vendredi 28 septembre 2007

Les promos reportages

Hier soir j'ai regardé envoyé spécial sur les juges aux affaires familiales...

C'est amusant comme la télé publique par le biais des reportages et des séries est devenu une outil promotionnel pour essayer de changer l'image de ce qui ne fonctionne pas.

On est bercé de série policière avec des fonctionnaires parfaits, à mille lieu de ce qui est la réalité du terrain. C'est du vécu. Voir avant sur le blog les gardes à vu subies pour simplement essayer de porter plainte à propos des maltraitances que subissaient mes fils.

Pour cette émission, j'ai eu le même sentiment. On essaie de nous montrer quelque chose qui n'existe pas réellement. Ou du moins, que je n'ai pas rencontré en 13 ans de procédures.

D'abord il y a le choix du tribunal, qui est un de ceux avec le moins de délai en France. Ou comment prendre le meilleur élève d'une classe, pour vous dire que toute la classe va bien.
Ensuite le choix d'un juge masculin. Sur le terrain ils sont quasiment inexistant (je ne crois pas en avoir rencontré en 13 ans de procédures, tant en première instance qu'en appel)

Ce que j'ai vu hier, c'était une caricature de la réalité et je me demande combien les journalistes ont touché pour faire ce reportage promotionnel. Autant de juges (6 personnes en noir) à une audience dans un grand bureau avec des fauteuils en cuir neufs. D'habitude c'est plutôt un juge et un greffier (quand il est là), des pièces sombres et exigües, des chaises en plastique. Hier cela avait tout de la mise en scène orchestrée pour redorer l'image de notre justice familiale...

Sur le fond par contre, une chose importante a été montrée qui illustre parfaitement l'incapacité de fonctionnement de la "justice" familiale française dans sa doctrine actuelle:

"Le juge ne prend pas parti et décide dans l'intérêt de l'enfant"

Cette phrase qui illustre la doctrine présentée hier, dit en réalité tout et son contraire. C'est là ou le bas blesse, car quand il y a conflit, les parents attendent que les juges tranchent le conflit dans l'intérêt de l'enfant. Mais il n'y a pas de réponses et les conflits perdurent du fait de l'absence de décision tranchés des juges, ou ils sont même encouragés par cette absence de prise de position des juges et se retournent fatalement toujours contre les enfants.

Il n'y a que trois postures parentales en cas de séparation:

Premièrement les parents s'entendent bien, dans ce cas là le juge est parfaitement inutile même s'il est obligatoire.

Deuxièmement le conflit est alimenté par les deux parents.

Troisièmement le conflit est alimenté par un des parents.
En particulier et bien souvent celui qui à la garde de l'enfant ou le pouvoir de l'utiliser comme moyen de chantage.

Dans les deux derniers cas, en ne prenant pas parti, les juges augmentent la situation de crise et mettent en danger l'enfant à plus ou moins court terme. Tout en disant bien sûr qu'ils ont pris les décisions dans l'intérêt de l'enfant.

L'expérience que je relate dans ce blog, en est la plus simple et parfaite expression. Je vis tous les jours les conséquences de cette doctrine purement judiciaire et parfaitement inefficace et destructrice.

Que l'on ne regarde pas le passé pour ne pas alimenter le conflit c'est une chose. C'est en même temps une manière un peu facile de ne pas lire les dossiers.

Mais que l'on devienne autiste au conflit existant, en disant les parents n'ont qu'à s'entendre: c'est du grand n'importe quoi ! Et c'est parfaitement incompatible avec le résultat que l'on tente d'obtenir: à savoir protéger l'enfant.

Que l'on ferme les yeux, comme dans ce que j'ai subi, sur des éloignements volontaires d'enfants ou des enlèvements, sous le prétexte que le passé c'est le passé, cela devient de l'encouragement à la récidive. Et je ne vois pas en quoi cela aide l'enfant au final...

Je suis bien placé pour savoir quelles conséquences, a sur les enfants l'application cette doctrine purement judiciaire. Bien placé pour dire qu'en travaillant ainsi les juges sont inutiles car il ne font qu'empirer le choses au profit de la bourse des avocats (75% de leurs revenus).

