jeudi 16 août 2012

Artus arrive en vacance


En arrivant en vacance cet été chez nous début juillet: pas de sac et les chaussures ci dessus au pied que je découvrais pour la première fois. La deuxième est percée de même la même façon que la première.
Je me demande même, au point où elles sont usées, si ce ne sont pas des chaussures qui ont été récupérées juste pour venir chez nous... en tous cas je l'espère, l'autre option serait encore plus grave...

Je me demande aussi à quoi cela sert d'avoir un salaire de cadre juriste en assurance à la Défense chez un des plus gros courtier au monde pour que son fils porte de tel godillots???
Nous n'avons pas les mêmes valeurs...

Je suis bien sûr allé lui acheter des sandales de bonne qualité pour qu'il passe un agréable été
Nous avons passé de très belles vacances loin de cette stupidité

En partant en fin des vacances, il était en train de remettre ces chaussures trouées
Il a été surpris quand je lui dise non! Tu ne repars pas avec ces chaussures
Et heureux de repartir avec ses sandales neuves
Qui de toute façon à la vitesse où il grandit, ne lui iront plus dans quelques mois

Combien de parents ayant la garde agissent ainsi?
Merci mesdames les juges, pour la clairvoyance sexiste de vos jugements !!!

Ce qui est troublant c'est que mes deux ex qui ont toujours tant aimé les chaussures de luxe pour elle même aient agi de la même façon récurrente pour leurs propres fils. La première avait l’excuse de ne pas bien gagner sa vie. Ce qui ne l’empêchait pas de ne pas s'oublier. La deuxième a un bon métier. En plus elle invectivait la première quand on récupérait les WE mes enfants avec des chaussures ouvertes. C'est bizarre. J'avoue que je ne comprend pas... cela me dépasse.

dimanche 3 juin 2012

Projet Evasion


Un projet qui me tient à coeur et qui a du sens pour moi
C'est mon fils qui a fait ma musique et je la trouve très jolie
Une idée simple:
Permettre à ceux pour qui la fin est proche et à ceux qui les accompagnent d'avoir accès à l'art. Ils ne peuvent plus se déplacer, c'est le monde de l'art qui doit venir vers eux
Lien vers le projet 
Lien vers la liste de soutiens

Déception

Roubaix fut un déplacement pour rien. Flo s'est entendu reprocher des choses qu'il n'avait pas vu au programme de son lycée. C'est pas grave, c'est déjà bien de faire partie de la sélection de 50 sur le 660 candidatures reçues.
On peut quand même se demander pourquoi l'éducation nationale fait passer des BAC Audiovisuels qui ne permettent pas ensuite de faire un BTS dans la même branche. Dans la classe le Flo ils n'étaient que 2 à avoir une invitation à ce type de concours.
Moralité pour l'année prochaine il faut que l'on trouve autre chose.
Soit un cursus universitaire lié au spectacle soit un job en pays anglophone pour qu'il parle vraiment l'anglais. Toutes les pistes sont les bienvenues.

mardi 15 mai 2012

Cap au nord

Quand j'ai récupéré la garde de mon cadet il ne savait ni lire ni écrire. Il avait onze ans et devait entrer dans un centre pour dyslexiques sévères. On m'avait même dit qu'il était "foutu" pour la scolarité.
"Pourrez vous au moins le scolariser?" m'avait demandé une juge stupide.
Flo passe son bac cette année et c'est l'un des seul de sa classe à avoir obtenu une présélection au BTS de technicien du son qui l'intéressait. C'est pour cela qu'aujourd'hui nous sommes à Roubaix. C'est le nord mais peu importe. L'important pour moi est qu'il y arrive dans ce talent devenu passion qui est en train de se transformer en métier. L'options choisi n'est pas facile à obtenir 8 places pour environ 500 candidatures. Mais qui ne tente rien n'a rien...

Moralité quand des cons derrière leur autorité de pseudo spécialistes vous donnent des conseils négatifs sur la capacité de vos enfants à évoluer: n'écoutez que ce que vous avez dans le coeur. Le meilleur spécialiste de vos mômes si vous les aimez, c'est vous.

