dimanche 19 octobre 2008

Un quart de vie



Mon avocat vient de m'écrire que la condamnation de mon ex avait été confirmée par la cour d'appel de BESANCON. J'attends maintenant le jugement écrit.

Je suis content pour mon fils. A cause de la masse de mensonges qu'elle lui a dit pour justifier ses actes de non présentation d'enfant. Pour elle, c'était bien sûr ma faute. Et malheureusement elle a 25 jours par mois en moyenne pour expliquer cet avis à mon fils. Je n'en ai que trop peu pour me défendre.

Il aura fallut plus de deux ans depuis la première non présentation d'enfant en septembre 2006, pour obtenir une condamnation. Soit plus du quart de la vie de mon fils.

Malgré cette condamnation et malgré toutes les lois en vigueur, notre fils vit toujours chez elle. Il faut maintenant attendre la décision de la cour d'appel de VERSAILLES à propos de ma demande de changement de domicile.
Même si je n'ai que peu d'espoir, tant la justice est stupidement sexiste. Je vais faire ce que je peux pour le sortir son pouvoir.
Si j'avais fait le centième de ce qu'elle nous a fait, cela fait longtemps que je ne verrai plus ARTUS.

samedi 11 octobre 2008

Juge et accusations

Bonsoir M le Juge Huyette

Les accusations de violence ne sont jamais à prendre à la légère. Surtout si ces accusations concernent directement ou indirectement des enfants.
Si elles ne sont pas fondées, elles masquent d'autres violences sournoises et tout aussi destructrices.
Car dans les deux cas, l'enfant est la première victime. Et il n'y a personne pour venir mesurer les dégâts quand ils deviennent visibles.
Soit, l'accusateur a raison et ne pas l'entendre a de lourdes conséquences.
Soit, l'accusation est mensongère et l'enfant devient le moyen pour l'accusateur d'arriver à ses fins. Je sais de quoi je parle pour avoir été accusé de violence sur mes enfants par mes deux Ex. Un policier m'a même dit un jour à la sortie d'une audition, heureusement que vous n'avez pas de fille !!! J'ai par exemple été accusé de faire peur à mon dernier fils que je n'avais pas vu depuis 18 mois, sa mère ayant disparu sans laisser d'adresse (une forme certaine de violence), me rendant la saisie du JAF impossible (sans adresse impossible de saisir le Jaf me répondait on à Nanterre).
Quand j'ai pu revoir mon fils, il avait effectivement peur de moi. Peur comme un enfant de trois ans à peur d'un chien quand on lui dit qu'il est méchant. Cette peur enseignée n'a heureusement pas duré et ce petit garçon a compris très vite que la personne avec qui il passe la plupart de son temps, celle qui a autorité sur lui et qui est soutenue par le juge (c'est ce qu'elle lui dit), l'a trahi en lui mentant. Ce n’est pas facile à vivre comme situation pour un enfant. Cela ressort avec un stress plus ou moins important.
Florian mon cadet m'a demandé pendant cinq années pourquoi je battais sa mère. Depuis qu'il s'est rendu compte que ce qu'elle lui avait appris était faux, il lui en veut et a perdu toute confiance en elle. Les dégâts sont à la sortie irrémédiables. Les juges en ne prenant pas acte de l'importance de ses accusations, les ont finalement simplement soutenus. Dans mes deux histoires, les accusations ont été martelées aux enfants petits qui ont du mal à faire la part des choses. Comment le pourraient-ils d'ailleurs ? Fermer les yeux entraine un redoublement des accusations, la personne les ayant commises redoublant d'effort par la suite puisque le résultat des premières accusations n'a rien eu de négatif, bien au contraire.
Que faire? Lire les dossiers et être factuel. Élémentaire me direz vous? Malheureusement non!!!
Il faut dire que les juges ne sont pas aidés. Quand on voit les torchons que sortent la plupart des avocats devant les JAF. Métier facile que celui d'accusateur sans preuve et surtout sans le moindre risque. Alors, pourquoi se priver quand en plus cela aide le porte-monnaie ?
Quand on parle de la responsabilité des juges, il faudrait peut-être aussi parler de celle des avocats quand ils présentent des faux notoires. J'ai par exemple été accusé d'avoir été condamné à un an de prison avec sursis pour violence en juillet 2005. Ce devant la cour d'appel de Grenoble. Et ni l'avoué, ni l'avocat n'ont été inquiétés pour cette accusation gratuite. Mon ex n'a rien eu non plus...
Face de tels dossiers et comportements, le métier de Juge est difficile et doit demander trop de talent pour que la prise de risque ne soit bien trop importante pour tous et en particulier pour les enfants.

