dimanche 2 avril 2006

Dernières conclusions




J’ai reçu hier les dernières conclusions de madame arrivée bien sûr le jour de la clôture.
On sent déjà dans ce comportement la volonté de dialogue.
Je ne les ai ouverte qu’après le départ de mon fils pour ne pas me gâcher le WE avec Artus

Dans le précédent jet, elle demandait à ce qu’ARTUS qui a 5 ans soit systématiquement transporté en JVS les transports accompagnés de la SNCF.
En réponse j’avais fait remarqué que ces transports ne fonctionnaient pas à toutes les gares et surtout qu’ils n’existaient seulement à certaines dates pendant les vacances scolaires. Et donc que la demande de madame était inapplicable.

Ses dernières conclusions demandent, je cite :

« Dire que Monsieur exercera son droit d’hébergement et de visite comme suit :

La totalité des vacances scolaires de la TOUSSAINT et de FEVRIER
La moitié de toutes les vacances scolaires, la première moitié les années paires, la deuxième moitié les années impaires.

Dire que sauf meilleur accord, et pour chacun des voyages d’Artus, Monsieur remettra Artus au service d’accompagnement de la SNCF jusqu’à l’âge de 15 ans »

Madame s’entête dans sa volonté de ne pas transporter son fils de 5 ans pour la moitié des transport alors que c’est elle qui nous a imposé une grande distance parce qu’elle allait gagner 20% de plus à paris que près de chez nous.

La solution de madame YEDDOU pour les WE est donc particulièrement simple :

S’il n’y a pas de transport accompagné le WE, le juge n’a qu’à tout simplement supprimer mon droit de visite pour voir Artus le WE. Comme cela il n’y aura pas de problèmes pour madame pour les voyages. Par contre quel impact psychologique pour Artus qui a une vrai relation forte avec ses grands frères.

Non, elle ne transportera pas son fils pour la moitié des voyages, l’enfant a qu’à assumer seul ceux qu'il devra faire quand il viendra chez nous.

En douze ans de procédure, face à mes ex, ce sont les pires conclusions que je n’ai jamais eues en face de moi. Ce qui est incroyable, c’est que l’on puisse même faire une telle demande et être relayé dans ce sens par un avocat et un avoué ! Et ce après déjà un an et demi de procédure. Au moins, on a une preuve de plus, s’il en fallait, qu’elle ne s’arrêtera jamais dans sa volonté de nous couper d’Artus allant jusqu’à demander au final, que me soit supprimer tout droit de visite le WE ! Après, que dire de son discours sur le relationnel d’Artus avec ses frères. Disant qu’il ne peut y avoir de relations entre eux parce que les frères d’Artus sont plus âgés que lui.

Au vu de cette demande, je sais que si elle est soutenue par le juge dans ce sens, les choses finiront forcement mal, car elle continuera de plonger psychologiquement. Cette demande n’est autre qu’une demande de couper un enfant de sa famille paternelle.

Je suis malheureusement inquiet, car la justice m’a déjà montré qu’elle était capable de suivre de tels raisonnements même s’ils semblent à chacun ubuesques…

Audience le 3 mai 2006, on vera bien ensuite...

Poisson d'avril

Dessin d'Artus 5 ans

C'était la fête ce WE, on a refait mon anniversaire avec ARTUS et surtout on a tous fait des poissons colorés qui se collaient et se décollaient au gré du WE. Juste le temps d'admirer les pêchers en fleurs et le WE était terminé. C'est court un WE. Mais que de belles heures ensemble à jouer et à rire...

samedi 1 avril 2006

Premier prix


Artus vient de gagner son premier concour de dessin.
Il a été selectionné avec 24 autres enfants sur 150, au concours de dessin du salon du livre de Roman(s) à Romans. Il a gagné un livre et des marques pages fait avec son dessin. Papa est pas peu fier...

Il avait dit à la dame souriante a qui il a remis le dessin: "L'escargot n'a plus besoin de maison, il va être mangé par les deux méchants dinosaures carnivores..."

Ce dessin est devenu mon cadeau d'anniversaire...

vendredi 31 mars 2006

Belverne

Notre nouvelle maison. A partir de juillet nous allons vivre au pays de nos arbres, dans la maison qui a vu naître nos ancètres à Belverne. C'est beau non?

Cette bonne nouvelle pour nous, n'a pas été reçue avec beaucoup de joie par la maman d'Artus.
Elle a beaucoup pleuré, m'a t'il expliqué. Parce que c'est très méchant et que maman ne pourra pas venir me chercher, a t'il ajouté...