Madame le juge, pour vos doutes et questions débiles, je vous salue bien bas...

lundi 14 mai 2012

Chers journalistes

Ne comptez pas sur moi pour participer à des émissions comme vous me les proposez souvent. Je ne suis pas sensible aux différents cirages de pompes laissant entendre que je serai un papa exceptionnel parce que j'élève mes fils. Ce n'est pas si compliqué ni si difficile. Ces expositions sont contre productives au vu de ce que je défends. Il n'y a rien d’exceptionnel à être père avec la garde de ses enfants. Sauf au niveau statistique dans un pays particulièrement sexiste sur ce point. C'est même bien plus facile en tous points de s'en occuper tous les jours que d'en être privé de façon injuste et devoir assumer des décisions judiciaires délirantes qui n'ont pour fond qu'une vision sexiste des pères et dont vous vous faites indirectement les portes paroles. Et dont je ne serai pas le promoteur! Etre papa solo n'est rien en comparaison d'être père éloigné de façon abusive. Si vous avez une vraie intention de faire bouger les choses je suis prêts à en discuter. Mais pas pour faire passer comme exceptionnel un père qui s'occupe simplement de ses enfants.

Le changement c'est maintenant

Je me suis fait silencieusement depuis quelques temps. Non pas que je n'avais rien à dire, même si je m’autocensure souvent. Mais parce que la vie réelle prend parfois le pas sur la vie virtuelle. Nous avons déménagé en Bretagne où nous sommes plus prêt du petit dernier et où j'avais trouvé du travail. Sur le front de mes ex le changement ce n'est pas pour maintenant. Sur le fond rien ne change, ni la violence de la mère des deux grands, ni la tyrannie de la mère de mon dernier fils qui ne manque jamais une occasion de montrer qu'elle a un pouvoir sans limite. Mon dernier fils rentre en sixième et je sais toujours pas dans quel collège il est inscrit pour septembre. Je sais de sa bouche que sa mère a essayé de l'inscrire dans un collège privé sans succès. Je serai surement informé en septembre. Rien de plus normal. La prochaine fois que je passerai en justice on m'expliquera que c'est parce que je ne m'intéresse pas à la vie de mon fils. Il est vraiment temps que la violence fait aux enfants par choix sexistes le l'institution judiciaire s'arrêtent, le changement cela devrait être maintenant!

mardi 19 octobre 2010

La couverture de RAPCO


J'ai le plaisir de faire avec un de mes tableaux la couverture de ce livre RAPCO qui parle de l'aliénation parentale.

mardi 21 septembre 2010

Petit mot d'amour à mon ex

Savez vous Mademoiselle Y, que chaque jour, chaque heure, chaque minute qui passe me rapproche un peu plus de la sortie de la prison de mensonges dans laquelle vous nous avez enfermé, prison par laquelle vous nous avez privé d'un fils, d'un petit frère avec l'aide de cette justice familiale française si sexiste et si loin de l'intérêt des enfants.

Prison par laquelle, vous l'avez lui, privé de ses frères de son père.
Vous l'avez lui, notre fils, obligé à mentir pour vous protéger et à grandir dans une telle peur qu'il n'ose à 10 ans même plus vous parler de ces choses importantes qui lui tiennent à cœur.

Ses treize ans arriveront vite, mademoiselle Y, et sa majorité suivra juste derrière.

Le temps de votre petit pouvoir, de vos mensonges et de vos chantages va bientôt s'achever en même temps que celui de notre prison. Chaque pulsation, chaque respiration nous rapproche un peu plus de ce moment-là et chaque instant qui passe, je sens un peu plus le doux parfum de notre liberté loin de votre tyrannie, loin du sexisme fainéant des juges aux affaires familiales, loin du cynisme hypocrite des avocats...

A propos, mademoiselle Y avez vous remarqué que notre fils aussi est un garçon?

Rien ne change: les chaussures d'Artus

Les images parlent mieux que les mots:

"merci" mesdames les juges pour ce que nous subissons. Madame était parti à Paris continuer sa carrière de juriste en assurence pour 20% de salaire en plus. Apparemment cela ne lui permet même pas de payer des chaussures correctes à notre fils. Après les slogans de campagne de notre cher président, il y a peu être finalement un certain parallèle avec la France et sa justice Familiale de m....