dimanche 5 octobre 2008

Sommation à communiquer

Mon avoué à reçu ce We une sommation à communiquer qui lui est arrivé par voie d'huissier.
J'aurai 24 heure à partir de la date du 25 septembre pour communiquer mes revenus.
Je l'ai reçu moi par courrier le 4 octobre, c'est donc déjà raté pour le délai.
Au courrier était joint les pièces que mon ex était sencé nous avoir envoyé en juillet.

La tactique est simple. On envois les conclusions sans les pièces jointes. Et on fait ensuite en sorte que les pièces jointes partent le plus tard possible. Pour les conclusions définitives, je suppose que mon Ex2 les rendra comme la dernière fois à quelques minutes de la clôture. C'est vrai qu'elle est juriste en assurance et qu'il y va ici de son savoir faire professionnel.

Dans le flot de pièces que je viens de recevoir (plus de 80 pièces, un pavet de 4 cm de haut), il n'y a pas grand chose. Des revenus, des factures et trois témoignages.

Marie Cécile B, la marraine que mon Ex à choisi à mon fils (juriste en assurance)
M Jean Sebastien G, qui n'en est pas lui non plus à sa première intervention.
Et une nouvelle Mme Nathalie M, juriste en assurance à Nantes, amie de Mme Ex, chez qui Mme Ex va passer des WE prolongés.
Premièrement je n'ai que la première page du témoignage qui est noté page 1/2.
Il amusant de constater que les témoignant précédents que je ne connaissais pas et que j'ai appelé ensuite, ont tous disparu de cette nouvelle procédure.

j'avoue être assez curieux de savoir ce qu'il y a d'écrit sur la page 2 du témoignage qui n'a pas du être retiré par hazard...

lundi 15 septembre 2008

Et c'est reparti





J'ai retrouvé ARTUS à l'école vendredi.
Il avait une coupe de cheveux à la con, avec le front dégagé jusqu'à la racine. Surement encore un méfait du charlatan qui le coiffait enfant. Il est était extrêmement stressé.
Dans son cartable pas de cahier de liaison (c'est bien parti)
Il était habillé avec un pantalon et une veste bien trop petite pour lui. Du 6ans sur un enfant qui taille 8 et 10, c'est un peu étroit. Les anciennes chaussures de marque, usées jusqu'à la corde lui faisait mal au pied et nous avons bien rigoler en lançant tout cela dans la poubelle.
J'ai pas pu voir la maitresse qui n'était pas là. Déjà partie. La directrice était aussi absente, en réunion.
Cette année je n'ai rien reçu de l'école, pas le moindre papier ni la moindre information, classique.
il faudra que je me fende d'une lettre recommandé pour ne pas être accusé ensuite de ne pas m'intéresser à la scolarité de mon fils. Un grand classique aussi dans lesquels de nombreux pères éloignés se reconnaitront.
Nous sommes allé manger un steak frite et il s'est écroulé dans le train.
Le WE a passé vite, si vite. Il a fait de la musique avec Florian. Et nous a épaté une fois de plus, tant sa mémoire est prodigieuse. Doué comme il est, je ne comprends pas qu'elle refuse de lui permettre de jouer à Paris. De toute façon à partir du moment où ce n'est pas du scolaire elle ne fera rien pour l'encourager.
Après le foot l'année dernière, le hockey sur glace et le dessin l'année d'avant, Artus commence le JUDO dans je ne sais quel club, puisque je suis personne non désirable et qu'il faut surtout que je sois informé le moins possible pour que l'on puisse dire que je ne m'intéresse pas à mon fils.
Artus à beaucoup insisté pour faire du JUDO, mais n'a pas osé dire à sa mère que Florian en faisait aussi. Espérons que ce soit une activité qui puisse être stabilisante pour lui...
Moi, il faudra que je fasse le tour des club d'Asnières pour savoir où il est inscrit...