Pour moi, cela se passe de commentaires! J'ai juste rappelé à Artus avec des photos pour le rassurer, que sa maman était déjà venu dans cette maison pendant plusieurs années chaque été et qu'elle connaissait le chemin pour venir le chercher quand finirait les WE...

jeudi 23 mars 2006

39 déjà

Les garçon m'ont fait un gateau au chocolat. Nous avons allumé des bougies et j'ai eu le droit à un concert de guitares. Nous avons parlé d'Artus qui est si présent chez nous même quand il est à Asnnière. C'était un beau cadeau, le rire de mes deux grands. artus m'appelera plus tard quand il sera plus grand. Et puis nous referons la fête le prochain WE quand il sera là...

J'ai déjà 39 ans et que cela passe vite...

mardi 21 mars 2006

Bisous mon ARTUS


Tu es reparti à Paris et nous sommes, tes frères et moi un peu triste en rangeant tes nombreux dessins. J'ai rangé aussi soigneusement dans ton carton à dessin un exemplaire de la carte postale des deux manchots sur leur glaçon qui t'ont fait tant jouer ce WE...
Les WE passent et c'est chaque fois pour moi comme un miracle, tant je croyais t'avoir définitivement perdu quand ta mère avait disparu sans la moindre adresse.
Un miracle qui se reproduit chaque jour que nous passons ensemble. Je suis heureux d'avoir trois fils et d'être ton papa. Tu me le rends bien...

Voyage seul fils

J'ai reçu en rettrant à la maison avec Artus les dernières conclusions en appel de sa mère.
J'ai attendu son départ pour les ouvrir et ne pas me gacher le WE.

Madame est reparti sur la base des calomnies, avec une troisième version de notre histoire, oubliant une fois de plus la relation d'ARTUS avec ses frères ou transformant et effaçant des années entière pour expliquer que je ne me suis jamais interressé à mon fils.

Mais le plus grave sont ses demandes au juge. Elle demande que je ne vois plus ARTUS qu'un WE par mois, que je paye une lourde pension alimentaire. Elle propose maintenant que je puisse avoir ARTUS la totalité des petites vacances, ce contre quoi elle s'était battu précédement devant le JAF et pour lequel elle avait été entendu.
Enfin elle demande sous cette forme à ne plus transporter l'enfant :

« Dire que sauf meilleur accord, et pour chacun des voyages d’Artus, Monsieur GROS remettra ARTUS au service d’accompagnement de la SNCF jusqu’à l’âge de quinze ans »

Cette proposition est parfaitement inapplicable car les transports accompagnés de la SNCF ne se font que pendant les vacances scolaires et sont donc inapplicables le WE.

Si on peut techniquement appliquer cette solution en fin de vacances, en s’asseyant sur l’aspect psychologique de ce que vit mon fils qui n’a que 5 ans.
Que penser du fait que cette solution est parfaitement inapplicable le WE?
Que penser d’une mère qui est incapable de faire une proposition viable pour son fils les WE après déjà deux ans de procédure?

Que fait on en fin de WE, madame ?

Madame dit clairement qu’elle ne veut pas accompagner son fils pour ses voyages retours laissant l’enfant assumer psychologiquement seul les séparations avec sa famille paternelle. Personnellement, je suis contre ce dispositif qui n’est clairement pas dans l’intérêt de mon fils.

Serai je entendu face à cette mère qui visiblement instrumentalise son fils et se fout de ce qu'il peut ressentir? Rien est moins sûr et en cela la justice Française est vraiment malade. Car quand elle ne fait rien, elle empire les situations. Au moins quand les choses sont complètement dégradées, la justice n'a plus de réelles décisions à prendre. Mais tant pis pour nos enfants.

lundi 6 mars 2006

Lettre sans réponse

Romans le lundi 6 mars 2006

Mme Sabine Y

Je vous remercie d’être venue chercher ARTUS à ma demande à la gare de Valence TGV, malgré votre première intention de faire transporter votre fils de seulement cinq ans en transport JVS.

Vous avez pu constater comme moi, qu’il était particulièrement heureux de ne pas faire son voyage seul. Il m’a dit en partant à la gare : « cela devrait être interdit de faire voyager les enfants seuls dans le train ». C’est dire si ce type de voyage sans parent pour l’aider à vivre la rupture du week-end est difficile et angoissant pour lui.

