mercredi 12 septembre 2007

La mauvaise foi

"Il ressort du dispositif, comme je le pensais, que l'accompagnement d'Artus ne s'entend pas comme d'un accompagnement personnel, mais d'un accompagnement financier de porte à porte, pour ce qui me concerne du trajet Aller."

Madame m'écrit en ces mots et pourtant elle vient pourtant d'être débouté par la cour d'appel et condamnée aux dépends. Mais bon quand la mauvaise fois n'a pas de limite, on peut dire que l'on avait raison, même apprès avoir été débouté de l'ensemble de ses demandes...

Je lui réponds et elle me déclare qu'elle est prête à financer les trajet au tarif fiscal du véhicule que j'utilise pour faire pour elle, la fin du trajet qui lui incombe entièrement, selon l'ordonnance.

Je lui envoie donc un relevé des kilomètres parcourus depuis l'arrêt de la cour de VERSAILLES en 2006. Il y en a 952 pour ma pomme selon Via Michelin en plus des trajets retours.

La réponse du jour:

Je devrai recevoir un chèque à titre de "provision" (donc pas l'ensemble du trajet) sur le trajet que je dois effectuer pour elle dimanche prochain jusqu'à l'aéroport qui est à 101 km de chez moi selon Via Michelin. J'attends de savoir quel est le montant du chèque à venir.

Mais bien sûr aucun engagement en ce qui concerne les trajets qu'elle m'a obligé de faire à sa place en utilisant mon fils comme un moyen de chantage même si le juge en relecture à préciser à nouveau que le voyage s'entendait de porte à porte (avant c'était de domicile à domicile).

Ce qui est amusant c'est que depuis un an elle me fait chanter sur sa partie de transport tout en disant qu'elle veut bien l'assumer financièrement. Qu'aujourd'hui, elle ne s'engage à payer qu'une partie du prochain trajet...

Que, si je ne me plie pas à ses désirs, je ne verrai pas mon fils comme elle me l'a écrit et fait à plusieurs reprises l'année dernière, tout en clamant à qui veut l'entendre que c'est moi qui ne voulais pas le voir.

Comme quoi, on ne risque pas grand chose en France en prenant son propre fils en otage (quand on est une mère aimante bien sûr)...

Ah! mon fils qu'il n'est pas facile d'être ton père... et qu'elle énergie il faut avoir pour le rester...

Si je ne payais pas ou n'assumais pas une partie du trajet qui n'incombe, j'aurai déjà perdu le droit de voir mon fils et j'aurai eu la visite répétée des forces de polices...

Quand dans le même cadre de loi, un père ne paye pas deux mois de pension alimentaire, il est lui condamné à de la prison ferme dans 95% des cas.

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