samedi 29 décembre 2007

Le début vacances

J'ai retrouvé ARTUS un peu plus tôt que ne le désirait sa mère. En arrivant à PARIS je me suis rendu à son logement un peu après midi. Mon droit de visite était à midi. J'attends un peu et je l'appelle vers 13h. Elle me dit que c'est absolument pas normal que je sois là à cette heure là parce qu'elle est au musée avec ARTUS et des amis.

Notre fils à quatre heure de voyage à faire. C'est donc normal qu'elle n'ai trouvé que ce moment là pendant mon droit de visite pour l'emmener au musée avec des amis.

Je lui rappelle que mon droit de visite commence à la moitié des vacances scolaires et que donc je suis en droit d'aller poser plainte.

Puisque c'est comme çà me répond t'elle, ARTUS ne finira pas la visite du mussée et elle raccroche. Vers 14h déboule devant chez elle la Merco dorée de cette chère amie qui figure à ma place dans les personnes à prévenir d'urgence du carnet scolaire de mon fils. Personne elle même divorcée qui refuse de s'entretenir avec moi alors qu'elle ne me connait pas. Il me semblait naturel d'au moins avoir une conversation avec une personne ayant tant d'importance dans la vie de mon fils qu'elle me remplace sur les déclarations scolaires...
Mais mme RIDEL refuse de me parler...

ARTUS est sorti de la voiture comme une bombe. sa mère à juste eu le temps de le rattraper par le col pour obtenir une bise. Elle est comme d'habitude restée à une bonne trentaine de mètre pour éviter d'avoir à me répondre.

ARTUS avait bien compris que sa mère lui avait une fois de plus menti.
Je trouve cela dégueulasse de sa part de prendre ainsi l'enfant en otage et d'agir ainsi. mais que risque t'elle pour quelques heures qu'elle vole de ci de là. Les juges cautionnent tous ces délires...

Avec ARTUS nous avons regagné deux heures ensemble. A quatorze heure, il n'avait pas encore mangé, alors nous nous sommes offert un steak frite. puis nous avons pu prendre un train beaucoup plus tôt que celui initialement prévu. Nous avons gagné une vrai repas en famille avec ses frères et le cousin Baptiste. Nous avons pu ouvrir les cadeaux qui attendaient patiemment sous le sapin. C'est pas grand chose deux heures et demi pour quelqu'un qui à la garde. Mais c'est souvent énorme pour quelqu'un qui ne l'a pas et pour l'enfant qui doit voyager.

Quel étrange comportement pour son enfant de faire en sorte qu'il voyage le plus tard possible quand on lui a imposé la distance qu'il doit assumer... Décidément plus le temps passe moins je comprend son comportement...

vendredi 28 décembre 2007

Demain 16h30

Demain je vais chercher mon fils.
16h30 à la gare de BECON LES BRUYERES ou chez elle, a t'elle décidé.

Pourquoi 16h30 ai je demandé?
C'est dommage au milieu des vacances d'obliger ARTUS à voyager ainsi tard dans la soirée.

Pas de réponse comme d'habitude.

Voici donc sa dernière invention pour faire chier son monde. Autrefois milieu des vacances étaient à midi, maintenant c'est 16h30...

Elle ne manque pas de créativité dans ce domaine, même si elle ne se rend jamais compte que c'est notre enfant la première victime. Moi je ne vais rien dire. Au vu de ce que l'on peut attendre d'un juge aux affaires familiales, ce n'est pas ce genre de petits comportements répètés de non respect de l'autre parent et de l'enfant qui va changer quelque chose...

Mais c'est important d'en témoigner. Je ne crois pas avoir eu un WE sans ce type d'utilisation du pouvoir de mon EX2 depuis deux ans. Forcement avec l'encouragement qu'elle reçoit invariablement de la justice, pourquoi changerait elle?

Artus voyagera le plus tard possible. Et je n'aurai rien à dire...
Elle m'aura volé 4h30 de plus avec mon fils et je ne pourrai rien faire. Là je sens son orgasme...
Merci madame le juge de la 7eme chambre à Nanterre pour votre complicité toute féminine...

jeudi 27 décembre 2007

Les papas = Les mamans


Bonjour à tous.