Je vous rappelle que votre fils n’a que cinq ans. Je me suis déjà insurgé contre ce type de transport l’année dernière alors qu’il était plus jeune encore et que nous sommes dans un contexte qui n’est pas apaisé pour lui. J’espérai que vous alliez changer de position dans l’intérêt de l’enfant. Ce ne fut malheureusement pas le cas.

Par ailleurs ce service de la SNCF ne me semble pas présenter toutes les garanties de sécurité pour faire voyager un enfant aussi jeune et qui plus est sans aucun papier d’identité.

J’ai rencontré à la gare une grand-mère dont on avait oublié le petit fils sur le quai. La SNCF demande d’ailleurs maintenant aux parents d’accompagner l’enfant jusqu’à l’entrée du train. A l’intérieur du wagon une cinquantaine d’enfants sont encadrés seulement par deux jeunes accompagnatrices. Cela me semble parfaitement insuffisant. D’ailleurs la SNCF se décharge complètement de tout problème. Pas la moindre boisson est prévu en cas de retard ou de problème durant le voyage.

Je refuserai donc à l’avenir que vous utilisiez ce moyen de transport pour faire revenir ARTUS tant qu’il n’aura pas sept ans et tant que vous n’aurez pas adopté une autre attitude donnant plus de sérénité à ARTUS et à nous même.

Est-ce raisonnable de mettre un enfant dans le train quand vous vous refusez avant son départ de répondre au téléphone et que l’on ne sait même pas si vous êtes encore de ce monde ?
Est-ce raisonnable en plus, de le faire voyager sans le moindre papier d’identité ?

ARTUS nous a longuement expliqué ce WE, comment vous lui lisiez mes conclusions en appel. Ces mots ont, été on ne peut plus clairs : « maman m’a lu ce que tu avais écrit au juge. Moi je ne veux pas vivre chez toi, parce que tu vas m’empêcher de voir maman et que tu as été très méchant avec elle. C’est méchant de demander ça au juge. »

Ne croyez vous pas madame Y, que votre fils qui n’a que cinq ans, est bien trop jeune pour ce type de lecture ?
N’avez-vous rien d’autre à lui lire pour l’endormir le soir ?
N’avez-vous personne d’autre que lui, pour discuter de vos problèmes ?
Plutôt que d’en parler avec votre fils, qui est bien trop jeune pour cela et avec qui une fois de plus, vous vous comportez contre son intérêt psychologique en essayant d’en faire un acteur actif de nos différents alors qu’il devrait être tenu à l’écart. Si vous n’avez pas d’amis, pourquoi ne vous orientez vous pas vers un psychothérapeute qui lui sera outillé pour écouter et répondre à vos angoisses et à vos questions ?

Ce que vous faîtes avec ARTUS on appelle cela un SAP ou syndrome d’aliénation parentale. Ce n’est pas autre chose que de la maltraitance madame.
Vous montrez d’ailleurs sur ce point une belle constance.
Vous savez, je suis particulièrement bien armé contre ce type de pratique. La mère de mes aînés a eu le même comportement que vous sur ce point pendant des années. C’est amusant comment vous lui ressemblez d’ailleurs de plus en plus.
Florian a répété ses dires toute son enfance. Comme ARTUS qui répète maintenant ma soit disante méchanceté à votre égard et les soit disantes violences que je vous aurai fait subir physiquement. Ces mots se retourneront forcement contre vous. Il est extrêmement dur pour un enfant de se rendre compte que sa mère lui ment ou lui a menti pendant des années. Vous devriez y réfléchir.

Ce qui est bien dans ma position, c’est que je n’ai rien d’autre à faire que de lui prouver par la vie que nous avons ensemble, que le monstre que vous lui décrivez sans relâche n’est pas son papa. Il suffit de ne pas répondre aux pressions en n’allant pas stupidement sur le même terrain que vous et de lui redonner une vie d’enfant, loin du rôle que vous essayer de lui construire : de petit héro vengeur de sa maman.

Quand vous avez dit l’année dernière à ARTUS que l’ordinateur de ses frères n’était pas à eux mais que c’était un ordinateur que je vous aurais volé. Je lui est simplement dit que ce n’était pas vrai et je lui ai ensuite ouvert une cession rien que pour lui sur cette machine avec des programmes adaptés à son âge. Vous auriez du voir ses yeux quand on a mis le fond d’écran qu’il avait choisi et que l’on a marqué ARTUS dans un espace à l’égal de celui de ses frères. Il a bien vite oublié vos mots particulièrement stupides.

