lundi 21 novembre 2005

Deux ans


Cela fait deux ans et deux bougies sur un gateau
C'était un vendredi. Vivien avait pris le train en sortant de l'école au lieu de prendre le bus pour rentrer chez sa mère dans les quartiers nord de Marseille. Il m'avait dit, qu'il fugerait et il l'a fait. Cela a permi de faire basculer le dossier qui tranaît depuis plus d'un an. Depuis ses premières lettres au juge pour demander son changement de domicile. S'il n'avait pas fuguer, rien n'aurait bougé et nous n'aurions jamais été entendu par le juge des enfant. Les maltraitances auraient continué en toute impunité sous la bienveillance obstinement aveugle de la justice familiale.
Alors ce soir nous fêtons ce jour où Vivien a pris sa vie en main.
Nous fêtons aussi notre liberté...

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