Que des médiations familiales seraient plus efficaces, car directement confrontées à la réalité des comportement humains. Et que les juges ne devraient juger (et pas avec la doctrine actuelle) que les situations que les médiations familiales n'arriveraient pas à résoudre et qu'elles seraient obligées d'argumenter.

Il est clair que les juges mettront des années à changer de position, car ils n'ont tout simplement aucun outil d'observation des conséquences de leurs décisions sur le terrain. J'aimerai savoir ce que coute notre justice familiale et l'application à grande échelle de cette doctrine stupide qui veut que quand un parent déconne, personne ne lui dit de s'arrêter, même si c'est au final, au déprimant direct de l'enfant...

Un reportage comme celui d'hier, ce n'est pas du journalisme. C'est plus de l'ordre de la publicité institutionnelle...

mercredi 26 septembre 2007

La déonthologie d'un psychologue

Je viens d'appeler le CMPP d'Asnières sur seine (01 47 93 95 58)
Mon fils n'y est pas inscrit, ni ne figure sur les listes d'attente. Ils me conseillent de vérifier aussi auprès du CMP d'Asnières (01 41 32 24 10). Artus n'a aucune inscription là aussi.

Je rappelle donc le médecin médecin Bernard DE GOEJE de Bois Colombe. Médecin qui avait déclaré en février 2007 à la gendarmerie avoir réorienté Mme mon EX vers le CMPP d'Asnières.
Je me fais recevoir comme le dernier des moins que rien. Il refuse de me donner exactement l'adresse du centre et me dit qu'il n'est plus concerné par le dossier, puis il raccroche.

Je retrouve ici, le comportement banal de la plupart des psy dans ce type de situation.
M DE GOEJE a constater quelque chose d'anormal dans le comportement de la mère. Il l'a réorienté en sachant très bien qu'elle ne ferait rien. Ainsi il se débarrasse du "dossier" comme il l'appelle. Cela fait preuve d'un grand courage médical, puisque quand on l'informe du non suivit de sa demande, sa seule réponse est: "cela ne me concerne plus, je ne m'occupe plus de ce dossier". Ensuite il me raccroche au nez.

Dans le monde des psy ayant gravité autour de mes fils, je n'en ai pas rencontré beaucoup de valable. La plupart se lavent complètement les mains de savoir quels ont été leur action sur les enfants, que ce soit positif ou négatif...
Des irresponsables, ni plus ni moins...

En cas d'urgence

Aujourd'hui, j'appelle Mme RIDEL qui figure en première place des personnes à appeler en cas d'urgence sur les différents documents scolaires de mes fils. Je ne connais pas cette dame qui à ce que j'ai compris amène en plus ARTUS au foot le mercredi.

Cela me semble d'autant plus naturel que je ne figurais pas sur les dit papiers et qu'il me semble normal qu'en cas de problèmes de la mère ces personnes puissent contacter le père.

Ma première ex c'est bien retrouvé à l'hôpital pour un accident vasculaire cérébral, alors qu'elle avait la garde... Personne n'est à l'abri d'un accident. Je parle donc d'expérience...

J'ai laissé un message. Pas de rappel. J'ai essayé de rappelé. La ligne est maintenant coupée...
On verra bien mais je serai surpris qu'elle rappelle...

lundi 24 septembre 2007

Papiers Scolaires

Derrière la porte en verre qui donne sur la cour, Artus jouait avec une petite fille blonde et deux garçons de son age. En m'apercevant il est resté tétanisé.
Qu'est ce qui se passe? Pourquoi mon papa est il là? C'est pas normal!
Au lieu d'avoir son comportement habituel, Artus reste figé dans son manteau rouge. Je passe la porte avec l'autorisation des surveillants et je le rassure.
Bonjour mon fils, je suis ici pour signer des papiers avec la directrice. Retourne jouer je t'aime...

Un demi sourire, une bise et le voilà reparti dans cet autre monde, cette autre vie, dans laquelle si je l'approche je suis un danger, une anormalité, un paria...
Qu'il est dur de sentir la peur de son enfant quand on l'approche. Cette peur construite par l'autre pour vous évincer...

