique de faire des sacrifices personnels au niveau de son travail et de son ambition, certes. Mais peux tu imaginer Sandrine, quels sacrifices j’ai du faire depuis douze ans pour avoir le droit de voir mes fils seulement une fois par mois et souvent moins encore ? Est-ce raisonnable de devoir mettre toute sa vie en suspend pour seulement avoir le droit d’être papa ?

Si dans ma situation, mes ex ont eu l’initiative, c’est notre société qui a décidé de faire des pères des moins que rien ayant avant tout un devoir de carte bleu. Des pères que l’on stigmatise à chaque problème et pourtant à qui l’on n’a jamais laissé la place de devenir père. En France, plus d’un tiers des enfants de couple séparé ne voient plus le parent qui n’a pas la garde, qui est le père dans la majorité des cas. Et ceci, seulement au bout de trois ans de séparation. On peut faire comme beaucoup d’association féminine et dire c’est de leur entière faute. Ces hommes lâches, qui n’assument pas leur paternité. Je fais parti d’eux. J’ai juste eu un peu plus de chance. Au vu de ce que j’ai vécu, je trouve cela un peu facile et je ne crois pas que la ténacité qu’il m’a fallu pour être papa soit donnée à tout le monde, car je n’aurai pas réussi sans une famille et des amis pour me soutenir. J’ai failli tout lâcher de nombreuses fois. J’ai même pensé à en finir. Alors je comprends en parti le père de ta fille qui s’il n’est pas un véritable salopard (il y en a), s’est peu être enfui pour ne pas trop souffrir de ce qu'on lui a interdit.

Pour ta fille, c’est dur, extrêmement dur, parce qu’elle n’y est pour rien. L’absence est un vide qu’il est souvent dur ou impossible à combler. Même avec des rêves et des illusions.

Il y a quelques années j’ai soutenu une jeune femme dans la recherche de son père. Une fois le père retrouvé. Elle m’a dit : « Le plus dur maintenant est de savoir que c’est un mec bien et que j’ai perdu toutes ces années au foyer sans pouvoir le voir… (à cause de l’alcoolisme de sa mère la miss avait été placée, la mère avait fait croire à sa fille et à l’institution qu’elle n’avait pas de père, elle n'a appris l'existence de son vrai père qu'à la mort de sa mère) ». Je lui ai répondu que sa vie était devant maintenant et qu’ils avaient encore le temps de faire de belles choses. Ils ont réussi à se ré adopter.

J’espère que ta fille arrivera à apprivoiser cet homme qui ne sait pas encore être son père. Cela ne sera pas facile. Car le temps merveilleux de l’insouciance est loin. Ce temps si facile de l’innocence quant les enfants rendent gâteux parents et grands parents. Ce temps qui fait, que les parents deviennent chaque jour un peu plus des parents, à condition d'en avoir le temps, la possibilité et l'envie. Un WE de temps en temps, comme l'accorde royalement les juges, est souvent bien insuffisant pour tisser des liens assez forts pour qu’ils résistent aux tests parfois violents de l’adolescence. une fois que la distance a été prise c'est plus difficile. Et cela les juges n'en n'ont rien à faire, les dégâts à moyen terme c'est pas leur problème. de toute façon il n'ont aucun outils pour mesurer les conséquences réelles de leurs décisions...

Pardon pour ma franchise mais des réactions comme la tienne, j'en reçois toutes les semaines. Toutes les semaines la même complainte de mère débordées contre ces pères absents dont on attend qu'ils solutionnent comme par miracle des problèmes d'adolescence de grands enfants qu'ils connaissent à peine. Mon point de vu est certainement orientée par ma difficile expérience personnelle...

Bon courage à toutes les deux

samedi 5 mai 2007

Déjà 17 ans

C'est l'anniversaire de Vivien aujourd'hui
Que le temps passe vite
Il y a dix sept ans c'était un samedi comme aujourd'hui
C'est dans le regard bleu de cette petite chose violacée qui me fixait alors que je lui donnais son premier bain que ma vie a basculé. Ce jour là je suis devenu père. Et cela me donne d'immenses bonheurs. Je suis devenu père pour le meilleur et pour le pire. Impossible aujourd'hui de ne pas penser aux années d'éloignement imposées, à la silencieuse absence qui vous ronge comme une prison sans barreaux et fait de vous un moins que rien. Impossible de ne pas se dire qu'il reste encore un an avant la quille, avant les 18 ans libérateurs qui sonneront le glas des procédures et de la cohorte de stupidité à laquelle on est confronté dès que l'on rencontre le monde judiciaire.
Ce soir on va faire la fête avec l'orchestre du village...

vendredi 4 mai 2007

Marathon judiciaire


Après quatre jours non stop je vois enfin le bout de mes dossiers judiciaires. Jusqu'au prochain épisode. Une centaine de photocopies pour la cour d'appel de Versailles où Mme EX2 m'a convoqué pour une interprétation de la décision de justice.

Elle demande au juge de dire que mon domicile commence à 75 km de chez moi à l'aéroport de BALE MULHOUSE. A aucun moment dans sa demande, elle ne s'intéresse à ARTUS, mais seulement à son confort. Elle déclare que de toute façon, elle ne peut faire autrement car il n'y a pas de gare chez moi, alors qu'il y en a une à douze kilomètres de la maison à LURE, sur la ligne PARIS BALE.
En même temps, il faut lui répondre. Puisque je viens de recevoir une nouvelle lettre AR où elle m'annonce qu'elle enverra ARTUS par avion la semaine prochaine. Si je ne cède pas à son chantage je ne le vois pas.
Le plus surprenant, c'est que la semaine prochaine, elle est convoqué à LURE à 9 heure devant le tribunal correctionnel pour plusieurs non présentation d'enfant. Mais non, elle se sent tellement en toute impunité que le même jour, elle va me faire subir une nouvelle non présentation d'enfant. Je suppose qu'elle va jouer la montre et demander un report.
Par ailleurs, j'ai appris jeudi qu'elle avait du changer d'avocat. Peu être que ma plainte auprès du barreau de Paris a porté ses fruits. Toujours est il que la semaine prochaine, jour de sa convocation devant le TGI de LURE pour non présentation d'enfant, elle va me faire subir une nouvelle non présentation d'enfant.
Après cela il a fallu finir le dossier E-DECK, puis envoyer des pièces au barreau de Valence dont la commission de déontologie a décidé d'enquêter sur les fausses accusations que j'ai subi pendant l'appel à Grenoble de la part de l'avocate de Mme EX1. Une plainte similaire a été portée auprès de l'ordre des avoués puisque avec beaucoup d'élégance, Mme l'avocate accuse l'avoué d'avoir produit les écritures calomnieuses.
J'attends de voir où tout cela va mener, maintenant qu'ils se tirent dessus entre eux...