jeudi 11 février 2016

La douce mélodie du sexisme ordinaire

Extrait de la fin de la conversation. Ce que j'ai vu ce matin au TGI de Rennes c'est une caricature de comportement judiciaire. La dame était très énervée. bouffie de toute la violence qu'elle exprimait lors des audiences dans son bureau où l'on participait de fait vu que la porte restait ouverte. J'ai rarement vu quelqu'un d'aussi mal dans sa peau et aussi méprisante et violente dans son attitude.

J'étais là suite à l'engueulade que j'ai eu avec mon fils cet été. A la suite de laquelle, je l'ai renvoyé chez sa mère. Celle ci l'a poussé à porter plainte. Et vu le niveau de bobard, c'est pas beau à entendre. Mais bon c'est ma faute, après quatorze ans j'ai fini par craquer. Le fait est admis et je le reconnais je n’aurai pas du mettre une rouste à mon fils et le renvoyer chez sa mère sans craquer.  Vu son comportement avant j'aurai même pas du accepter qu'il vienne.

Dès le début de l'entretien avec moi, les propos sexistes, les positions dénuées de toute réflexions ont commencés à pleuvoir. Visiblement elle était là pour mater du salaud. Je vous passe les prémisses de la conversation la fin vaut son pesant de berlingot. J'ai bien entendu admis avoir eu tord d'agir ainsi avec mon fils. Mais j'ai souligné que dans sa déposition il disait que c'était la seule fois en quatorze ans et demi. Ce qui n'excuse en rien le fait d'avoir craqué.

  • Monsieur vous êtes violent, la preuve, la mère vous accuse de violence contre elle.
  • Madame le substitut du procureur, ce n'est pas une preuve.
  • C'est forcement vrai, puisqu'elle vous accuse! Il y avait bien des raisons à ce qu'elle parte!
  • Madame. Elle est juriste, si j'avais levé le doigt contre elle vous pensez bien qu'elle aurait porté plainte.
  • Monsieur, les femmes même juristes ou juges ne portent jamais plainte. C'est toujours comme cela dans les violence conjugales.
  • Donc vu que mon ex est partie sans l'enfant au troisième mois après sa naissance en me laissant l'enfant, je suppose qu'elle le faisait sous la contrainte et parce qu'elle avait peur de moi. Quand elle me l'a ramené ensuite au dix-huitième mois après l'avoir repris au dixième, pour le le confier tout l'été, c'était quoi, toujours de la peur? Ses accusations de violence n'ont commencé que quand elle a disparu sans laisser d'adresse. Ces accusations ne tiennent pas. C'est parce que c'est une femme qu'elle ne peut pas mentir?
  • Monsieur, c'est trop compliqué votre histoire, si elle a fait cela c'est qu'elle avait forcement une bonne raison parce que vous êtes violent. 
  • Madame, je ne m’énerve même pas alors que vous m'accuser sans preuve sur la base de fausses accusations. c'est une sacré preuve d'un caractère violent.
  • Je ne vais pas faire l'enquête. Monsieur vous pouvez partir
  • Et qu'est ce qui se passe après?
  • Je ne sais pas le juge décidera bien de ce qu'il veut faire (très très énervée la dame)


Tribunal de Rennes substitut du Procureur le 11/02/2016.

Il parait que la justice n'est pas sexiste. Oui cela fonctionne aussi comme cela dans les tribunaux. Heureusement que cette dame n'était pas juge. mais imaginez qu'elle qualité de travail elle fournit au parquet et quel type d'avis est transmis au juge. C'est juste pitoyable. je suis tombé une fois de plus sur quelqu'un qui est visiblement pas bien dans sa peau. Comment ils font pour les recruter pour avoir autant de tarés. La justice a certes besoin de moyens, mais c'est pas les moyens qui changeront quelque chose à la bêtise générale.