Quand nous avons ramené ARTUS au train il était triste. pourquoi on est dimanche et que l'ont est pas samedi? Artus nous a laché dan la voiture que sa mère l'habillerait toujours sale pour aller chez son père!!! il s'était plain, mais elle avait crié...

Devants la gare, elle n'a pas dit plus bonjour que d'habitude. Vient ici a t'elle crié en restant à distant comme on appelle un chien. Florian avait la rage. Je lui ai demandé pourquoi elle habillait Artus ainsi. Elle n'a pas répondu, puis l'a attrapé par le bras et c'est engouffré en l'emportant dans les portes de ma prison.

C'est normal dira le juge, c'est une mère, elle a tous les droits. Elle fait cela dans l'intérêt de son fils pour lui apprendre que la vie est justement injuste.
Si vous vous plaignez monsieur, c'est que forcement vous n'êtes pas un parent consensuel et que vous militez contre la sérénité et l'intérêt de l'enfant...

dimanche 31 août 2008

La ritournelle

Pourquoi changer une façon de fonctionner qui fonctionne parfaitement?
J'ai reçu les conclusions de mme Ex2 pour sa convocation devant la cour d'appel de BESANCON la semaine prochaine. Les conclusions sont presque identiques à celles présentées en appel à VERSAILLES pour octobre.

C'est toujours la même ritournelle, le même fond de mensonges et de fausses accusations sans preuve. Il y en a à presque chaque ligne sur onze pages.

Pourquoi changer puisque cela marche ainsi depuis le début!!!

Cela m'amène deux réflexions:

Que foutent les juges? La plus part de ces propos sont facilement vérifiables. Soit parce qu'il ne sont que des dires basés sur aucune pièce, soit parce qu'en lisant les pièces, les dates et les faits sont facilement vérifiables. On m'accuse par exemple d'avoir porté plainte contre mon Ex en mai 2006, ce que je n'ai pas fait, n'en ayant aucune raison. Le but est de montrer que j'arcèle mon Ex juridiquement en portant de fausses accusations. Ce fait est facilement vérifiable. Pourtant en l'absence du moindre document, l'avocat n'hésite pas et ce devant une cour d'appel correctionnelle où normalement la diffamation est passible d'e forte amende.

Tout au long des 13 ans de procédure que je viens de vivre, presque toutes les décision de justice ont été agrémentées de faits n'ayant pas existé, fait ou appréciations inventés par la volonté de mes juges à soutenir leurs dossiers. C'est vrai que quand une mère déconne, pour justifier de l'intérêt de l'enfant et lui laisser la garde malgré tout, il faut en arriver à déformer les faits ou les éluder pour pouvoir avoir des écrits qui soient à peu près lisibles.
A quand une responsabilisation des juges face à des comportement qui n'ont rien de légaux.
Une chef d'entreprise qui fait une erreur, peut aller en prison. En juge qui détruit des vie ne risque rien même si son fonctionnement est volontaire.

Ma deuxième pensée va aux avocats Français. En Angleterre, un avocat qui omettrait de donner au juge une pièce pouvant aller contre l'intérêt de son client, est tout simplement radié de sa profession. En France un avocat peu avoir des propos ou des écrits parfaitement faux et diffamatoires, il ne risque strictement rien. Alors pourquoi se priver? Pourquoi ne pas changer les dates, modifier les faits, porter de fausses accusations et utiliser tous moyens visant un gain à court terme???