Mai 2010


C'est normal que l'on aère, en mai l'été approche ...
M Marsh vous avez beau être américain, vous pourriez un peu augmenter mon ex pour qu'elle ait au moins de quoi payer des chaussures neuves à notre fils. A la défense, une fois que madame est tiré à quatre épingle et qu'elle a dépensé tout son argent pour ses vêtements de travail de juriste, elle n'a plus les moyens d'acheter des chaussures à notre fils.

C'est pour nos juges aux affaires familiales que j'ai une pensé toute particulière. Merci de votre soutien...

Juin 2006


Les chaussures crocodile (rien à voir avec les chaussures en peau de croco des assureurs et des avocats)

avril 2004


A quatre ans, un bon départ un mois après l'avoir retrouvé suite 18 mois d'enlèvement.

Rien ne change

J'ai eu une longue absence pendant laquelle j'ai attendu en vain une décision favorable de la cour de cassation.

lundi 31 août 2009

Retraite et avantage pour les femmes: un piège pour tous

Une réaction suite à la lecture de l'article ci-dessous dans Le Monde.fr

Retraites : le gouvernement souhaite maintenir un avantage aux femmes

Le monde

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/08/28/retraites-le-gouvernement-souhaite-maintenir-un-avantage-aux-femmes_1232848_823448.html

Extrait:

Ces écarts reflètent les inégalités qui perdurent sur le marché du travail. Les salaires des femmes restent inférieurs de 27 % à ceux des hommes - 16 % si l'on se réfère au salaire horaire - et leurs carrières sont discontinues : parce qu'elles consacrent 2,4 fois plus de temps que les hommes au travail domestique et 3,3 fois plus à l'éducation des enfants, beaucoup s'éloignent de leur activité professionnelle après une naissance, ce qui les pénalise lors de la retraite.

Le débat qui commence à poindre sur les avantages des retraites des femmes et plus largement sur la discrimination homme femme est finalement beaucoup plus large et ne saurait être pris par le bout de la lorgnette.

Plus que de l'égalité homme femme au niveau des salaires, c'est de la façon d'élever les enfants et du rôle des parents dont on parle finalement.

D'un côté des mères à qui on laisse le droit de prendre du temps pour cette tache et que l'on récompense par une compensation.

De l'autre côté des pères qui n'ont malheureusement pas le choix et qui n'ont pas de compensation s'ils travaillent moins pour s'occuper des enfants.

Alors, on peut parler de sexisme de genre. Ici je le vois fonctionner dans les deux sens avec un fond d'idéal qui reste celui des politiques familiales de Pétain: « L'homme au travail et la femme élève les enfants. »

CLAIRE
28.08.09 | 15h59 « Le monde »
Au nom de l'égalité des sexes ?? Depuis quand les pères portent les enfants 9 mois, les allaitent et se font "placardiser" à l'issue de la fin de leur congé de maternité ? Après la naissance, il ne faut pas rêver, ce sont aussi les femmes qui organisent leur emploi du temps ou sacrifient des responsabilités pour s'occuper des enfants. Ridicule...

Parlons d'égalité des sexes :

Au niveau du travail, j'ai longtemps entendu mettre en avant la différence de 27% dont parle le Monde dans son article. C'est en fait 27% de différence sur le montant de la fiche de salaire à poste et à responsabilité égale, mais en faisant plus ou moins d'heures selon à quel genre on appartient.

Donc il serait déjà honnête de prendre des chiffres comparables dans les communications si l'on ne veut pas que le débat soit faussé. Quand on compte en taux horaire cette différence à presque diviser de moitié et n'est plus que de 16%, ce qui est moins important même si à ce niveau elle devrait être parfaitement égalitaire et donc de 0%.

La différence se fait donc parce que les hommes sont obligés de faire plus d'heures au travail pour assurer le plus souvent le gros de la charge financière familiale (même si les femmes participent de plus en plus au budget) et qu'ils n'ont bien souvent pas la chance de pouvoir être à la sortie de l'école pour aller chercher les enfants parce qu'il faut payer le crédit de la maison. Ceci est la version masculine.

Et que les femmes doivent bien s'arrêter de travailler plus tôt, pour avoir la « charge » de s'occuper des enfants et des tâches ménagères. Version féminine.

Moi qui suis un père qui élève seul ses enfants, je sais que la deuxième situation n'est pas le calvaire prétendu et j'accepte volontiers actuellement d'avoir un salaire moins important parce que je fais moins d'heures. J'ai déjà la chance d'être un papa séparé ayant la garde de ses ainés et la chance d'élever ses enfants et de faire les corvées ménagères.