Veuillez agréer madame mes sincères salutations

vendredi 24 février 2006

Appel GRENOBLE

Comme je le craignais, madame a fait appel de la décision du juge à Valence. Nous voilà donc repartis pour un tour. Je connaissais la Cour d'appel d'Aix-en-Provence, je pratique celle de Versailles, je vais maintenant découvrir la Cour de Grenoble pour essayer d'obtenir une quatorzième ou quinzième décision (je ne sais plus) pendant l'enfance de mes fils aînés.

Normalement peu de risques à notre niveau, car la décision précédente était pour une fois extrèmement bien argumentée. Le juge devait se douter que ses écrits iraient en appel. Il n'y a en plus, aucun faits nouveaux permettant de modifier la décision. Mais enfin, cela fait une procédure de plus. Je sais que cela ne s'arrêtera pas jusqu'à la majorité des enfants. Plus que deux ans pour Vivien et 5 pour Florian. Après je pourrai enfin souffler. D'ici là nul doute que madame continuera à s'acharner...
A mes fils. Yao

mercredi 15 février 2006

Ouffff

La décision est tombée pour mes deux aînés. A force de trop en faire, madame mon ex vient d’obtenir le pire. Le juge ne l’a pas seulement débouté de ses demandes. Elle vient de lui retirer purement et simplement le droit de visite et de garde des enfants. Elle permet enfin ainsi après dix ans de sortir Vivien et Florian du cadre juridique et invite madame à renouer contact avec ses fils hors des cadres imposés de la justice.
Je suppose que mon ex va faire appel. Mais qu’elle déchéance après huit ans d’utilisation de la puissance juridique à son seul profit.

Quelle étrange conclusion aussi. Après des années de soutien abusif, la justice vient de prendre une décision en forme d’échec et d’impuissance. Je reste persuadé que si j’avais dès le départ été entendu, mon ex n’aurait jamais plongé aussi bas. Dès la première audience en 1996 elle avait demandé que je perde l’autorité parentale et que je lui paye 8000 F de pension alimentaire par mois ce qui était loin de tout raisonnablepuisque c'était l'intégralité de mon salaire. Malheureusement la justice des années durant l’a suivit dans son délire. L’a soutenu et encouragé avec des argument purement sexistes à mon égard. Au final pour quel résultat : n’avoir pas d’autre moyen pour que le délire s’arrête que de lui supprimer tout droit de visite et de garde.

Peu être y aura-t-il un appel. Mais au moins nous serons tranquille de ce coté là pour quelques temps. Les enfants ont été extrêmement soulagés. Moi j’espère qu’elle se fera soigné et qu’elle changera de mode de fonctionnement. En même temps je suis extrêmement septique.

lundi 13 février 2006

Il est reparti

Artus est reparti avec sa joie et sa créativité débordante. Nous avons passé de merveilleuses vacances mon fils. Je n'ai même pas fais une photo. Mais que de souvenir à la piscine, sur la luge ou dans la cuisine... Merci mon fils de m'appeler papa avec ses yeux là.

mardi 31 janvier 2006

Bon Anniversaire mon ARTUS


Tu as eu cinq ans aujourd'hui.
Déjà cinq ans.
Ce WE nous fêterons ton anniversaire avec décalage. Ce sera le deuxième que nous fêterons ensemble. Celui de la photo, c’était presque un anniversaire, nous avions fêté tes dix huit mois avec autant de bougies que quand tu auras dix huit ans. Pour tes deux ans, ta mère refusait que l’on puisse te voir. Tu as reçu des cadeaux par la poste. Pour tes trois ans, les cadeaux sont revenus, car ta chère maman avait déménagé sans laisser d’adresse. Pour fêter tes trois ans nous avons fait un gros gâteau avec tes frères et je me suis ensuite adressé au procureur pour que l’on te retrouve. Il ne nous a pas beaucoup aidé. Et ainsi après t’avoir retrouvé en mars 2004, nous avons pu fêter ton anniversaire de tes quatre ans ensemble. C’était le WE l’année dernière en 2005, quant ta maman n’est pas venue te chercher et où elle a porté plainte en mentant à la police, bien décidée qu’elle était de te faire rentrer à Paris avec l’aide des Policier. Nous avions finalement passé une semaine ensemble. C’était pas mal comme cadeau. Je languis donc ce WE pour fêter dignement tes cinq ans avec tes frères en sachant que nous serons tranquille car c’est le début de tes vacances.