Au final où est l'intérêt de l'enfant dans cette façon de fonctionner?
Sur le court terme, pas de soucis cela fonctionne. Mais sur le long terme quel est le résultat, quand les Ex rentrant à la maison, servent au souper à nos enfants les même propos que les avocats les ont encouragé à tenir devant la justice?

Je sais comment pendant des années Florian mon cadet, me reservait chaque WE (1 par mois), les mensonges que lui répétait sa mère, et comment quand il a eu onze ans, cela a été dur pour lui d'apprendre qu'elle lui avait menti.

Au final, je sais qu'aucun des avocats de mes Ex ne les ont réelement défendu en les encourrageant ainsi à aller dans le mur. Le connard qui a défendu mon Ex1 pendant des années à Marseille, et qui l'a laché le jour où elle a perdu la garde de nos fils, ne se génait pas dans les couloirs du Tribunal pour dire à ses confrères que sa cliente était complètement folle. Il le disait même à mon avocat. Pourtant devant le juge, il ne reculait devant aucun procèdé pour que mes fils restent avec elle. A quel moment a t'il défendu autre chose que son porte monaie? C'est vrai que concevoir que l'intérêt des enfants st aussi celui de leurs parents, est une notion un peu difficile pour les avocats Français. C'est aussi compliqué que de parler de développement durable à quelqu'un envoie ses poubelles chez le voisin...

Il me semble grandement temps, de purger le système judiciaire de ces comportaments. Et si l'on parle de responsabilité des juges, peu être faut il aussi parler de responsabilité des avocats...

samedi 9 août 2008

Le temps passe parfois vite



Une petite absence sur la toile juste le temps de profiter de mes fils en ce beau mois de juillet. La relation ne se créer pas avec des objets et du virtuel mais avec du vrai temps passé ensemble.
Cela a été bon de découvrir Morteau et le Jura.

Coté juridique, la cour d'appel de BESANCON a enfin fixé une audience au 4 septembre 2008 soit seize mois après la condamnation provisoire de mme Ex2 pour non présentation d'enfant.

J'ai reçu ses conclusions pour la cour d'appel de VERSAILLES, qui sont dans la même lignée que les précédentes. Pourquoi changer un façon de fonctionner qui a de bons résultats au niveau juridique quand on se place sur le court terme et de son point de vue?

Du point de vue du long terme ou des autres personnes autour de l'enfant, c'est une autre histoire...

Réponse de la HALDE

La HALDE m'a répondu comme réponde toutes ces institution paravent qui ne sont là que pour laisser entendre qu'il se passe quelque chose alors que sur le fond rien avance.
En gros pour eux, je suis un connard qui rale juste d'une décision de justice qui ne lui plait pas...
Cela me fait penser au maison de la justice où la seule réponse qu'on te donne est d'aller voir un avocat ou encore le 119 que j'appelais en septembre 2003 dans le cadre des maltraitances que subissaient mes fils et qui m'ont simplement répondu alors qu'il ne prenaient pas les plaintes des pères!!!

C'est vrai que tous les pères sont des connards qui se plaignent pour ne pas payer les pensions alimentaires et pour embêter leurs gentilles ex!!!

jeudi 29 mai 2008

Saisir la HALDE

Ce matin j'ai saisi la HALDE pour discrimination en ces termes:

Le 18 décembre 2007 à l'annexe du TGI de Nanterre.

Je suis reçu pour une audience devant le juge aux affaires familiales, Mme Stéphanie JESKE. Le greffier était absent ce qui est d'ailleurs illégal.

En fin d'audience, Mme Stéphanie JESKE déclare, qu'il est inconcevable qu'un père puisse avoir la résidence principale d'un enfant de moins de dix ans et que je n'ai qu'à recommencer ma demande dans deux ans!!!