Au niveau du droit à élever et à s'occuper des enfants notre société n'est clairement pas égalitaire. Il suffit de constater comment tout ce qui touche à l'enfance est féminisé pour se dire que cette part de notre monde n’est pas autre chose qu'un matriarcat. Il suffit de voir comment la justice accorde 80% de garde intégrale aux mères et interdit à 70% des pères d'avoir un contact avec leurs enfants plus d'un WE par mois ce qui est encore un droit de visite normal dans le langage judiciaire, un WE sur deux étant un droit de visite « étendu ». Les mots à eux seuls sont aberrants.

Plutôt que de parler de compensations à tout va, peu être serait il bon d'arrêter les discours faciles de victime et de réfléchir comment on peut laisser plus de place aux pères dans l'éducation des enfants et plus de place aux mères pour poursuivre une carrière, les deux étant victimes du système actuel. À moins évidemment que seul le critère financier soit la base de réflexion dans ce domaine, ce qui fait alors des femmes les seules victimes du système pour 16% de différence.

S'il est un moment de la vie où une femme n'est pas un homme, c'est quand elle donne la vie.

Peu être que plutôt que de faire un amalgame : donner la vie et élever les enfants, serait-il bon de séparer ces deux moments de la vie. Premièrement parce que ce n'est pas parce qu'on donne la vie que l'on élève un enfant, les deux choses ne sont malheureusement pas liées. C'est pourquoi la réponse au problème de compensation ne peut se faire de façon simpliste dans un amalgame dont le fond est avant tout sexiste. En cela, la sanction de la cour de cassation sur la base du droit européen va peut-être nous obliger à une réflexion plus mature sur notre société.

Sur cette partie-là, c'est simple, puisqu'il n'y a pas de parité. Notre société peu donc simplement inventer une dotation à la création de vie prenant en compte le temps qu'offre une femme à l'ensemble de la société en faisant cela. Les naissances sont un des fondements de notre système économique.

Pour la deuxième partie qui est la plus lourde en terme de temps donc logiquement de compensations, les choses ne sont pas aussi simples, car les personnes qui font les enfants ne sont pas forcement celles qui les élèvent. Que faire dans les cas d'adoption? Que faire dans le cas des veufs? Dans les cas des pères au foyer qui ont sacrifié eux aussi une partie ou toute leur carrière? Que faire dans les cas de père s'impliquant plus ou autant que leurs compagnes? Que faire faire si l'on veut que la société dans son ensemble évolue vers des pratiques moins de genre et moins sexistes?

Dans la situation actuelle, je n'ai pas le droit à la moindre compensation bien que je suis un père qui élève mes enfants seul depuis des années et que j'ai du pour cela du faire aussi d'importants sacrifices sur mon travail et abandonnant un poste à responsabilité commerciale que j'aimais, mais qui était incompatible avec une vie familiale quotidienne. Le bonheur de vivre avec mes fils compense largement ses petits désagréments.

Est-ce normal que ce soit mon ex à qui les enfants ont été retirés pour maltraitance lourde qui ait des compensations pour sa retraite parce qu'elle est « Mère » et que moi je n'en ai aucune? C'est pourtant ce qui va se passer.

Comment faire dans le cadre des gardes alternées quand les parents s'occupent chacun de façon paritaire des enfants et que chacun connait dont les mêmes désavantages vis à vis de sa carrière respective?

Le débat tel qu'il posé actuellement par le gouvernement ne peut qu’être réducteur et ce n'est pas en cherchant des réponses simplistes visant avant tout à réduire les droits à la retraite que nous irons de l'avant.

Derrière cette question des compensations des retraites, la question qui se pose à nous est celle-ci : comment notre société va évoluer vers plus d'égalité dans la façon de vivre ensemble et d'élever nos enfants?

La réponse actuelle avec son arrière-goût de « Les hommes au travail, les femmes à la maison » n'est un progrès social pour personne. Cela permettra surtout aux politiques de ne pas s'attaquer aux injustes 16% qui existent sur les taux horaires entre homme et femme.