Témoigner c'est une chose, agir en est une autre.
J'ai décidé il y a quelques temps de rejoint l'association qui milite pour la coparentalité: Les mamans = Les papas ou l'inverse Les papas = Les mamans.

Si vous êtes touché par mon témoignage, je vous invite à nous rejoindre que vous soyez homme ou femme, maman ou papa, grand père ou grand maman... Ce qui m'arrive n'est pas anodin. Ce n'est pas une question de chance ou de hasard. Cela sera même une chance, si rien ne change, si cela n'arrive pas à vos enfants ou petits enfants, neveux ou nièces...
Pour les bien des enfants, la coparentalité effective doit devenir une réalité. Pas seulement à coups de 48 heures par mois...

Je ne changerai pas la justice familiale pour moi, c'est trop tard. Mais j'ai trois fils et pourrai je me regarder dans une glace s'ils leur arrivaient la même chose et que je n'ai rien tenté?

lundi 24 décembre 2007

Joyeux Noël

Joyeux Noël à tous, comme si c'était possible.

Ici nous le fêterons plus tard, quand le petit frère sera là.

Il a déjà fait le sapin, le dernier WE où il est venu.

Nous avons mis le cadeau du village sur ses sabots, juste sous Pluto sur sa branche et Georges pendu par les pieds.

Le maire a considéré que même s'il ne vit pas chez moi, il est bien un enfant de Belverne village des Bois.

J'ai une pensée particulière en ce jour à tous les parents qui ne verront pas leurs enfants. A tous ces enfants que des parents privent indûment du droit d'un lien avec l'autre.

La période de Noël voit chaque année une multiplication des non présentations d'enfant. La très grande majorité reste impunie. Et de lire sur certains forum: "tu n'as pas ton fils à Noël, c'est pas grave mamansolo, tu n'as qu'à faire une non présentation d'enfant, tu ne risques rien, ce n'est jamais puni"

Et des parents, le plus souvent des pères, restent privés de leurs enfants à ce moment. Je fêterai peu être Noël avec mon fils l'année prochaine. L'année dernière nous n'avons pas eu le droit à sa présence. Cette année le jugement est respecté et il est chez sa mère.

L'année prochaine peu être?

dimanche 23 décembre 2007

Bizare Bizare

Article 373-2-11

(inséré par Loi nº 2002-305 du 4 mars 2002 art. 5 V Journal Officiel du 5 mars 2002)

Lorsqu’il se prononce sur les modalités d’exercice de l’autorité parentale, le juge prend notamment en considération :
- 1º La pratique que les parents avaient précédemment suivie ou les accords qu’ils avaient pu antérieurement conclure ;
- 2º Les sentiments exprimés par l’enfant mineur dans les conditions prévues à l’article 388-1 ;
- 3º L’aptitude de chacun des parents à assumer ses devoirs et respecter les droits de l’autre ;
- 4º Le résultat des expertises éventuellement effectuées, tenant compte notamment de l’âge de l’enfant ;
- 5º Les renseignements qui ont été recueillis dans les éventuelles enquêtes et contre-enquêtes sociales prévues à l’article 373-2-12.

C'est pourtant clair au niveau du respect des droits de l'autre.
Mais cela ne concerne que les modalités de l'exercice de l'autorité parentale. Et cela n'est jamais pris en compte pour les modalité d'hébergement même si cela en fait parti. En tout cas je n'ai jamais rencontré un juge aux affaires familiales soucieux de ce point là quand il prenait ses décisions. Le premier pour Artus a écrit peut importe ce qui c'est passé avant et la cour d'Appel de VERSAILLES a repris la même formule. C'est complètement contraire à ce qui est écrit dans le texte ci dessus.

Ainsi on peut ne pas respecter l'autorité parentale de l'autre parent, sans que rien ne vous soit reproché au niveau de la garde et la résidence.

Bizarre vous avez dit bizarre...

L'intérêt de l'enfant

Le juge de la 7eme chambre à Nanterre m'a déclaré à l'audience que les non présentations pour lequel mon ex a été condamné en mai à LURE ne pouvaient constituer un fait nouveau car le juge en correctionnelle ne les avaient pas assez motivées et qu'elles étaient actuellement suspendues d'appel.