Les lois ne présentant pas de dispositions de ce type, d'aucune sorte, cette position est parfaitement sexiste. Elle est usuelle dans la justice française au vu du peu de pères obtenant la garde de leurs enfants en France. Moins de 2% de pères obtiennent la résidence principale quand la mère n'est pas d'accord.

Le juge a prétexté qu'il n'y avait pas de faits nouveaux dans le dossier. Pourtant, mon ex-compagne venait d'être condamnée pour sept non-représentations d'enfant. Et malgré les demandes d'un psychologue clinicien ayant fait sa déclaration en gendarmerie et par lettre recommandée, je n'arrive pas à faire suivre mon fils, parce que sa mère s'y refuse. Nous subissons en plus un éloignement parental imposé par la mère de 600 km.

Un deuxième fait de discrimination concerne mes fils ainés issus d'une première union. Le juge a dit à l'audience qu'il ne pouvait en tenir compte de leur existence dans sa décision, car ils n'étaient pas les frères de l'enfant concerné par la demande de changement de domicile. En réponse à mon fils cadet, le défenseur des enfants lui écrit qu'au vu de la loi, il ne peut être fait de distinction entre les frères et les demi-frères. Mme JESKE a donc agi de façon parfaitement discriminatoire et illégale pour ce point aussi, puisque le droit français demande au juge de ne pas scinder les fratries sauf cas de force majeure.

mardi 27 mai 2008

La lenteur du système

Sans la moindre information sur mon dossier, j'ai appelé aujourd'hui mon avocat à Versailles. Sa secrétaire me renvoie vers le cabinet de l'avoué. J'apprends par une secrétaire que des conclusions ont été déposées le 16 mai en mon nom, sans même que je n'ai pu lire une ligne des dites conclusions!!! La machine fonctionne même sans moi apparament. Je devrai les recevoir sous peu m'a t'on promis. Les prochaines dates sont fixées à octobre pour la clôture et décembre pour les plaidoiries.

Cela sera donc exactement un an après être passé devant le juge.
Deux ans et demi après l'orientation du médecin.
A ce rythme là, il faut que l'on m'explique à quoi sert le système judiciaire à propos d'enfants, et de décisions concertants les enfants? Une décision définitive deux ans après une demande c'est cela la justice actuelle. L'enfant, sa souffrance, ses problèmes, comment peut on agir sérieusement ainsi? La justice familiale vraiment c'est du grand n'importe quoi...

lundi 5 mai 2008

18 ans enfin libre



J'aurai pu dire ça, il y a quelques années. Dans ma jeunesse. Mais j'étais déjà parti de la maison à 18 ans.

Déjà 18 ans, qu'il a grandit vite mon ainé.

Enfin 18 ans... Enfin, enfin, enfin...
Je suis enfin libre pour lui. Il est enfin libre aussi. Je vais pouvoir ranger l'épais dossier juridique qui a grandit avec lui.

Fini les conneries des juges et de la justice familiale.
Fini les conneries de sa mère.
Mon fils ainé est majeur et je peux vivre sans être mis en justice par mon Ex1 tous les quatre matins (plus de 18 décisions en 18 ans, pour un résultat bien amer).

Nous l'avons fêté dans la simplicité, avec cette saveur particulière de la liberté aux lèvres.
Plus que 3 ans à tirer pour Florian.
Plus que 11 ans de prison pour le lien que nous construisons avec Artus.

mercredi 30 avril 2008

France terre des droits de l'homme?

Quand la justice déconne que faire?

Quand un juge de première instance n'applique pas la loi, on peut avec des moyens saisir une cour d'appel.
Quand une cour d'appel n'applique pas la loi, avec de plus gros moyens et du temps, on peut saisir la cour de cassation qui ne va pas revoir les fait mais vérifier l'application de la loi.

On repasse ensuite en cour d'appel. Au bas mot il aura fallu une dizaine d'années pour avoir une décision respectant la loi et si vous avez des revenus moyens, vous aurez été de toute façon ruiné.

Le système semble légalement parlant, parfait ainsi.

