samedi 12 mai 2007

Proposition

Madame YEDDOU

Suite à l’audience à la cour correctionnelle du TGI de LURE hier, je vous remercie au cours des débats d’avoir changé de position vis-à-vis de vos propositions de transport précédentes. Et ce allant d’un premier pas dans le sens de l’intérêt d’ARTUS.

Suite aux propositions de mon avocat et du juge, vous avez proposé de prendre vos vendredi après midi pour acheminer ARTUS par train jusqu’à VESOUL à un horaire plus tôt que ceux proposés précédemment. Vous avez reconnu qu’en maternelle, ARTUS pouvait très bien prendre un après midi par mois pour aller voir son papa dans des conditions de voyage normales pour lui.

J’ai moi accepté d’assumer le voyage de VESOUL à LURE à votre place en signe d’apaisement. Parce que j’ai pour VESOUL l’après midi du vendredi des moyens de transport en commun (train ou bus) qui me rendent indépendant du besoin impérieux d’un véhicule comme pour aller chercher ARTUS à l’aéroport de BALE MULHOUSE le vendredi soir. Ces jours là, je prendrai un taxi entre BELVERNE et LURE, puisque même les taxis existent chez nous.

Par ailleurs, vous avez admis devant la cour hier que les horaires d’avion proposés jusqu’à maintenant par vous-même, étaient tardifs pour ARTUS. Il n’est effectivement pas raisonnable de le faire arriver à 23 heure à BELVERNE par le biais de l’avion alors qu’il y a d’autres choix de transports arrivant plus tôt (21h30 par exemple à LURE), quand l’arrêt de la cour de VERSAILLES se soucie autant de la fatigue d’ARTUS au point de m’avoir supprimer plusieurs WE par mois sur ce motif.

Le WE prochain et les trajets suivant, comme cela a été négocié devant le juge, j’irai donc chercher ARTUS à VESOUL. Merci de me dire si le WE de remplacement proposé en place de celui d’aujourd’hui commence le jeudi ou le vendredi, je ne sais pas si l’école fait le pont ou pas. Merci de m’indiquer votre horaire d’arriver à VESOUL. Un premier train arrive à 16h30. L’autre à 18h38. L’horaire de 16h30 serait pour moi plus facile pour les correspondances, faut il encore qu’il vous convienne vis-à-vis de votre travail.

Par ailleurs devant la cour de VERSAILLES, début juin 2007, j’espère que vous n’allez pas remettre en cause les avancées d’hier dont vous avez admis qu’elle étaient dans l’intérêt d’ARTUS. J’espère aussi que vous ne suivrez pas à nouveau les conseils de cet avocat peu brillant, dont les savantes orientations vous ont amené à être condamné hier à deux mois de prison avec sursis et une mise à l’épreuve de deux ans pour non présentation d’enfant.

Devant la cour d’appel, je vais reproposer l’accord amiable que je vous ai soumis en juillet 2006 et auquel vous n’avez pas cru bon répondre, même si en septembre 2006 dans vos déclarations et décembre 2006 dans votre courrier, vous me reprochez de ne pas aller chercher ARTUS à ASNIERES à l’école et donc de ne pas avoir mis en place cet accord amiable auquel par le biais de votre avocat vous avez cru bon de ne pas répondre.

Ma proposition était celle-ci et je la réitère, la cour d’appel, si elle ne peut qu’interpréter sa décision sur les modalités de transport, peu très bien être témoin de notre accord amiable et le valider :

Je propose d’aller chercher Artus le vendredi à l’école comme pendant l’ordonnance précédente. Je ne serai ainsi plus coupé de la scolarité d’Artus et Artus étant accompagné peut dormir pendant le transport en train, puisqu’en confiance avec un parent, ce qui est impossible quant il est accompagné par des inconnus, ce qui augmente d’autant sa fatigue, qui a justement inquiété le juge en appel.

Le dimanche, en fin d’après midi, je mettrai Artus à l’avion à Mulhouse avec un billet réservé et payé par avance par vous même, billet que je retirerai à l’aéroport. Vous constatez que je suis prêt à assumer plus de transport que ne me le demande l’arrêt de VERSAILLES, à condition que cela soit dans l’intérêt de mon fils.

Départ Bâle 18h02(BSL)
Arrivée Paris (CDG) 19:05 dim. 20 mai
Durée : 1 h 3 min

Air France 3287


Il existe aussi un autre horaire arrivant 20h05 à Paris.

Artus aura mangé avant de prendre l’avion et sera lavé donc près à mettre au lit. Il se coucherait donc au maximum autour de 21h30, une fois par mois, ce qui me semble parfaitement raisonnable.

Artus fera ainsi un retour par avion vous avantageant fortement au niveau de vos déplacement personnels et ce dans des horaires non ennuyeux pour lui.