dimanche 22 janvier 2006

Enfin une date

Je viens enfin d'obtenir les dates d'audience de mon appel à la cour de Versailles pour Artus. Clôture théorique le 14 mars 2006 et plaidoiries le jeudi 3 mai 2006. Soit presque deux ans après la décision inapplicable du JAF et presque un an après la première audition. Plus du tiers de la vie de mon fils.
Les auditions publiques des acquittés d'Outreau révèlent toute l'incohérence d'une machine judiciaire ne fonctionnant plus correctement depuis longtemps. Ne croyez pas que ce qu'ont vécu ces pauvres gens soit exceptionnel. Cela ressemble tant sur le fond et la forme à ce que j'ai pu vivre ou observer. Je n'ai heureusement pas été incarcéré. Comme m'a dit un officier de police à Valence un jour: "Heureusement que vous n'avez pas eu de fille", c'est tout dire...
Combien ont chaque jour leur vie bafouée loin du regard des médias? Combien payeront dans l'ombre leur vie entière les frasques d'un système judiciaire depuis longtemps à la dérive qui ne décide plus sur des faits mais sur des à priori.
Outreau n'est pas la conséquence d'un mouton noir. Le juge dit lui-même qu'il ne s'excusera pas et qu'il a fait son travail. Je le crois effectivement avoir été le bon petit élève appliqué de ce qu'il a appris. Cette affaire est donc bien la conséquence d'un système malade, qui a bien du mal à fonctionner autrement que le décrivent les victimes. Un système face auquel personne étant accusé ne peut se défendre.
La justice ne mesure pas les conséquences de ses décisions. Comment pourrait-elle apprendre et se corriger?

lundi 16 janvier 2006

Lettre à un souteneur

M le soit disant DR MOREL

J’ai appris avec surprise que le document fourni par mme S. , votre patiente, dans ses conclusions n’était pas un faux, mais bien émanant de votre main.

Vous trouverez ci-joint un document de justice datant du 14 janvier 2004 qui vous fera peut être ouvrir les yeux (je l’espère) sur l’inconscience et la gravité de vos écrits.
Vous y constaterez que nos fils lui ont été retirés au titre de l’article 375 pour mise en danger d’enfant.

Une heure a seulement suffit au juge des enfants, mme MOTTES en janvier 2004, pour constater la violence de mme madame S.
Sa décision a été ensuite appuyée par l’enquête psychologique pratiquée par Mme PEUTO médecin comme vous. Elle n’a eu besoin que de quelques rendez vous pour conclure elle aussi au risque que courraient mes enfants en restant chez votre cliente mme S.

Il est étrange qu’un médecin comme vous, puisse produire une attestation telle que la votre en face de tels faits et dans un dossier de demande de changement de domicile émanant de votre patiente. Et je vous faits grâce des multiples répétitions des actes de violence de mme S. contre nos enfants. Ils nous expliquent maintenant très bien comment ils étaient obligés de se barricader dans leur chambre pour éviter de prendre un coup de batte de baseball par leur mère. Elle a d’ailleurs expliqué au commissariat de Romans sur Isère en septembre 2003 qu’elle utilisait une batte de baseball seulement pour intimider ses fils !!!!!!!!!!
Malgré cela vous ne lui trouvez aucune dangerosité.
Je ne comprends ainsi que mieux pourquoi madame S. ne c’est même jamais excusé vis-à-vis de ses fils de ce qu’elle leur a fait subir. Avec un tel médecin elle ne risque pas de s’en rendre compte.

La dernière visite au lieu neutre, après être arrivée trois quarts d’heure en retard, à peine descendu de voiture mme S. s’en est prise verbalement et physiquement à Vivien et il a fallu s’interposer pour qu’il ne prenne pas de coups. Mais avec cela, elle est normale et n’est pas dangereuse, écrivez vous ?

Votre attestation disant que vous n’avez jamais constaté depuis 1999 qu’elle est votre patiente de dangerosité de mme S., est donc clairement un faux de complaisance médical. Un faux qui en plus contredit vos dires en décembre 2003 à mme PISARONI assistante sociale.

Ce qui est grave c’est qu’il montre surtout toute la grandeur de votre incompétence de médecin, que l’on constate malheureusement aussi sur le peux de résultats concrets au niveau de l’attitude votre patiente envers ses fils. Par votre incompétence Docteur, vous avez donc toutes ces années depuis 1999 été clairement complice des maltraitances qu’ont subis mes fils et du renforcement de l’attitude violente de leur mère à leur égard.