Le juge a écrit que c'est les contingences de transport qui avaient amené mon ex à me faire subir des non présentations d'enfant et que donc elle ne pouvait pas être tenu coupable de vouloir me couper de mon fils, d'autant qu'elle me l'a amené pour deux période de vacance sur trois.

Elle a été condamnée pour 6 non présentation d'enfant, celle de mars, la septième ne faisant pas partie du dossier fort mal fait du procureur (erreur sur les dates et les faits, il n'avait visiblement pas lu son dossier)

Que dit la loi:

CODE PENAL (Partie Législative)

Article 227-5

(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)

Le fait de refuser indûment de représenter un enfant mineur à la personne qui a le droit de le réclamer est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende.

C'est vrai que le mot « indûment » permet toutes les approximations et dérives. Le jeu est d'arriver à biaiser au maximum.

Que fait mon ex:

En juriste elle a une position de juriste. Faire les choses à moitié.

D'un coté, elle dit à tous, qu'elle fait tout pour que je puisse voir mon fils.

C'est pour cela qu'en 7 ans (son age) j'en ai été coupé plus de trois ans.

Que sa mère m'a fait subir un éloignement parental grande distance (600 Km)

Qu'elle a déménager sans laisser d'adresse en 2003 obligeant le procureur a lancer une enquête avant qu'enfin un JAF puisse me donner un droit de visite.

Toute l'attitude de quelqu'un qui fait tout pour vous permettre de voir l'enfant.

Pour les non présentations d'enfant c'est la même logique.

L'art de faire les choses à moitié pour passer pour la gentille.

Elle avait à sa charge le voyage allé jusqu'à mon domicile.

Cela semble simple.

Elle prend un billet d'avion pour l'aéroport le plus proche: 102 km de mon domicile. Elle semble donc vouloir transporter l'enfant.

Pour les 102 km restant, elle déclare qu'elle est d'accord pour les prendre en charge, mais ne paye pas. Toujours l'art de dire je fais en ne faisant pas.

Elle envoie ensuite une lettre AR qui arrive le jour ou l'avion doit atterrir. Exigeant dans le courrier une réponse qui ne peut matériellement pas lui être donné. Sans quoi elle ne fait pas partir mon fils.

Le téléphone me direz vous? Avec une juriste seule une trace juridique peut être une preuve. Faut il encore que le téléphone soit branché. Ou que les conditions de voyages (horaires les plus tardifs) soient acceptables.

En novembre 2006 pour montrer sa mauvaise fois, je me déplace jusque chez elle. Cela ne me permettra pas de voir mon fils, non plus.

En février 2007 elle a de toute façon pris un rendez vous chez M DE GODJE psychologue avant de me faire partir sa missive.

Au niveau du transport, elle se comporte comme quelqu'un qui doit faire un voyage mais ne veut pas payer la fin du trajet. Si c'était pour elle, elle resterait planté à l'aéroport. N'arrivant pas à destination.

Vu qu'il ne s'agit pas d'elle, mais de notre fils, c'est facile de le prendre en otage pour que j'assume une partie du transport qui lui incombe. Avec en toile de fond: si tu n'acceptes pas le mode de transport tu ne verras pas ton fils.

Pour moi, non seulement il y a non présentation d'enfant. Mais il y a en plus une utilisation de mon fils comme moyen de chantage pour obtenir de l'argent et que j'assume une partie du transport qui incombe à sa mère.

Ce type de comportement est a lui seul inadmissible et ce d'abord pour l'enfant qui en est l'otage. Mais il est soutenu par le juge aux affaires familiales qui ne faisant rien, l'encourage.

Continuez, continuez, continuez...


J'ai déclarer au juge mardi que je n'utiliserai pas les transports accompagnés.

Je ne sous traiterai pas cette tache et je le ferai moi même quoi qu'il m'en coute. Parce que je trouvais anormal de faire supporter seul à mon fils de sept ans, un éloignement qu'il subit du fait des choix d'éloignement de sa mère. Un éloignement dont il est la principale victime et qui influencera toute sa vie.