Il est pour nous possible avec lui, de faire des choses intéressantes à proximité de l’aéroport le dimanche après midi ou d’utiliser les transports en commun (train plus navette) sur ces horaires le dimanche, ce qui n’est pas possible le vendredi soir en raison des heures tardives. Aucune possibilité de transport en commun le vendredi soir.

Nous aurons alors le temps de faire quelque chose ensemble tout le dimanche et donc d’avoir un vrai WE. Artus gagne du temps avec ses frères ce qui n’est pas négligeable pour lui. Moi je gagne le dimanche un déplacement qui m’oblige à dormir à PARIS et à prendre un train le lendemain (ce que vous refusiez de faire dans vos prétextes pour ne pas emmener ARTUS à la gare de LURE)

Le voyage redevient du même type pour ARTUS que celui qu’il était à Romans sur Isère, hormis madame YEDDOU, que vous n’avez personnellement plus d’autre transport que celui de l’aéroport à Paris le dimanche soir. Plus de vendredi après midi à prendre au niveau travail. Plus de trains allé et retour pour VESOUL non plus. De plus vous trouvez ainsi une situation particulièrement avantageuse pour vous au vu de votre condamnation d’hier puisqu’elle vous enlève tout risque de non présentation d’enfant supplémentaire puisque j’assumerai personnellement le trajet allé. Faudra t’il encore que vous ne recommenciez pas votre cinéma de 2004 où vous refusiez de payer les voyages retour comme le demandait l’ordonnance de juin 2004 ce qui avait amené votre avocat (pas le dernier, ni l’actuel, celui d’avant) en octobre 2004 a proposer un accord amiable que vous avez choisi de rompre en février 2005

Par ailleurs, le juge hier, qui lui semblait au courrant qu’il existe des samedi libérés par l’éducation nationale, nous a invité par accord amiable dans l’intérêt d’ARTUS à modifier le deuxième WE du mois pour le placer le premier WE du mois, afin que les problèmes d’école du samedi ne se posent pas l’année prochaine. Puisqu’il n’existe aucun samedi libéré le deuxième WE du mois et que le maintient en l’état de ce WE rendrait irréalisable le droit de visite et m’obligerait de fait à retourner une fois de plus devant le JAF. C’est d’ailleurs pour permettre au père de vrai WE que l’éducation nationale a libéré les samedi des premier et troisième WE du mois des écoles faisant classe habituellement le samedi comme à ASNIERES. Je propose donc que le premier WE remplace le WE de droit de visite actuel.

L’argument de la fatigue d’Artus, même s’il a à juste titre inquiété les juges, n’a plus de raison d’être : Nous savons très bien que la fatigue d’ARTUS est sur ces WE avec sa famille paternelle essentiellement liées aux modalités de transport et à la tension que l’enfant subit. Dans un climat s’apaisant, je propose donc que nous puissions reprendre le régime précédent d’un WE tous les quinze jours. Vous me permettriez de rattraper ainsi les WE que vous m’avez fait perdre cette année et au vu du plaisir qu’ARTUS manifeste en venant chez nous, je crois qu’il serait bon que vous lui accordiez de votre propre chef ce qu’il demande.

Voilà en substance ce que je vous proposerai devant la cour d’appel de VERSAILLES début juin. Vous avez donc le choix, je ne vous prends pas en traître, ni au dernier moment :

Vous pouvez reprendre votre guerre via de « brillants » avocats, vous servant d’ARTUS comme d’un moyen de chantage et je serai obligé de saisir un JAF dans un délai extrêmement court, si cette proposition n’est pas validé devant la cour d’appel. Soyez certaine en échange de la force de ma volonté pour vous empêcher d’agir dans cette continuité. J’ai mis dix ans à pouvoir extirper mes aînés des conséquences de ce type de chantage, soyez donc assurée madame de la persévérance de ma résistance dans l’intérêt de mes enfants. Soyez assurez aussi qu’aucune volonté de vengeance à votre égard ne m’anime. Vu votre passif à mon égard si c’était le cas je ne me battrais pas simplement pour voir mon fils dans des conditions normales.

Ou bien, acceptez enfin cette proposition d’accord amiable faite en juillet 2006, qui est avantageuse, pour ARTUS, pour vous-même au vu de vos contraintes et pour moi bien évidement. Même si vous remarquerez qu’elle est bien plus avantageuse pour vous que pour moi en terme de transport. J’y gagne moi en premier lieu, le lien avec la scolarité d’ARTUS ce qui me semble très important. Vous pourrez alors sortir la tête haute de cette période en donnant une autre image à notre fils que celle d’une mère condamné comme vous l’avez été hier.

Veuillez agréer Madame YEDDOU ,mes sincères salutations

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