Mais qu'est ce qui se passe quand les juges appliquent la loi mais transforment les faits pour justifier de leurs décisions? Que se passe t'il donc, quand les juges font des faux? Comment ça, ils en sont incapables?

En première instance, vous pouvez saisir la cour d'appel. Après l'appel, il est ensuite impossible de faire quoi que se soit. Le faux créé par le juge pour justifier sa position devient la vérité et ne sera pas remis en cause puisque la cour de cassation ne vérifie pas les faits. Le présupposé est donc que les juges de la cours d'appel ont fait leur travail au niveau des faits. Cela semble le minimum, mais mon expérience personnel me montre que les faits sont souvent déformés ou arrangés pour coller à la volonté du juge.

La loi est ainsi souvent respectée. L'avocat vous explique qu'il ne peut rien faire. Et les juges fonctionnent ainsi en toute impunité que ce soit par acte volontaire ou par erreur dans leur travail (pièces non lu). Les conséquences sont humainement et socialement énormes. Et que dire du cout à long terme de tout cela. La non responsabilité des juges a un cout extrêmement élevé pour toute la société.

Pour le citoyen face à ce type de dysfonctionnement il n'y a pas de recours en France.
Vous pouvez être jugé sur la base de faits n'ayant jamais existé, sans le moindre recours.
Dans la plupart des démocraties européennes les citoyens ont un recours, mais pas en France, le soit disant pays des droits universels.


Ci dessous un texte du médiateur de la république: La justice est elle un service public comme un autre?

mardi 29 avril 2008

Les joyeuses colonies

La semaine dernière Artus m'a dit qu'il partait cette semaine en colonie de vacance à la ferme.
Quelle ferme? Où? Avec qui? Je ne sais pas!

J'attends de madame Ex2, de simplement savoir où se trouve mon fils.
N'est ce pas un droit légitime pour un parent, de savoir où se trouve son enfants?
N'aurai je donc pas le droit légitime de lui envoyer une carte postale?
Il semble que pour certains parents ce droit n'existe pas!

Madame EX2 a dit a ARTUS qu'elle n'avait pas d'autre choix parce qu'il fallait qu'elle travaille cette semaine de pont et que c'est le juge qui l'avait décidé ainsi, qu'elle n'y était pour rien. C'est finalement très utile un jugement quand on a besoin de mentir à son enfant.

Artus m'a dit qu'il préférait cela plutôt que d'aller s'ennuyer dans l'appartement de grand mère à St BRIEUX...

Je n'ai jamais raté un jour de vacance de mes fils quand ils étaient petits. L'absence à laquelle j'ai été condamné rend plus précieux ces moments...

La peur de mon fils

Pour la petite histoire

En 2003 quand mon Ex2 déménage sans laisser d'adresse, elle s'en justifie dans un courrier à ma mère en disant que j'effraie mon fils qui a alors deux ans et demi. Au moment du courrier cela fait déjà huit mois qu'elle refusait que je puisse le voir. Imaginez donc quel type de peur je pouvais inspirer à si petit enfant, dont je m'étais pourtant occupé seul tout l'été 2002 et de son quatrième mois à son onzième mois en 2001.

Ces accusation sur la peur que j'inspirerai à mon fils ont été renouvelée pendant l'audience de juin 2004. Madame EX2 demandant que ma reprise de contact soit extrêmement progressive...

En 2006, devant la cour d'appel, elle m'accuse cette fois par écrit, disant que la peur que j'inspire à Artus et la fatigue que subit l'enfant (à cause de l'éloignement qu'elle nous a imposé), son deux raison pour qu'Artus ne vienne plus me voir les WE, mais seulement pour les vacances...

On peut se demander comment des juges laisse la garde dans l'intérêt de l'enfant avec des demandes basées sur une telle volonté... demandes écrites...

Aujourd'hui, les accusations reprennent à nouveau contre moi. Avec pour seule base, la bêtise de madame Ex2...