Et cela évitera d'avoir un vrai débat sur le fond à propos de l'évolution de notre société dans ce domaine central qu'est la famille et la façon dont on élève les enfants.

vendredi 21 août 2009

Une machine qui tue

Une analyse que je partage: "Une machine qui tue" par le docteur pascal Dazin.

Extrait:

"C'est-à-dire que depuis 39 ans, en violant d'abord une convention déjà ratifiée (celle des Droits de l'Homme) puis une autre convention qui fut ratifiée en 1993 (celle des Droits de l'Enfant), l'état français laisse l'appareil judiciaire normaliser les séparations parentales pour le plus grand bien des cabinets d'affaires et des professionnels du droit gravitant autour de cette mine inépuisable de procédures inadaptées à la problématique des difficultés parentales."

dimanche 16 août 2009

Rien ne change

j'avais réagit en 2007 à une émission d'envoyé spécial sur la justice familiale. Je n'avais pas eu de réponse à mon commentaire qui a été finalement repris par l'association Acalpa dans ce PDF.
Depuis l'émission rien de nouveau. Il serait temps en matière de droit familial que les journaliste commence à faire du journalisme...

mercredi 5 août 2009

C'est parti

Artus a retrouvé la maison, le jardin, sa guitare, Florian et son copain Pierre. Après quelques jours, un bon traitement anti-poux, et de vraies nuits au sommeil réparateur, il a quitté son état de stress maladif pour redevenir le gai bambin que nous connaissons et apprécions tant. C'est bon de le retrouver et le sentir heureux. C'est tellement plus facile pour tout le monde quand il est ainsi.

Il attaque avec Florian la première gamme pentatonique à la guitare et un nouveau morceau. En quelques jours il a retrouvé tous ses acquis précédents et je suis surpris de la mémoire qu'il a pour se souvenir de morceaux entiers quand il ne les a pas répété depuis plus d'un mois et demi. Il arrive même maintenant à en faire certains en fermant les yeux...

Il a vraiment du talent pour ça aussi ce mino... et si si beau la relation d'échange qu'il construit avec son frère autour de la musique.
Le mois d'août va passer trop vite pour nous tous...

samedi 1 août 2009

Vive les vacances

J'ai retrouvé mon fils sur le quai de la gare de l'Est, juste le temps d'appercevoir madame Ex2 qui a pris la poudre d'escampette dès qu'elle m'a vu au loin.
J'étais heureux de retrouver mon fils même tête pleine de lentes et dans un état de stress avancé. C'est souvent ainsi. Il met toujours quelques jours à retrouver un rythme normal. Quelques jours où il doit abandonner ses rythmes habituels pour se poser dans une autre façon de vivre.

Mais quand je le retrouve ainsi, habité d'une surexcitation maladive, je me demande toujours quel bonheur il y a à mettre des enfants dans cet état.
Florian m'a fait ça aussi pendant des années. Son stress l'amenait même à perdre des cheveux en plaque. Puis cela a disparu quand il est venu vivre chez moi.

Dans le train Artus me raconte ses aventures algériennes et comment sa mère lui avait interdit d'en parler. Puis il finit par me raconter que plusieurs de ses copains sont en garde alterné, mais que pour nous c'est pas possible parce que nous sommes parti vivre trop loin... Gloup!!!

Et là on se rend compte de toute la stratégie de Mme Ex 2 qui après nous avoir fait subir un éloignement parental est en train d'expliquer à mon fils que pour la garde alterné elle serait pour s'il n'y avait pas l'éloignement dont nous serions la cause!!!

C'est si facile de mentir à un enfant quand il est petit et qu'on l'a en permanence à la maison. Et c'est particulièrement dégueulasse quand on sait qu'en 2006 elle demandait par écrit à la cour d'appel de Versailles que nous n'ayons même plus les week end et seulement la moitié des vacances, au nom de la fatigue de l'enfant à cause d'une distance qu'elle avait elle même créé...

Pas besoin de s'étonner si Artus est dans un tel état de stress.

vendredi 31 juillet 2009

Direct d'Algérie

Le téléphone de mon ex vient enfin de décrocher.

C'est mon fils qui me répond.
Quand je le lui demande s'il va bien et où il est, il a un grand silence. Pesant.
Derrière le voix de sa mère impérieuse: "Ne dis rien, tu lui dira demain..."