Madame la directrice a été charmante.
En sortant les papiers elle s'aperçoit d'elle même que j'ai été évincé sur les papiers d'urgences. Je ne figure pas sur ces documents officiels. Sont marqués deux amis de la mère et la grand mère qui vit à St BRIEUX. Celle ci est déclarée sous une fausse adresse puisque madame mon ex a mis sa propre adresse à la place.
Je récupère au passage enfin les coordonnées du médecin traitant de mon fils que je réclame depuis plus d'un an.

C'est impressionnant c'est l'inconscience qui se dessine en cas d'accident ou de problèmes de madame. Si elle a un problème, personne n'a de coordonnées pour me prévenir. Ni ses amies ni sa mère, ni l'administration.

Ce type de comportement ne me surprend pas, ma première ex faisait pareil. Et pendant toutes ces années le système scolaire ne s'est absolument pas adapté...

Bureau 2.51

D'abord le trajet à Nanterre, trouver l'annexe du tribunal.
Le bureau 2.51 est un box fermé par des persiennes. Une demi heure d'attente. Dedans une petite dame au cheveux frisés caché derrière son écran. partout des piles de dossiers. Elle est toute seule. dans l'impossibilité complète de recevoir les gens et de répondre au téléphone. Quand je lui apprends que j'ai fait 500 km elle est surprise. Me dit que j'aurai pu tomber sur porte close car sa collègue est en arrêt maladie. Elle me raconte le manque de moyens. Nanterre a fait un bureau de réception spécial pour les personnes se présentant devant le JAF sans avocat. Résultat: 4 mois d'attente au minimum. Et actuellement avec l'absence de sa collègue, il faut compter 6 à 7 mois entre la remise du dossier et une date d'audience.
En cherchant dans une des piles elle finit pa retrouver mon dossier réceptionner le 8 Août. Il est complet et elle m'a promis qu'elle le saisirait en informatique mercredi.
C'est ça la réforme de la justice que nous promet notre chère ministre. Plus que de grands tribunaux avec des bureaux dédié aux citoyens. Sur le papier c'est bien. Dans les faits vu que derrière le bureau il n'y a pas de moyens, c'est encore pire qu'ailleurs.
Nanterre est clairement au niveau humain le pire tribunal dans lequel je suis passé...

mercredi 19 septembre 2007

100000 Volts

Après un super WE toujours trop court. Qui a fini en apothéose avec les cheveux d'Artus dressés par 100000 volts au musée de l'électricité de MULHOUSE. Il a fallu aller prendre l'avion...
Artus était triste de partir et j'avais du mal à le voir ainsi. Ses frères cachaient leur émotion comme ils pouvaient. C'est dur pour eux aussi. J'ai promis à Artus de faire mon possibles pour qu'il vienne vivre chez nous. Il m'a dit: "c'est bien et il faut que tu t'occupes bien de mes poules en attendant".

Depuis son départ je me traine. Déjà 13 ans que je subi ce type d'épreuve et je n'arrive pas à m'habituer à ces départ suivant des moment trop courts. Comment s'habituer.Je me sens en prison. Privé de la plus élémentaire liberté. Spolié d'enfances dont je n'ai eu droit que par petits morceaux éparses. Juste histoire d'avoir la symbolique d'un père enfermé dans sa prison de paternité. Juste histoire de devoir payer des pensions alimentaires. Voleuses d'enfance, elles le sont pour moi, mais aussi pour eux. Par l'absence d'Artus, Florian petit à petit se rend compte de ce que j'ai vécu pendant des années. C'est dégueulasse, m'a t'il dit. Moi je me bas pour faire bouger les choses. Pour que mes garçons ne connaissent pas la même chose. Va expliquer cela à leurs mères, qui utilisent à vil desseins leur pouvoirs sur dimensionné, aux point de devenir des voleuses d'enfance...