Je ne peux pas considérer mon fils comme un paquet que l'on transporte avec accompagnement. C'est le choix que fait sa mère depuis qu'il a quatre ans et je trouve anormal le soutien qu'elle trouve auprès des juges dans ce comportement.

L'intérêt de l'enfant passe ici une fois de plus bien loin derrière l'intérêt de sa mère...

samedi 22 décembre 2007

Audition des enfants

Chaque jour qui avance, mes aînés essaient de remonter la pente.

Ce n'est pas toujours facile et celui qui a le plus de difficulté est celui qui semblait avoir le moins souffert précédemment des maltraitances subies.

Il n'était pas complètement en échec scolaire comme son frère. Et sa fugue à 13 ans semblait être un point de départ pour lui. Mais ses difficultés perdurent encore malgré l'aide d'une psychologue. Comme quoi les enfants les plus touchés par les maltraitances ne sont pas forcement ce qui le montrent ou l'expriment. Et là point d'aide du système judiciaire qui a largement été acteur des maltraitances par le soutien sans faille qu'ils apportaient alors à mon ex.

Nos discussions sont de plus en plus fréquentes à table sur leur passé et régulièrement j'apprends des choses nouvelles, des détails sur ce qu'ils ont vécu. Peu être le contexte de ce que nous vivons pour Artus les fait réagir?


Aujourd'hui ils m'ont raconté les conditions de leur audition par le juge Mme BLOCK en juin 2003 qui exerçait alors au TGI à MARSEILLE.

Nous étions dans le cadre d'une audience à venir pour changement de domicile. Audience obtenue suite à plusieurs lettres de Vivien qui avait 13 ans, au juge aux affaires familiales, pour demander de venir vivre chez moi. Mes fils avaient d'ailleurs pris un avocat qui ne les a jamais défendu et dont ils ont du changer ensuite.

Vivien et Florian ont été reçu par le juge aux affaires familiales ensemble et ont été interrogé en présence et sous pression de leur mère dans le bureau du juge.

A l'audience le 21 juin 2003, le juge me dira que mes fils n'avait pas exprimé une réelle volonté de venir chez moi. Comment l'aurait-il pu en présence de leur mère alors qu'ils vivaient des maltraitances sur plusieurs niveaux?

Le contexte de l'audition était parfaitement illégal. Qu'est ce qui pousse un juge à agir ainsi? Que peut on faire face à de tels comportements?

Tout cela était bien différent de l'audition qu'ils ont eu en novembre 2006 à Valence. Où un autre juge les a reçu individuellement dans son bureau assisté de leur avocat. J'étais moi même resté totalement dans le couloir et parfaitement ignorant de ce qu'ils ont pu dire. Ce qui me semble la moindre des choses.

48 heures par mois

A l'audience mardi, j'ai essayé d'exposer le fait que le rôle d'un parent était impossible à tenir avec seulement 1 WE par mois.

Cette réflexion est née de mon expérience.

7 ans en ne voyant mes fils ainés moins de 48 heures par mois du fait de l'éloignement imposé par leur mère et des décisions stupides des juges successifs.

Dans un contexte de rencontre aussi court:

L'enfant triche ou ment forcement.

Il essaie forcement de vous donner le meilleur de lui même.

Cachant ses difficultés, il se présente sous son meilleur jour.

Sa réponse aux questions sur sa vie chez l'autre parent est: « je ne sais plus, je ne me souviens pas ».

Longtemps mes fils m'ont caché les maltraitances qu'ils subissaient. Ils s'en sentaient d'ailleurs en partie coupable.


Le parent visiteur aussi ment et triche. Bien plus que l'enfant.

Comment ne pas montrer une image parfaite de soi même quand on voit ses enfants aussi peu. Une image qui n'est forcement pas votre réalité, mais qu'une partie de vous même. Il faut déjà apprendre à regagner leur confiance chaque WE. Puis gérer le sentiment d'injustice qui monte avant la séparation inévitable.

Le rapport parent enfant est donc complètement faussé.

Quel place reste il au parent éloigné pour apprendre à le devenir?

