samedi 23 décembre 2006

A l'ouest rien de nouveau

Nous n'aurons pas ARTUS pour Noël.
Ce que je présentais, c'est réalisé. Madame refuse de l'amener chez nous. C'est odieux, comme dit le procureur, mais c'est ainsi.

Cet après midi, j'irai poser une nouvelle plainte en gendarmerie. J'ai bien eu le procureur de Lure au télephone qui m'a promis de faire quelque chose dès son dossier reviendrai d'Asnières où il est reparti pour complément d'information fin octobre. Depuis, aucun des deux parquets concernés n'ont de nouvelles du dossier qui a été confié à la police d'Asnières qui est sur le coup particulièrement lente... La justice, qui a soit disant trop de travail, ne faisant rien, multiplie le travail à cause de son inaction qui se retrouve ensuite au niveau des commissariats (le serpent qui se mord la queue)...

En attendant, nous ne voyons pas Artus. Lui est quelque part prisonnier de la volonté de sa mère qui s'en sert comme d'un otage pour que j'assume un tiers du transport qui lui incombe. Tu feras ce que je veux, sinon tu ne verras pas ton fils. La position de madame n'a pas changé d'un centimètre depuis toutes ces années, avec la même violence dans les comportement et les faits. Au pardon, je parle violence féminine, alors que c'est un sujet médiatiquement tabou en France...
Tout le monde sait qu'une mère n'agit que dans l'intérêt supprème de l'enfant et que si elle fait chanter tout le monde en l'utilisant comme otage, c'est pour son bien à lui...

Quand les députés interrogent régulièrement notre bon ministre de la justice sur ce point, il dit que les pères n'ont qu'à aller porter plainte. Puis il donne des consignes aux parquets pour n'intervenir que dans les situation aggravés. Donc les parquet ont l'obligation de ne rien faire avant que la situation soit critique. Une volonté affirmée de madame est nécessaire. En gros il sufit qu'elle dise qu'elle veut bien que l'enfant voit son père pour qu'on la croit. A ce moment là, après de multiple répétitions et à condition que le père ne baisse pas les bras (s'il le fait il sera accuser de se désinterreser de l'enfant), la justice finit par convoquer et donner un blame à Madame. On lui fait un rappel à la loi. Ce qui ne n'empêche pas madame de continuer.
Résultat pour 2002, plus de 10000 plaintes pour non représentation d'enfant. Qu'il faudrait multiplier par deux, car dans beaucoup de cas la police refuse de prendre les plaintes et oriente les plaignants vers des mains courantes inutiles et non comptabilisées (on fait baisser la déliquance comme on peut au ministère de l'intérieur). Moins de 500 condamnations (493) pour plus de 10000 plaintes officielles soit une condamnation dans 5% des cas...

Où est l'intérêt de l'enfant à avoir deux parents, monsieur de ministre?
A chaque plainte un des parents a été coupé de son enfants...

Dans les années 80, 17% des enfants de parents séparés ne voyaient pas leur père. Maintenant ils sont près de 37% (officielement) à ne plus de voir du tout le parent n'ayant pas la garde (le père dans 90% des cas) et cette situation nous vous la devons, monsieur le ministre de la justice.

Une idée en passant:

On demande à un parent n'ayant pas payé la pension alimentaire, de payer sa pension alimentaire en retard pour faire lever sa condamnation qui arrive dans 98% des plaintes (2 mois de prison ferme, tu payes ou tu vas en taule). Pourquoi ne rattraperait t'on pas aussi les WE et vacances perdus en terme de droit de visite. Au pardon c'est vrai que pour les juges le père a surtout besoin d'exister symboliquement pour l'enfant. Un WE par mois c'est particulièrement symbolique comme précense du père et c'est une décision de justice courrante...
J'ai eu cette décision en défaveur de mes enfants et pour mes aînés et pour Artus...

Je pense que tout cela influencera beaucoup mon vote du mois de mai, monsieur le garde des sots...

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