Artus, qui les a entendu en a été fortement choqué.
C'est dégueulasse, nous a t'il dit dans la voiture. Elle a pas le droit de dire ça!!! Elle n'a pas le droit!!

Lui qui est obligé de vivre chez sa mère par volonté judiciaire. Cela ne va pas être facile dans un tel contexte...

dimanche 27 avril 2008

Elle m'a dit:



Dans sa rage, aujourd'hui elle m'a dit:

Qu'Artus avait peur de moi
Et qu'il pleurait pour ne pas venir chez moi à Belverne...

J'ai fait ces images ce matin.
Il a drôlement peur de son père mon Artus...

samedi 26 avril 2008

Faux départ

Après un peu plus d'un heure de route nous sommes arrivés à l'aéroport de BALE MULHOUSE.
Le billet d'avion n'allait pas. Madame EX2 avait pris un billet d'avion 12-14 ans bien moins cher parce que non accompagné, alors qu'ARTUS à 7 ans et doit voyager accompagné.

N'ayant pas prévu d'argent pour financer un supplément de 30% sur le billet de madame, Air France a refusé d'embarquer Artus et nous sommes rentrés à la maison.
J'ai donc informé madame Ex2 qui n'a rien trouvé de mieux que de reprendre menaces et insultes à mon encontre. comme si j'y étais pour quelque chose dans ses erreurs.
Après qu'elle se soit calmé, Mme EX2 viendra chercher notre fils, demain par le train à LURE.
Elle a bien tenté de m'imposer VESOUL, mais je lui ai dit que les trains passant à VESOUL en direction de PARIS passaient tous avant à LURE.

Nous avons fait les 100 km de retour depuis l'aéroport en étant finalement bien content d'avoir gagné une journée et demi ensemble...

Quand on se voit si peu c'est beaucoup un jour et demi...

Jour de départ




Opération terrassage et écoulement d'eau à quelques heures du départ...
Une idée de Florian pour la plus grande joie des petits...

jeudi 24 avril 2008

Les archers




Baptiste est arrivé hier.
Normal, n'étant pas dans le même régime scolaire, il avait plusieurs jours en moins.
Les deux cousins presque jumeaux ne pourront passer que deux jours et demi ensemble ces vacances ci.

Artus a tout de suite enseigné à Baptiste le maniement de son arc.
On fait comme LEGOLAS lui a t'il dit. Et l'élève n'a pas mis longtemps à rattraper le maitre...
C'est le grand jeu des enfants chez nous, des plus petits aux plus grands, tous archers.
Dans une maison au milieu des bois, quoi de plus normal...

lundi 21 avril 2008

La chasse aux escargots


Les vacances ont commencé sous parfait beau temps pour les escargots et les limaces du jardin. La chasse c'est prolongée sur les murs de la chambre où un vélociraptor est en bonne position pour manger l'escargot...

Pour Artus, le retour à l'école de ses frères pendant que lui commence ses vacances, a été un peu difficile. Pour moi professionnellement c'est encore pire. Avec qui dois je prendre du temps? Avec les grands et ces multiples années que l'on a à rattraper? Avec le petit que je vois si peu.

A quoi pensent les juges quant il décident dans l'intérêt des enfants de couper ainsi les fratries, et d'appuyer la seule et égoïste volonté d'une mère, dont le revenu et le confort est finalement la chose la plus importante de ce monde judiciaire?

Les seules vacances que mes fils peuvent passer ensemble sont celle d'été et de Noël...
Est ce normal?

dimanche 6 avril 2008

Première intervention

Il fallait voir briller les étoiles dans les yeux du petit frère Artus quand Vivien est rentré de sa première intervention ce Dimanche.

-Dis, tu as sauvé quelqu'un?
-Oui, c'est un monsieur qui a eu un problème cardiaque...
-Alors tu es un vrai pompier maintenant.

A de partir à la gare il m'a dit:
-Pourquoi on est dimanche, moi je voulais qu'on soit samedi...