Je comprends dans ce contexte que de nombreux parents n'ayant pas la garde et un temps de visite aussi court finissent par tout laisser tomber. Quel place de parent leur a t'on permis d'avoir?

C'est à l'adolescence que les problèmes se posent ensuite. Quand l'enfant rejette le parent gardien et qu'il a du mal à trouver une référence de l'autre parent qu'il n'a connu que sous un angle particulier.

Le défenseur des enfants exprime d'ailleurs sur son site la grande difficulté des adolescent en France.

Le juge mardi n'a pas voulu accéder à ma demande, me disant que l'enfant était trop petit et l'éloignement imposé par sa mère trop grand!!!

Je demandais juste de pouvoir être un père réel et non ce symbole de paternité que l'on n'a le droit de visiter qu'à petite dose.

Moralité on me demandera ensuite, si cela se passe mal, de rattraper les morceaux sans m'avoir donné les moyens de créer un lien réel avec mes enfants.

Ne croyez pas que les juges travaillent pour l'intérêt des enfants. Ce n'est que la façade ou de la théorie bien loin de l'expérience relatée dans ce blog. Ils appliquent le plus souvent des doctrines n'ayant parfois rien à voir avec la loi, sans même avoir le moindre outil qualitatif de vérification de leur travail.

A toutes les mères qui m'écrivent ici en me disant que c'est formidable de voir un père se battre pour ses enfants parce que leur ex a tout laisser tomber:

Qu'avez fait pour qu'il ait une place réel de père?

Que faites vous pour que le comportement des juges change?

jeudi 20 décembre 2007

Paroles de juges

http://www.parolesdejuges.fr/

Je viens de découvrir ce site et d'y ajouter le commentaire suivant à un texte de février 2007 sur les fautes de juges:

Bonjour, je viens de lire cet article et de découvrir ce site.

Je trouve votre initiative courageuse, utile et remarquable.

Je travaille pour mes enfants en tant que citoyen et justiciable à chercher des solutions pour améliorer la justice qui sera bientôt la leur. Je suis heureux de trouver des personnes qui m'offrent un point de vue de l'autre coté du monde judiciaire. Les avocat ne sont pas forcement un bon point de vue tant leur regard est biaisé par leurs rémunérations. Ils sont les premiers bénéficiaires des dysfonctionnements judiciaires...

Vous comparer le juge au monde du travail pour illustrer la différence entre faute et entre guillemets l'incompétence ou l'erreur.

Votre illustration est intéressante mais elle oublie un point essentiel: l' inévitable sanction de la qualité du travail par le contexte de l'offre et de la demande du monde économique.

Le salarié du privé est lié à cela à plus ou moins court terme.

Un employé travaillant mal sera reclassé ou licencié qu'il y ait faute ou non. Une entreprise travaillant mal finira forcement par perdre ses clients à plus ou moins long terme. Des entreprises ferment même sans travailler mal, mais parce qu'elles ne sont pas assez performantes ou créatives.

Je n'attend pas de chasse aux sorcières sur la base de la définition de la faute.

Comme tout citoyen, j'attends surtout d'avoir de ma justice un travail de qualité. Et ce n'est malheureusement pas le sentiment que j'ai après 13 ans d'expérience face à la justice familiale.

Qui dit qualité, dit vérification.

Dit outils d'évaluation des impacts et conséquences des décisions prises.

Implique, information transparence et formation. Les sanctions ne devant venir qu'en dernier recours, mais leur accès devant être transparent...

Je n'ai rien vu de tel dans la justice familiale qui décide pourtant de nos conditions de vie et celles de nos enfants pour des années. Les juges aux affaires familiales font parti des fonctionnaires du service public ayant le plus de pouvoir sur la vie des français et en particulier des enfants.

Pour faire une analogie avec le monde médical:

Le chirurgien opère sur la base d'une étude.

Il vérifie son intervention (normalement)

Des assureurs couvre son travail en terme de risque d'erreur.

La sécu vérifie son travail et comptabilise, puis l'informe en cas de problème.

Le ministère fait des études qui sont ensuite comparées avec d'autres pays.