Et soudain Artus dit: "Je suis en Algérie!!!"
Moi: "Je m'en doutais, le téléphone répondait en arabe depuis plusieurs jours"
Artus: "On est à l'aéroport, on va prendre l'avion, a demain papa"

Voilà, une fois de plus madame ne m'a pas averti et il était normal pour elle que je ne sache pas où était mon fils et que je ne puisse aucunement le contacter.

Pourquoi changer d'attitude quand la justice vous soutien?

Une fois de plus elle a essayé d'obliger Artus à mentir sur l'endroit où il était. Les dernières fois il me répondait gêné: "je ne sais pas""je ne me souviens plus".
Ce qui me fait plaisir c'est que cette fois ci, il n'a pas écouté l'ordre maternelle et est passé outre.

Au moins je sais qu'il est vivant... vivement demain.

jeudi 30 juillet 2009

Sans nouvelles

Mme mon Ex2

Depuis plusieurs jours maintenant, j'essaie de vous contacter pour avoir mon fils au téléphone, mais votre numéro de portable ne répond plus.
Un répondeur d'abord en arabe répond que le numéro composé n'existe plus.
Il est très désagréable pour nous tous de ne pas pouvoir avoir de nouvelles d'Artus, ni de l'avoir au téléphone.

Si vous êtes partie en Algérie avec lui il aurait été aimable de votre part de nous en informer au préalable.
Je suis sensé savoir au moins dans quel pays se trouve mon fils et au moins avoir un numéro de téléphone où le joindre.
Si vous en avez changé il eu été normal de me le communiquer.
D'autant que vous savez que j'ai pas d'autres numéros pour vous contacter.

Je dois venir chercher Artus ce WE pour nos vacances.
Comme habituellement, je n'ai aucunes nouvelles de votre part deux jours avant.
Je serai donc samedi entre 12h et 14h à votre domicile pour venir chercher mon fils et exercer notre droit de visite.

mercredi 29 juillet 2009

Pères coupables ou justice coupable?

Ma réaction faisant suite à cet article sur Agoravox

Cet article parle des 3 affaires familiales récemment fortement médiatisé.

L'affaire de se père qui a disparu pendant onze ans en enlevant ses fils.
L'affaire Devaux avec enlèvement des enfants puis tentative d'enlèvement de la mère.
L'enlèvement d'Irina par sa mère russe.

Parler des conséquences ne sert à rien si l'on ne va pas plus loin en observant la genèse des affaires. Dans les trois que vous citez, après décision des parents de se séparer, cela commence par un éloignement (enlèvement ou rapt) des enfants par la mère.

Dans le premier cas, madame ne veut plus vivre à la campagne, elle part en ville et le juge impose au père 1 We par mois, qui n'est autre qu'un enlèvement d'enfant légalisé, même si dans la majorité des cas cela se passe comme cela. On connait la suite pour ce cas là.

Dans le cas Devaux, la mère part à Caen à partir d'Aix en Provence soit à 1000 km et fait légalisé l'enlèvement par le juge. Puis non contente, elle va ajouter des non-présentations d'enfant, qui sont une forme évidente d'enlèvement d'enfants et de maltraitance.

Dans le dernier cas, vous oubliez de dire que cette histoire commence aussi par un enlèvement d'enfant par sa mère qui va ensuite faire légaliser l'enlèvement en Russie, mais pas en France. Elle aurait commencé par là, sa fille serait maintenant légalement en russie.

Au niveau judiciaire, aucun des trois enlèvements d'enfants initiaux n'a été puni. La justice française a même soutenu les deux premiers en étant un acteur actif et un déclencheur dans les conséquences qui vont suivre.

Pour les trois femmes, les fortunes sont diverses :
La première a beaucoup perdu.
La deuxième semble être arrivée à son but.
La dernière n'a pas réussi dans son entreprise.

Pour les enfants les dégâts sont énormes. Et c'est pourtant en leur nom que la justice agit. Et trois affaires n'aurait pas existé si la pratique judiciaire qui a pour conséquence l'élimination complète du parent qui n'a pas la garde pour 35 % des enfants et sa mise sur la touche pour 30% d'enfants supplémentaires qui voient leur parent éloigné que 48 heures par mois.

Au passage, dans le langage judiciaire un week-end par mois c'est un droit de visite normal. Un week-end sur deux, c'est un droit de visite étendu. Tout est dit.