samedi 15 septembre 2007

Eliminer


Le cahier scolaire d'ARTUS commençait ainsi.
Il a été rempli par la maman et on peut y constater que tout simplement je n'y existe pas.
Personne à prévenir en cas d'urgence: surtout pas moi...
C'est l'illustration imagée de comment on élimine un père de la vie d'un enfant.
D'abord on lui fait subir un éloignement parentale de quelques centaines de kilomètres afin qu'il ne soit pas trop près. Ensuite on demande au JAF qu'il n'est que le minimum de WE.
En appel à VERSAILLES, la demande de madame était que je n'ai aucun WE.
Enfin, on fait en sorte que les écoles aient le moins d'informations possible sur le père.
Ma première ex déclarait que l'on m'avait enlevé l'autorité parentale et personne ne vérifait.
Ici simplement madame omet de m'inscrire sur les papiers scolaires. Ne m'informe pas des réunions d'information ou mieux m'informe après (c'est plus sûr).
J'ai donc modifié l'entête du cahier de liaison comme suit et j'ai pris rendez vous avec l'école afin qu'il aient mes coordonnées.
Tout cela à un but: couper le mieux possible le père de la scolarité de l'enfant pour pouvoir ensuite l'accuser sur ce point. Malheureusement souvent les écoles deviennent complice de ces attitudes. C'est pourquoi je n'ai jamais été invité ou informé des fêtes de l'école de mes enfants.
Je n'était certainement pas le bien venue. Il faut dire que l'image de mère parfaite de ces femmes "abandonnées par de méchants hommes" en dépend...

Si l'école doit appeler en cas d'urgence, il est choquant pour moi, que les deux parents ne soient pas informés... pour d'autres cela semble si naturel

vendredi 14 septembre 2007

Le WE

Madame m'a donné les papiers pour le retour en avion dimanche juste à la sortie de l'école. Enfin...
Après nous avons vu la maîtresse et la directrice. Beaucoup d'informations...
Puis le train de retour et les maisons qui défilent avant d'être remplacées par de vaste campagnes. Les places réservées n'existaient pas, le train était bondé, je déteste la SNCF. Et plus j'ai l'occasion de prendre le train en Suisse, plus je déteste ce soit disant "service publique" du transport à la Française. Enfin nos arbres, les deux grands frères qui dorment déjà. Coquette et sa nouvelle couvée éclose il y a deux jours. 5 poussins noirs et trois jaunes dont un avec une tache noire sur le derrière. C'est bon d'être chez soi avec ses trois fils. Un si court WE. 48 heures ou 2880 minutes seulement. Je regarde ARTUS dormir pour en perdre le moins possible...
C'est beau mon fils qui dort après avoir régardé la voie lactée si belle ce soir. Il dort avec un petit sourrire sur les lèvres...

jeudi 13 septembre 2007

Et c'est reparti pour un tour

Madame YEDDOU

Je viens de recevoir votre proposition par le biais de votre avocat.
Après un an d'attente sans réponse de celle que je vous ai fait en juillet 2006 et qui me semblait honnête.

Je constate qu'à nouveau, votre intérêt personnel prime bien avant celui d'ARTUS.

J'avais demandé, à aller chercher ARTUS à l'école, pour pouvoir avoir un contact avec sa scolarité.
Je constate que cette demande n'a pas reçu d'écho et que vous avez repris les même chantages que ceux de l'année dernière au niveau de son transport. Si je n'assume pas physiquement une partie du transport qui vous incombe à votre place, je ne verrai pas mon fils comme l'année dernière.

J'avais demandé, à voir ARTUS deux fois par mois le WE, comme quand il était plus petit, car je pense à l'avenir et je sais d'expérience qu'une paternité réelle ne peut s'assumer avec un petit de WE de temps en temps. Vous me le refusez, c'est bien dommage pour notre fils.

Votre avocat propose même que nous allions demander une homologation de façon conjointe auprès du juge aux affaires familiales. Je suis au regret de vous dire, que face à vos voltes faces, j'ai déjà saisi le juge aux affaires familiales de Nanterre pour demander un changement de domicile d'ARTUS afin qu'il arrête de vous servir de moyen de chantage et qu'il ne soient plus en prise à vos mensonges permanents. Je l'ai fait conformément à ce que je vous avais annoncé il y a plusieurs mois, face à vos voltes faces.

Pour les WE libérés, je m'en tiens à ce que je vous ai proposé précédemment dans l'intérêt d'ARTUS.
Il est étonnant que pour ce simple aménagement dont vous convenez qu'il est dans l'intérêt d'ARTUS, il vous soit nécessaire de passer et par un avocat et par un juge aux affaire familiale !!!