Cela permet de corriger les problèmes tant au niveau individuel que collectif et d'avoir un système de soins qui fonctionne plutôt bien, même s'il restera toujours perfectible.

Je n'ai jamais vu un JAF vérifier son travail au niveau du résultat ou de la qualité de son travail pour mes enfants. Peu être étaient ils excellents en terme de nombre de décisions rendues? Pour la qualité du résultat ce n'est pas mon expérience. Cela me pose beaucoup de questions sur la responsabilité dans ce contexte. Quelqu'un qui ne vérifie pas son travail est il une personne responsable ou un exécutant?

Avant de parler de Faute ou d'erreurs, peu être faudrait il réfléchir à quels sont les critères de qualité à retenir, pour qu'un jour les Français ne mettent pas la justice en faillite en se passant d'elle.

Lettre au défenseur des enfants

Madame le défenseur des enfants

Ma demande concerne des soins sur mon fils Artus 6 ans.

Mon ex compagne qui a la garde de mon fils a été condamné en mai 2007 pour 6 non présentations d'enfants. Cette décision est actuellement suspendu d'appel.

Dans l'enquête de gendarmerie de février 2007, l'enquêteur contacte le DR Bernard DE GODJE psychologue à bois colombe qui a reçu mon fils un jour où il aurait du m'être présenté. L'adjudant chef Pascal ROSE de la brigade de LURE écrit le 10 février 2007 dans le procès verbal 00220/2007:

Nous prenons immédiatement contact par téléphone avec monsieur DE GODJE Bernard à Bois Colombe, psychologue, au 1 place de la république à BOIS COLOMBES 92270 01 47 84 64 67

Ce dernier nous indique qu'il a effectivement eu en visite ce matin, ARTUS accompagné de sa mère Mme YEDDOU sabine . Il nous déclare que le rendez vous a été pris par madame YEDDOU le mercredi 6 février 2007.

Ils nous déclare également que devant la complexité du dossier, il a dirigé l'enfant et la mère devant une structure psychologique du CMP à ASNIERES.

C'est cette dernière phrase qui m'amène vers vous.

Le CMP n'a jamais eu l'inscription de mon fils à ce jour .

Je n'arrive pas à avoir de double de l'ordonnance du médecin, ni de la mère, ni du médecin et ce malgré une autorité parentale conjointe.

Le juge aux affaires familiale avant hier à Nanterre, m'a répondu que cela n'avait aucune importance, que s'il y avait un problème le médecin aurait saisi le juge des enfants.

Ma question est donc:

Comment puis je faire suivre mon fils par le CMP d'ASNIERES? Le cadre des non présentations d'enfant est à lui seul une maltraitance...

Pourquoi le médecin a fait cette déclaration en gendarmerie?

Il avait vu l'enfant à plusieurs reprises depuis janvier 2007. Il aurait pu déclarer qu'il n'avait pas besoin de suivis, si c'était le cas, et que l'enfant n'avait besoin de rien.

En l'attente de vous lire, veuillez agréer mes respectueuses salutations.

Pas de frères


Le juge m'a déclaré à l'audience, qu'il ne pouvait pas tenir compte du fait que mes fils aînés vivent chez moi parce que ce ne sont pas les frères d'Artus !!!
Il me semble parfois ne pas vivre dans le même monde qu'eux. Comment mes fils ainés peuvent ils prétendre avoir un contact avec ce frère qui n'en serait pas un...
Je vous laisse apprécier, c'est notre justice et nos lois qui sont ainsi...

mardi 18 décembre 2007

Demande de changement de domicile

J'ai fait en juillet une demande de changement de domicile.
Nous passions aujourd'hui, l'audience avait été reporté pour que mon ex puisse répondre.

Le Juge était une fois de plus une femme.
Elle n'avait pas lu ni les conclusions ni les pièces et ne s'en cachait pas.
Elle nous a d'abord demandé les décisions de justice déjà prises.
Les a survolé. Mais sa décision était déjà faite

Concernant les non présentations d'enfant, elle a déclaré que ce n'était un fait nouveau (j'y reviendrai plus tard) et que ma demande de changement devait se baser sur un fait nouveau.

Elle a bien gronder madame quand j'ai raconté la non présentation de novembre 2006. Mais rien ne pouvait changer sa position.