Ce ne sont pas les lois qui sont à changer, elles sont plutôt bien faites si elles sont appliquées sans sexisme et si les juges aux affaires familiales ne tordent pas les faits pour les faire coller à leurs objectifs, créant ainsi toutes les conditions d'un embrasement du conflit ou allumant même les hostilités comme dans les deux premiers cas cités, au lieu de faire un vrai travail d'apaisement.

Dans le premier cas, si l'on avait interdit à la mère de s'éloigner parce que cela supprimait aux enfants le droit d'avoir deux parents et que cela empêchait la mise en place d'une garde alternée, comme le veut la loi Ségolène Royal de 2002, rien de ce qui s'est passé ensuite ne serait arrivé. Idem dans le cas Devaux. Idem pour le troisième cas.

Au final, il faudra bien un jour se poser la question des conséquences et des responsabilités de telles pratiques judiciaire :

Les femmes et les enfants qui sont tués dans conflits familiaux parce que le système actuel dans sa pratique est injuste et qu'il engendre des effets pervers. Certaines femmes étant particulièrement promptes à faire chanter leur mec à partir du moment ou elles ont accouché. Mes deux ex m'ont dit une fois maman: de toute façon, tu sais que c'est moi qui aurait la garde de l'enfant, donc maintenant tu fais ce que je veux, sinon tu ne le reverras plus. Dans les deux cas, vu que je n'ai pas fait ce qu'elles voulaient, elles ont mis en place des enlèvements d'enfants avec soutien judiciaire. J'ai eu la chance moi de ne pas craquer et de ne pas commettre l'irréparable, mais d'autres n'ont pas les moyens de résister face à cette violence sournoise et inhumaine qui n'existerait pas si le comportement judiciaire n'était pas systématique et si la justice familiale était plus équitable.

Si mes deux ex avaient su quelles risquaient de perdre la garde dès le départ, elle n'aurait jamais agi ainsi.

Il faut rajouter à ses meurtres les nombreux suicides sur lesquels tout le monde se tait, mais qui font aussi des orphelins et sont dramatiques pour les enfants. De nombreux hommes père de famille finissent ainsi, accédant à la volonté d'élimination mise en œuvre par la partie adverse.

Il a aussi les suicides sociaux. L'attitude de Fabrice Devaux est en soi une forme de suicide. L'alcoolisme, la drogue en sont d'autres. J'ai entendu dire que 30% des SDF à Paris était des hommes mis à la rue suite à un divorce. Certains travaillent, mais non simplement plus les moyens d'assumer financièrement les décisions de justice (je suis moi même passé par là).

Dans tout cela, où est le respect de l'article 9 de la convention des droits de l'enfant que la France a signée et l'intérêt qu'un enfant a à avoir des liens avec ses deux parents et ses deux familles parentales ?

La justice familiale par son dysfonctionnement crée elle-même le terreau des conflits. Il serait temps de mettre tous ces juges intouchables et irresponsables devant le constat de leur action et des dégâts qu'ils font sur le court et le long terme.

Car tout cela à un cout immense et pas seulement humain même si c'est le plus important. Un cout direct et un cout collatéral que personne ne s'amuse à estimer tant il est important. Les moyens de la justice familiale c'est plus de 60% du budget de la justice. Il faut y rajouter une partie des moyens de la justice des mineurs. Les défaillances des mineurs étant souvent des conséquences collatérales du travail médiocre de la justice familiale. Dans mon cas je récupère la garde de mes ainés via un juge pour enfant alors que le juge aux affaires familiales refusait d'agir.

Ne comptez pas sur les avocats pour agir dans l'intérêt de leurs clients collectifs en faisant évoluer le système. Ils vivent grassement du dysfonctionnement actuel (70% du revenu des avocats) et on les voit promptement descendre dans la rue, si une réforme vise à améliorer les choses, mais qu'elle touche à leurs deniers. En France c'est sur le nombre de conflits qu'un avocat gagne sa vie, et non sur le fait qu'il gagne ou qu'il perde. Ils n'ont donc aucun intérêt à ce que les conflits s'apaisent ou qu'ils soient moins nombreux. La justice familiale, c'est leur pain blanc.