N'ayant pas respecté l'ordonnance de 2004, ayant rompu unilatéralement l'accord amiable proposé par votre avocat en 2005, ayant ensuite été provisoirement condamné à 7 non présentations d'enfant en 2006 et 2007 par le tribunal correctionnel de LURE suite à l'ordonnance de juin 2006, on peut légitimement se demander à quoi vous servirai une décision de justice de plus, qu'au premier prétexte vous feriez voler en éclats comme les précédentes.
vous pouvez d'ailleurs féliciter votre avocate d'avoir trouvé en votre personne une très bonne cliente, à moins que vous n'en changiez comme les précédents sous moins d'un an...

Par ailleurs comme mainte fois demandé précédemment:

"J'attends toujours vos réponses par rapport à mes questions concernant vos absences aux Antilles pendant qu' ARTUS est à ASNIERES à l'école avec interdiction d'en parler, le nom et les coordonnées de son médecin traitant que vous me refusez depuis plus d'un an même quand vous l'amenez chez moi avec de la fièvre comme aux vacances de février 2007, et ce que vous comptez faire suite à la réorientation vers le Centre Médico Psychologique d'Asnières que vous a conseillé le psychologue que vous avez consulté pour ARTUS en février 2007."

Veuillez agréer, madame YEDDOU, mes sincères salutations

A les farceurs

Après une heure de patience le 01 40 97 14 80 fini par répondre. Une charmante dame m'explique qu'il y a erreur car c'est le service des requêtes immobilières et qu'il faut rappeler le standard pour avoir le numéro des requêtes JAF.
Au standard pour avoir le numéro des requêtes JAf on me demande si je suis avocat.
Je finis par obtenir le numéro 01 40 97 12 26, qui bien sûr ne répond pas mieux que les précédents...

Après 5 minutes cela retombe automatiquement sur le standard...
il n'y a plus qu'à ressayer demain...

Service des requêtes civiles Nanterre

Le standardiste m'a avoué que le standard du TGI ne fonctionnait pas.
C'est pas mal pour le deuxième tribunal de France...

Il m'a donc donné deux numéros directs pour le service des requêtes civiles:
Le 01 40 97 14 80 et le 01 40 97 14 54
Après 5 minutes de sonneries dans le vide, la ligne raccroche automatiquement ou bascule sur le standard.

C'est toujours moins cher que des 25 minutes de répondeurs, mais pas plus efficace...

Après une demi heure d'essai le standard me demande de rappeler plus tard...

Douce France, cher pays de mon enfance, baignée de tant d'insouciance...

mercredi 12 septembre 2007

La mauvaise foi

"Il ressort du dispositif, comme je le pensais, que l'accompagnement d'Artus ne s'entend pas comme d'un accompagnement personnel, mais d'un accompagnement financier de porte à porte, pour ce qui me concerne du trajet Aller."

Madame m'écrit en ces mots et pourtant elle vient pourtant d'être débouté par la cour d'appel et condamnée aux dépends. Mais bon quand la mauvaise fois n'a pas de limite, on peut dire que l'on avait raison, même apprès avoir été débouté de l'ensemble de ses demandes...

Je lui réponds et elle me déclare qu'elle est prête à financer les trajet au tarif fiscal du véhicule que j'utilise pour faire pour elle, la fin du trajet qui lui incombe entièrement, selon l'ordonnance.

Je lui envoie donc un relevé des kilomètres parcourus depuis l'arrêt de la cour de VERSAILLES en 2006. Il y en a 952 pour ma pomme selon Via Michelin en plus des trajets retours.

La réponse du jour:

Je devrai recevoir un chèque à titre de "provision" (donc pas l'ensemble du trajet) sur le trajet que je dois effectuer pour elle dimanche prochain jusqu'à l'aéroport qui est à 101 km de chez moi selon Via Michelin. J'attends de savoir quel est le montant du chèque à venir.

Mais bien sûr aucun engagement en ce qui concerne les trajets qu'elle m'a obligé de faire à sa place en utilisant mon fils comme un moyen de chantage même si le juge en relecture à préciser à nouveau que le voyage s'entendait de porte à porte (avant c'était de domicile à domicile).

Ce qui est amusant c'est que depuis un an elle me fait chanter sur sa partie de transport tout en disant qu'elle veut bien l'assumer financièrement. Qu'aujourd'hui, elle ne s'engage à payer qu'une partie du prochain trajet...