Je n'ai pas eu de réponse au niveau de mes questions concernant le suivis médical d'ARTUS (j'y reviendrai plus tard). J'ai juste enfin officiellement le nom de son médecin traitant.

Ma demande pour avoir plus de temps et de WE a été refusée.

la juge a juste fini par me dire que l'enfant était trop petit et que je n'avais qu'à refaire une demande de changement de domicile dans deux ans et qu'elle ordonnerait alors une nouvelle expertise psychologique...

Si j'ai bien compris, elle ne va pas rendre une ordonnance, pour que je ne puisse pas saisir la cour d'appel, mais va noter les modifications des visites d'ARTUS, comme je l'avais proposé en Juillet 2006 (WE en moins)...

J'attends les écrits pour Janvier.
En fin d'audience, j'ai insister en demandant au juge de lire les pièces. Elle m'a répondu qu'elle n'en avait pas besoin, car elle avait les décisions de justice précédentes...

Ne croyez pas que les juges appliquent la loi. Ils appliquent un dogme bien loin des textes.
Ici le fond est simple, un père ne peut pas s'occuper d'un enfant de moins de 9 ans.
Sauf exceptions rarissimes, une mère aura toujours la garde des enfants quelque soit sont comportement.

Je rappelle que ce n'est pas un juge aux affaires familiales qui m'a permis d'avoir la garde de mes fils...

lundi 17 décembre 2007

Un Kdo

La poste a amené des Kdo comme me dit Florian sur un texto.
Madame ma première ex vient de faire un Kdo de Noël à ses fils.
La démarche est à saluer d'autant qu'elle est nouvelle:
Vivien n'avait pas reçu de cadeau de sa mère depuis Noël 2002
Florian depuis Noël 2003.

dimanche 9 décembre 2007

Avant décollage




Déjà dimanche

Le WE a filé aussi vite que d'habitude entre les travaux de la maison et le sapin de Noël.
Faute de décoration habituelles, c'est les jouets qui se sont retrouvés dans le sapin. De Spiderman à Pluto en passant par les vaches et les dinonicus. tous se sont retrouvés suspendus dans les branches avec des rafias et accompagnés de gâteaux sablés.

"Quoi c'est déjà dimanche?" m'a dit Artus.
"C'est pas vrai on est encore samedi"
"Tu ne savais pas papa que les samedi durent deux jours maintenant"
"De toute façon je ne veux pas partir..."

Musique

Hier soir c'était le premier concert de Florian avec l'orchestre de M Caron. Il est a gauche à coté de le batterie avec la LAG grise. Artus était fier de son grand frère et n'avait d'yeux que pour lui.
Magic Florian est le titre auquel il a été instantanément promu par le petit frêre...

jeudi 6 décembre 2007

Le WE arrive

C'est enfin le WE et je vais chercher ARTUS à l'école.

J'ai remis 94€ dans la case SNCF.
Vous n'avez pas de réduction m'a dit la vendeuse?
Non madame, j'ai trois enfants, mais je n'ai pas le droit à une carte de famille nombreuse, même si c'est précisément l'enfant que je n'ai pas à charge qui m'amène à prendre le train régulièrement...

Demain je reverrai mon fils et ce sera un beau jour de l'attendre une fois dans le mois à la sortie de l'école. De le laisser courir comme dans les films et l'attraper au vol, bras écartés et yeux remplis d'étoiles. Une fois sur les dix fois possibles dans l'année scolaire... C'est si peu

Du coté juridique, je n'ai bien sûr pas reçu les conclusions en réponse de madame. L'audience est dans moins de treize jours. C'est donc tout à fait normal et montre une réelle volonté de discussion de sa part. En appel elle avait posé ses conclusions 3 heures avant la clôture. Ici nous sommes déjà sorti du délai raisonnable permettant une réponse par courrier. de toute façon je m'attends à toutes les bassesses comme les fois précédentes. Si elle était claire, elle respecterait le temps d'un droit de réponse...

J'ai l'habitude, mes deux Ex ont toujours agit ainsi... pourquoi changer puisque dans une certaine mesure ça marche...