Vous avez clairement sur ce point en tant que médecin traitant de mme S. une lourde responsabilité dans ses actes.

Sincères salutations M MOREL

jeudi 12 janvier 2006

Audience JAF

L'audience est passée. Madame, la mère de mes ainées a de nouveau montré son vrai caractère et nous a offert un bien triste spectacle. Criant et invectivant le juge et mon avocat. Moi je n'étais pas surpris j'ai connu cela presque chaque WE pendant les huits ans où les enfants étaient chez elle.

Décision du juge le 12 février 2006. Mon avocat m'a dit, vous avez raison elle est vraiment malade, mais la justice ne peut rien faire contre cela. Rien ne l'oblige à se faire soigner. Nul doute qu'elle fera appel de la décision du juge. Il n'y a plus qu'à attendre.

mercredi 11 janvier 2006

lundi 9 janvier 2006

Mme Sylvie Mottes

A l’intention de Mme Sylvie MOTTES juges des enfants à Marseille

Ce courrier va sûrement trancher avec ceux que vous recevez habituellement. Je sais que la justice est un métier ingrat et je sais aussi que votre vie de juge n’a pas été de tout repos en particulier quand vous étiez dans le Vaucluse. Un des grands défauts de notre système judiciaire est le peu de mesures sur le terrain, des décisions des juges et donc du peu d’expérience que l’on en tire. Au mieux peut on savoir qu’il n’y a pas de remous si les décisions ne vont pas en appel. Peu être est ce pour cela que tant de décision parfaitement inviables sont rendues (j’ai maintenant une longue expérience de ce point).

Voilà deux ans, le 14 janvier 2004, vous m’avez confié la garde de mes deux fils aînés Vivien et Florian. Mettant fin ainsi à plusieurs années de maltraitance physique et psychologique (la pire qui soit) et de complicité passive d’une justice trop facilement aveugle.

En sortant de votre bureau, Vivien l’aîné m’a dit. Merci mon papa de t’être ainsi battu pour nous, mais maintenant il faut que tu fasses pareil pour retrouver notre petit frère Artus (3 ans alors) dont la mère avait disparu sans laisser d’adresse (la justice est très permissive avec certaines personnes).

Nous avons retrouvé Artus en mars 2004. Il vient depuis chez nous un WE sur deux malgré cet éloignement imposé par les choix de sa maman (région parisienne à 750 km). Il a noué une vraie belle relation avec ses grands frères et l’ensemble de sa famille paternelle.

Florian mon cadet, que sa maman voulait faire enfermer dans un centre pour dyslexie sévère à BRIANCON et qui savait à peine déchiffrer quand vous me l’avez confié, vient de rentrer en sixième. Il a fait un bon premier trimestre. Seul son retard en Français lui pèse encore un peu. Mais au vu de son niveau quand vous me l’avez confié, son rattrapage est tout à fait extraordinaire. Nous envisageons d’ailleurs avec son orthophoniste d’arrêter son suivi sur ce point en fin d’année. Par ailleurs, il joue maintenant merveilleusement de la guitare classique et a trouvé dans le rugby une bande de copain et une belle source d’équilibre.

Vivien qui était décrit comme très enfermé par les écoles à Marseille, est complètement en train de s’ouvrir et de s’épanouir. Lui aussi fait de la musique et joue au rugby. C’est un beau jeune homme aussi grand que moi. Il est maintenant en troisième et pour lui aussi le retard pris chez sa mère à Marseille lui demande un travail constant et un peu plus intense que ses camarades. Mais il est sur la bonne pente pour faire un bel être humain.

Samedi nous allons fêter tous ensemble les deux ans de votre décision, qui a permit notre vie en commun et qui a positivement changé ma vie et celle de mes trois fils. Je lèverai donc un verre à votre santé.

Néanmoins j’aimerai aussi vous rappeler votre première réaction à notre audition le 14 janvier 2004. Vous avez d’abord dit que ce n’était pas votre travail mais celui du JAF et qu’autrement tout Marseille devrait passer dans votre bureau. A l’époque, j’en ai été personnellement assez choqué. Sachez madame MOTTES, que malheureusement, quand un père en vient à saisir le juge des enfants c’est parce qu’il n’a en général jamais été entendu avant. Au vu de la façon dont les avocats répugnent à entamer une demande auprès des juges des enfants, c’est aussi que toutes les autres possibilités ont été utilisées.