Que, si je ne me plie pas à ses désirs, je ne verrai pas mon fils comme elle me l'a écrit et fait à plusieurs reprises l'année dernière, tout en clamant à qui veut l'entendre que c'est moi qui ne voulais pas le voir.

Comme quoi, on ne risque pas grand chose en France en prenant son propre fils en otage (quand on est une mère aimante bien sûr)...

Ah! mon fils qu'il n'est pas facile d'être ton père... et qu'elle énergie il faut avoir pour le rester...

Si je ne payais pas ou n'assumais pas une partie du trajet qui n'incombe, j'aurai déjà perdu le droit de voir mon fils et j'aurai eu la visite répétée des forces de polices...

Quand dans le même cadre de loi, un père ne paye pas deux mois de pension alimentaire, il est lui condamné à de la prison ferme dans 95% des cas.

Le répondeur du TGI

Après 25 minute d'attente au standard du Tribunal de grande instance de Nanterre, l'opératrice qui devait me répondre dans quelques instants, comme le répétait la voix mielleuse de la machine, a enfin décroché. 25 minute c'est le temps habituel que je perds pour obtenir une réponse sur la ligne du tribunal dont le numéro est dans les pages jaunes. Ne pas répondre est surement un moyen comme un autre de gérer les appels.

Je demande alors à avoir le service des requêtes bureau machin.
"Le service des requêtes est fermé le mercredi matin, merci de rappeler plus tard..."
Après insistance (d'habitude cela a déjà raccroché), j'apprends qu'il faut appeler entre 9h30 et 12h le lundi, mardi, jeudi ou vendredi matin. Ouf! enfin de l'information du deuxième plus grand tribunal de France. Cette fois enfin, on ne m'a pas passé un numéro n'existant pas ou renvoyer vers une boite vocale qui vous demande de rappeler le standard. Tout un poème...
Ma demande concerne une information sur le dossier que j'ai posé début Juillet en modification de la garde d'ARTUS.

Il m'a d'abord été renvoyé pour me demander si j'existais et si mon fils était encore vivant et si c'était bien le mien. Des fois que je demande une modification pour un enfant n'existant pas.
Ce que ne m'avait, bien sûr pas demandé, la cour d'appel de VERSAILLES.
Je complété le dossier et l'ai renvoyé dès réception. Ils l'ont reçu le 8 août selon le recommandé.
Depuis, plus de nouvelles et ce simplement pour avoir une date d'audience auprès du juge aux affaires familiales...

Et notre chère ministre Rachida DATI qui nous dit que cela ira mieux quand nous n'aurons que des grands tribunaux comme ceux de Nanterre...
C'est vrai qu'avec plus de deux mois pour obtenir une date d'audience, elle fatiguera tellement les justiciables qu'ils n'auront plus besoin de passer en justice. On peut appeler cela une méthode efficace pour faire des économies...

Faut pas s'étonner ensuite si Amnestie internationale dit depuis dix ans que la France a une des pire justice d'Europe...

lundi 10 septembre 2007

Soeur Anne

Appelant le greffe du tribunal de grande instance pour la septième fois depuis mai, j'apprends:
Que la décision a été enfin écrite, mais qu'il ne me l'on pas envoyé parce que madame fait appel de sa condamnation.
Ici on peut constater que les victimes sont toujours moins informées que les coupables.
Que si je veux avoir un double il faut que j'écrive car malgré mes nombreux appels à l'unique greffe du tribunal, personne n'a noté que je voulais être informé...
Bon, ils m'ont ensuite une nouvelle fois promis de m'envoyer le document...

mercredi 5 septembre 2007

Arrêt 435 Cour d'Appel de VERSAILLES

Madame la maman d'ARTUS avait demandé en juin que mon domicile s'entende à partir des gares de VESOUL ou de l'Aéroport de BALE MAULHOUSE. Procédure visant à minimiser son implication dans les non présentations d'enfants.

Le juge déboute madame dans ses demandes et la condamne au dépends.

"Considérant qu'il n'y a donc ni à retrancher ni à ajouter à la décision entreprise et qu'il est indifférent que madame trouve cette sujétion lourde"

OUF, la juge n'a pas modifié l'arrêt de juin 2006 dans le sens que lui demandait madame...