Ce qui est clair pour moi, c'est que quand un système fonctionne aussi mal, il est impossible d'attendre que ses acteurs principaux le fassent évoluer. Surtout s'ils gagnent plus dans le dysfonctionnement du système.

lundi 27 juillet 2009

La halde 2

La défenseur des enfants nous répond par courrier qu'il n'existe pas de degré de parenté entre les enfants, la notion de demi frères n'existant pas en droit Français. La défenseur des enfants nous cite même l'article 371-5 du code civil qui vise à favoriser sauf exception les fratries.

Dans le jugement N°7 de la deuxième chambre de la cour d'appel de Versailles, le juge Mme Sylvaine Courcelle, désigne le 6 janvier 2009, mes fils ainés comme les « demi frères » de leur cadet Artus, allant de fait contre ce que nous dit le défenseur des enfants, en faisant ainsi un classement qui n'existe pas en droit Français.

Par ailleurs, aucune des décisions précédentes de Nanterre et Versailles depuis 2004, ne prend en compte l'existence d'une fratrie malgré mes demandes répétées. Le juge Mme Jeske de Nanterre, déclarant même qu'elle ne peut tenir compte de mes ainés car ils ne sont pas les frères d'Artus, mais ses demi-frères!

Nous vivons en cela une discrimination de genre qualitatif entre frère et demi-frère qui n'a pas lieu d'exister parce qu'elle ne correspond pas au droit Français.
Nous subissons aussi une discrimination de genre homme-femme puisqu'aucun père n'a à ma connaissance bénéficié de cette loi ,alors que de nombreuses mères ayant des enfants de pères différents en profite régulièrement.

En attendant votre action pour lutter contre cette discrimination, veuillez agréer mes sincères salutations.

Dans un premier courrier la Halde m'avait envoyer me faire voir.
J'en remet donc une couche puisque j'ai maintenant un écrit. Qu'il me répondent de façon positive ou négative, cela sera de toute façon important pour la suite...

La défenseur des enfants suite

Ce matin réunion de famille en résistance. Nous avons décidé, père et grands frères de répondre au défenseur des enfants et à ces courriers angéliques.

Extrait:

Répéter dans les courriers que les parents doivent trouver un terrain d'entente dans l'intérêt de l'enfant est angélique, quand on sait quel intérêt le parent qui profite du conflit gagne à le faire exister, surtout s'il y est encouragé par l'institution qui est censée le faire s'arrêter au nom de l'intérêt de l'enfant. 35 % d'enfant de parents séparés en France qui n'ont plus aucun contact avec le parent qui n'a pas la garde en moins de trois ans, c'est une drôle de façon d'arrêter les conflits. Des milliers d'autres, comme Artus qui n'ont droit d'entretenir un lien qui ne peut être que faussé, sur la base de 48 heures par mois, par la simple volonté du parent (si c'est la mère) qui a décidé l'éloignement. Cela fait froid dans le dos quand on sait que la France à signer la convention des droits de l'enfant et que celle-ci précise que l'enfant à le droit d'entretenir un lien réel avec ses parents.

Notre réponse au défenseur des enfants et nos interrogations sur la réalité du droit des fratries en France qui semble fonctionner plus facilement quant on est une mère.

Dans sa lettre la défenseur des enfants dit à Florian qu'il ne peut être fait de différence de classe entre frère et demi frères (cette notion n'existe pas en terme de droit Français), pourtant dans les motifs de sa décision, le juge Mme Sylvaine COURCELLE à Versailles désigne Vivien et Florian comme les "demi-frères" d'Artus.

L'article 371-5 du code civil:

"l'enfant ne doit pas être séparé de ses frères et soeurs, sauf si cela n'est pas possible ou si son intérêt commande une autre solution. S'il y a lieu le juge statue sur les relations personnelles entre frères et les soeurs"

Cette loi ne semble fonctionner en France que quand vous êtes une femme à compagnons multiples ou dans le cadre de placement familiaux. Pour ce juge, les fils d'un père comme moi, ne sont que des demi-frères et la fratrie ne peut donc pas exister.
Elle n'avait d'ailleurs, malgré mes demandes, jamais été prise en compte depuis 2004 dans aucune décision de justice de Nanterre et Versailles.

Et que mes fils soient mentionnés comme "demi" est déjà en soit une petit avancée.

Je sais, je me contente de peux, mais ai je le choix?