mardi 5 décembre 2006

Suicide d'un père

Annonce du suicide de Monsieur Stephane LAFARGUE, enseignant, père de Paul 10 ans, victime de l'exclusion parentale et du déni de la discrimination anti-père de la société

Communiqué de Presse:

Monsieur Stéphane LAFARGUE,
Père de Paul 10 ans et demi, initiateur et co-fondateur du projet
« Collectif pour la Coparentalité et la résidence alternée paritaire »
a mis fin à ses jours le 1 er décembre 2006.


Bonjour,

Nous avons reçu un email, ci-dessous, de Monsieur Stéphane Lafargue, enseignant, qui se bat depuis plusieurs années pour son fils, Paul., annonçant sa décision de mettre fin à ses jours datant du 1 er décembre 2006. La Gendarmerie Nationale de la localité LE PONT DE MONTVERT - 04 66 45 80 02, m’a informé avoir constaté le décès de Monsieur Stéphane LAFARGUE le 3 décembre 2006.

A titre personnel, comme beaucoup de militants, nous avons tenté de décourager Monsieur Stéphane LAFARGUE dans son projet de grève de la faim. Je n’avais pas imaginé qu’il irait jusqu’à mettre fin à ses jours, d’autant qu’un militant se bat contre l’injustice, le suicide n’est pas la solution pour mettre fin à une discrimination que personne ne veut reconnaitre dans notre pays. Nous sommes profondément choqués par cette nouvelle. J’ai eu à apprendre ce type d’évènement régulièrement depuis cinq ans que je suis engagé dans cette cause, je ne vous cache pas que l’on ne s’habitue pas et plus que jamais, je ressens un certain dégout devant l’indifférence de la société, et surtout des responsables politiques, face à une telle souffrance.

Je rappelle que Monsieur Stéphane LAFARGUE avait également participé activement à la création de l’Association Allo Papa Allo Maman, dirigé par Monsieur Philippe TRONCIN.

C’est une perte immense pour son fils, Paul, c’est aussi une grande perte pour la cause de l’égalité parentale par ses nombreuses contributions.

Je vous joins la copie de l’article du Midi Libre, son Blog http://sauverpaul.over-blog.com et la lettre qu’il avait adressé à Madame Ségolène ROYAL.

Je ne sais pas quoi dire de plus, ni que faire d’ailleurs.

Bien à vous,

Alain

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