jeudi 29 mai 2008

Saisir la HALDE

Ce matin j'ai saisi la HALDE pour discrimination en ces termes:

Le 18 décembre 2007 à l'annexe du TGI de Nanterre.

Je suis reçu pour une audience devant le juge aux affaires familiales, Mme Stéphanie JESKE. Le greffier était absent ce qui est d'ailleurs illégal.

En fin d'audience, Mme Stéphanie JESKE déclare, qu'il est inconcevable qu'un père puisse avoir la résidence principale d'un enfant de moins de dix ans et que je n'ai qu'à recommencer ma demande dans deux ans!!!

Les lois ne présentant pas de dispositions de ce type, d'aucune sorte, cette position est parfaitement sexiste. Elle est usuelle dans la justice française au vu du peu de pères obtenant la garde de leurs enfants en France. Moins de 2% de pères obtiennent la résidence principale quand la mère n'est pas d'accord.

Le juge a prétexté qu'il n'y avait pas de faits nouveaux dans le dossier. Pourtant, mon ex-compagne venait d'être condamnée pour sept non-représentations d'enfant. Et malgré les demandes d'un psychologue clinicien ayant fait sa déclaration en gendarmerie et par lettre recommandée, je n'arrive pas à faire suivre mon fils, parce que sa mère s'y refuse. Nous subissons en plus un éloignement parental imposé par la mère de 600 km.

Un deuxième fait de discrimination concerne mes fils ainés issus d'une première union. Le juge a dit à l'audience qu'il ne pouvait en tenir compte de leur existence dans sa décision, car ils n'étaient pas les frères de l'enfant concerné par la demande de changement de domicile. En réponse à mon fils cadet, le défenseur des enfants lui écrit qu'au vu de la loi, il ne peut être fait de distinction entre les frères et les demi-frères. Mme JESKE a donc agi de façon parfaitement discriminatoire et illégale pour ce point aussi, puisque le droit français demande au juge de ne pas scinder les fratries sauf cas de force majeure.

7 commentaires:

curly a dit…

Bonjour, je vois que vous traversez une période difficile et je vous souhaite du succès dans vos démarches!
J'ai moi même un ami qui se sépare de sa femme, ils ont 3 enfants de moins de 6 ans.
Sa femme est très en colère, et le père a peur d'un syndrome d'aliénation parental...
Avec le recul que vous avez, auriez vous des conseils à lui donner afin d'éviter tout cela?

Unknown a dit…

bonjour curly et bon courage pour votre ami qui aura besoin de tout votre soutien. Le meilleur moyen d'éviter le syndrome d'aliénation parentale est d'arriver à garder un lien authentique et régulier avec les enfants. Les mensonges se retournent alors souvent contre leurs auteurs (pas toujours). Malheureusement trop de mères sont soutenu dans l'éloignement parental qui est souvent un acte accompagnant la volonté de rupture des liens de l'enfant avec l'autre parent. Si le lien est régulier, il ne faut pas s'inquiéter et vivre avec l'enfant. Il fera seul la part des choses...

razmo a dit…

Tous mes voeux de réussite dans vos démarches.

Mes félicitations également de lutter contre l'inacceptable.

Ces propos féministes et sexistes n'ont pas leur place dans les tribunaux.

Bravo et bonne chance

Unknown a dit…

Merci ramzo

lili a dit…

Bonjour, je suis féministe et par conséquent scandalisée par toute forme d'inégalité entre hommes et femmes. La mère serait supérieure au père ?? Et puis quoi encore...
Avez-vous essayé de vous faire aider par des associations pour le droit des pères ?
2 de mes amis ont fini, avec cette aide, par obtenir la garde alternée de leurs enfants, malgré de 1ers jugements en faveur des mères et l'avis contraire de celles-ci.
Bon courage !

Unknown a dit…

Merci Lili
C'est vrai que les propos de cette juge étaient sexistes et non féministe, merci de le rappeler...
Les vrais féministes devraient effectivement nous soutenir dans ce combats qui est celui de l'égalité homme femme. Dire aux hommes, vous êtes incapables de vous occuper d'enfants, vous êtes juste là pour gagner de l'argent et payer, entraine des conséquences indirectes sur le monde du travail, en particulier dans l'encadrement. Les hommes au boulots, les femmes à la maison reste une façon trop commune de penser. S'il y avait plus d'hommes à la sortie des écoles, il y aurait aussi plus de place au travail...
Dans le cadre d'un grand éloignement, les associations de père sont désarmés. C'est aussi pourquoi je témoigne ici...

Unknown a dit…

Réponse à la cloture de mon dossier par la Halde saisie pour discrimation père-mère dans la procédure de divorce.

Suite à votre courrier de clôture, je ne peux m’empêcher de vous faire remarquer qu’il ne suffit pas de reconnaître, les limites de votre compétence pour vous débarrasser du problème.
Ce serait un déni du rôle de la HALDE de ne traiter que les discriminations situées hors du champ de la Justice, déni qu’il conviendrait de dénoncer.
Il ne suffit pas de s’abriter derrière la définition légale de la discrimination pour s’interdire tout champ exploratoire des discriminations naissantes, issues de la judiciarisation de la vie familiale.
Une telle attitude vous évite de vous confronter à votre principal client, la Justice. C’est trop facile.
La judiciarisation de la vie familiale qui envahit nos prétoires, est un phénomène de mode avec sa cohorte de tabous.
Il fait mauvais être dans le rôle du mâle par les temps qui courent. La Justice se voulant seule juge de son incurie, la discrimination envers le sexe fort va bon train.
Un juge est un être humain plein de préjugés. Il est même peut être plus sensible que les autres, à la pression médiatique qui dit qu’en tout homme, un violent sommeille. De nos jours, il vaut mieux être un vrai criminel qu’un mari déchu, car ce dernier est coupable aussitôt qu’il se retrouve devant le juge, même s’il est victime d’une dénonciation calomnieuse.
Il serait urgent de mettre en place une cellule de réflexion sur les dégâts résultant de cette judiciarisation inconvenante de la vie familiale.
Instituons en lieu et place d’une justice partiale, les soins qu’il convient d’apporter à une famille déchirée, en redonnant un rôle primordial aux psychologues, voire aux psychiatres pour traiter ce qui nous touche au plus profond de notre chaire bien malade.
Et tant pis pour le gagne-pain de ces légions d’avocats incompétents,et de ces juges persuadés d’agir pour le bien des enfants, souvent incapables de rendre un jugement « gagnant-gagnant » de la rupture du couple.
Tim