Je crois aussi que si les JAF avaient fait correctement leur travail nous n’en serions pas arriver à une situation aussi extrême. Beaucoup de souffrances pour les enfants et leurs parents auraient été évitées.

Ce n’était peu être pas votre travail, mais personne n’ayant fait correctement le sien avant vous, vous étiez malheureusement notre seul recours. J’espère que vous aurez une pensée pour moi, la prochaine fois que vous recevrez un père ou une mère s’adressant à vous et ayant des pièces mettant en évidence la maltraitance de leurs enfants. Sachez qu’avant vous, ils n’auront comme moi pas forcement été ni écoutés, ni entendus.

Pour votre information :

La mère des aînés ne s’est déplacée que trois fois au lieu neutre, malgré les six mois de prolongation ordonnés en juin 2004 par le JAF à marseille. Ensuite elle n’a pas demandé de renouvellement et pendant plus d’un an nous sommes resté sans nouvelle d’elle. Elle est réapparue par biais de justice pour demander le changement de domicile de ses fils en septembre 2005, alors qu’elle n’avait même pas pris de nouvelles d’eux pendant un an. Ne se présentant pas aux audiences, celles-ci ont été reportées. Nous attendons actuellement la décision du JAF à Valence. Par ailleurs comme l’année dernière, elle n’a ni écrit ni même téléphoné à ses fils pour Noël.

Florian m’a dit : « tu sais elle ne s’excusera jamais et c’est ça qui est le plus dur »
Je crois moi, que la justice aurait pu faire beaucoup pour elle en ne la soutenant pas aussi aveuglement pendant autant d’années. La violence que vous aviez constatée ne c’était pas seulement produite devant vous. Par bonheur vous, vous avez agit et heureusement car dieu sait ce qu’il ce serait passé autrement...

Je vous souhaite une bonne année 2006 et le plus important une bonne santé.
Et merci encore pour tous les bonheurs quotidiens consécutifs à votre sage décision, il y a deux ans déjà.

Veuillez agréer mme le juge mes respectueuses salutations.
Puisse cette lettre enrichir votre expérience.

Philippe Gros

dimanche 8 janvier 2006

Le Roi Artus

Artus était d’excellente humeur ce WE. Un peu fatigué, mais heureux de nous retrouver après une petite semaine dans la grisaille parisienne passée entre l’école et la garderie. « J’ai pas fait de Hockey parce que maman elle travaille ». C’est vrai qu’il ne va à cette activité sportive que madame a choisie que quand celle-ci ne travaille pas le mercredi. Pour ainsi dire pas souvent. Autrement Artus retrouve pour ce jour de repos, le même préau et les mêmes barreaux que le reste de la semaine. Ce n’est pas difficile de s’occuper des gosses ainsi. En les lâchant toute la semaine vers huit heure et demi le matin pour les récupérer exténués dix à onze heures plus tard. Un repas, une douche et au lit, demain matin je jouerai à nouveau avec toi comme poupée. Il suffit de faire pareil pour les vacances et ensuite de prendre ses vacances seule en demandant à la grand-mère d’assumer l’intérim de cette martialité scolaire.

C’est clairement un mode de fonctionnement que je ne comprends pas et que je désapprouve. Qui fait grandir les enfants dans ce contexte ? Les institutions ou le parent qui a la garde ? Il ne faut pas croire que l’institution des maternelles peut se substituer au besoin qu’a l’enfant de présence et de vie parentale. Un père symbolique présent un WE sur deux, une mère absente au maximum des possibilité de garderie, pour pouvoir parfaire au mieux sa carrière et l’image de la femme moderne décrite dans les magazines.

L’intérêt de l’enfant est il le centre des problèmes de cette dame. Je ne crois pas. Il était au plus : nécessaire à son image sociale de femme. A classer précisément entre le rouge à lèvre et le dernier string à la mode. Maintenant il faudrait s’en occuper. Mais c’est fatiguant et la carrière de cadre en assurance chez MARSH en prendrait certainement un coup. Alors laisser Artus et ses cinq ans aux bons soins des institutions en se dégageant entièrement sur elle, cela reste un comportement normal dans les grandes villes. Personne n’osera dire que l’enfant est maltraité ainsi. Tant de mômes vivent déjà comme cela. Le laisser partir pour une vie meilleure chez son père et ses frères ? Hors de question ! L’enjeu d’image, l’enjeu social et l’enjeu économique sont trop forts. Que dirait on de madame après toutes les conneries qu’elle a pu inventer pour justifier ses précédents choix et son image de « superwoman » martyr des méchants hommes…

Ce WE nous avons découpé une couronne de papier et l’avons décoré. Vivien a fait un délicieux gâteau au chocolat et y a caché une fève. Florian nous a joué de nouveaux morceaux de guitare pendant que Vivien trichait pour qu’Artus tombe sur la bonne part. Nous avons couronné le Roi Artus et pris la rue Merlin pour rejoindre le quai Chevalier où se trouve le marché. Le Roi a arpenté le quai et prodigué à chacun sa bonne humeur. Il a comme à l’accoutumé géré la monnaie des pièces jaunes ou oranges et octroyé quelques belles poignées de grains au grand coq gris de Papy. La journée de dimanche a bien vite filé et notre écuyer roi Artus est reparti par le TGV de 16h30 au pays où l’on fait grandir les enfants derrière des barreaux comme les singes dans les zoos.

jeudi 5 janvier 2006

Non assistance

Ce matin, discussion avec mon avocat à propos de la procédure des aînés. Nous sommes auditionné le 12 janvier 2006 et nous ne savons pas vraiment pourquoi puisque les auditions ont déjà eu lieu. Enfin on verra bien.

Dans cette procédure, j'ai demandé à mon avocat de retrouver les dépositions de la garde à vue que nous avions subit en septembre 2003. Sous conseil de la police, j'étais allé chercher mes enfants chez leur mère à Marseille pour qu’ils puissent porter plainte. Celle ci utilisait régulièrement contre eux une batte de base ball. Selon ses propres dires, seulement pour les intimider. Ils étaient obligés de se barricader dans leur chambre de longues heures pour se protéger. Arrivés à Romans, le même commissariat n'avait pas voulu prendre la plainte et nous nous étions retrouvé deux jours après en garde à vue, le jeudi 18 septembre 2003. Malgré ses aveux au commissariat, les enfants étaient repartis le soir même avec madame. Nous étions directement dans un cadre de non assistance à enfants en danger. C’est d’ailleurs au titre de la mise en danger de mineurs qu’un juge lui a retiré les enfants quelques mois plus tard.

Hors nous venons d’apprendre que les différentes dépositions ne sont jamais arrivées au tribunal. Quelques soient les méthodes de recherche le tribunal ne les trouvent pas. Les numéros des dépositions donnés à mon avocat par les policiers de romans ne correspondent à rien. En fait il semble que les flics de Romans aient pris seul les décisions sans en informer le parquet. Ce qui est effrayant, c’est qu’en plus de la non assistance à enfants en danger, nous sommes ici hors de tout cadre légal. Sur des faits aussi grave, que la police agisse sans même avertir les tribunaux, montre que nous sommes dans un état de droit que sur le papier.

Moralité : « vous pouvez toujours porter plainte pour maltraitance sur vos enfants, c’est même pas certain que votre déposition arrive jusqu’au tribunal »

mercredi 4 janvier 2006

JVS

Artus à repris le train le 2 janvier à 16h30 après une super semaine. J'ai les boules.
Sa mère n'est pas venu le chercher. Comme chaque fois que c'est possible, elle a préféré l'administrer avec les JVS les voyages accompagnés de la SNCF. Je l'ai accompagné jusqu'au train, parce qu'à la gare l'employé de service était visiblement paumé sous sa casquette bleu électrique. Il ne savait pas quel vagon c'était. C'était un peu la panique sur le quai. Une grand mère pour me rassurer m'a expliqué que la fois précédente, ils avaient oublié son petit fils sur le quai. A l'entrée du train même pas d'appel ou la moindre vérification. C'est du grand n'importe quoi. Deux gamines pour gérer 50 momes et le mien qui est le plus petit enfant seul de la bande. Il n'y a plus qu'à espérer que tout ce passe bien. Enfin bon c'est pas moi qui décide. Même en avalant ma colère, je ne comprends pas son attitude. C'est vrai que c'était surement plus facile pour elle, pendant la période où je ne pouvais pas voir mon fils parce qu'elle avait déménager sans laisser d'adresse. Enfin bon, Artus est arrivé sans encombre et nous le revoyons vendredi. Il n'y a plus qu'à vite faire passer la semaine.