mercredi 29 novembre 2006

Graines d'arbre



Il faisait gris mais c'était une belle journée.
J'ai reçu les arbres dont nous avions parlé mon Artus.
Les 5 liquidenbars, l'arbre Caramelle qui sent le pain d'épice en automne, les érables du japon pourpres et jaunes, l'arbre à papillon, les noyers de ta grand mère...
Je vais les planter en attendant et nous les planteront définitivement quand tu sera là. Les arbres c'est patient. Cela donne du temps.

Chaque jour au jardin, quand je passe devant tes saules, j'ai une pensée pour toi. Pour cette balade d'hivers au bord de l'Isère où nous avions coupé ces tiges oranges. Pour tes yeux émerveillés de voir pousser les feuilles au fil de WE. Pour ta joie de les planter et de me dire qu'ils sont à toi.

Toi, si loin dans ta grande école comme tu dis, en dernière section de maternelle. Avec ce Bernard que je neconnais pas et qui te garde après le gouter et qui te verra plus que moi cette année. J'espère que c'est un mec bien ce Bernard. Et qu'il ne va pas pourrir les petites graines d'arbre que j'ai planté dans ton coeur quand tout petit, je m'occupais de toi.

lundi 27 novembre 2006

Conclusions Mme S

J'ai reçu ce matin les conclusions de Mme S en appel à GRENOBLE.
Le dossier est stucturé sur 19 pages

J'y suis accusé:

De ne pas élever mes enfants.
D'avoir causé un accident vasculaire cérébral à madame S.
D'être la cause de sa fragilité et de sa violence
De manipuler mes enfants pour qu'ils inventent les violences qu'ils ont subi.

Je cite:

"Il est produit au débats les extraits du site créé par M GROS Yaovi.com où il traite le Dr MOREL de souteneur, accuse et se plaint de tout de tous, juges, avocats, policiers, ses compagnes successives et se fait passer pour une victime en tenant des propos émaillés d'affirmations mensongères, diffamatoires, traduisant son coté pervers, manipulateur, narcissique et mégalomane."

Je passe sur les détails, ces conclusions, c'est 19 pages de mensonges, avec un mensonge à chaque ligne. Impossible de répondre à tout tellement il y en a. Je ne sais pas comment les avocats et avoués sont autorisés en France à sortir de tels torchons en toute impunité. C'est vrai qu'ils peuvent agir ainsi en toute impunité.

Madame S demande donc le changement de domicile des enfants. Sans même leur avoir demandé leur avis alors qu'ils ont bientôt 17 et 14 ans. Elle ne les a appelé que trois fois en deux ans.

Moi personnellement, j'en ai marre de ce système judiciare juste bon à promouvoir le pire.
Pour les juristes et juges qui viendront ici et liront ces pages. Je vous invite à réfléchir à la vie que nous menons suite à vos décisions. Si j'ai fait ce blog, c'est que j'espère que cela vous amènera à ouvrir les yeux. Parce qu'effectivement soit je suis un fou pervers et narcissique soit le monde judiciaire est bien malade. Le problème est que l'on est maintenant des miliers de pères à raconter la même chose...

samedi 25 novembre 2006

Il faut vivre


ARTUS tu es loin enfermé dans une prison de quotidien sans nouvelles...
Mais il faut vivre, ne pas baisser les bras...
Mon avocat m'a laché, je n'avais pas assez d'argent
Le dossier était trop lourd avec des problèmes chaque WE
De toute façon elle ne servait à pas grand chose cette avocate
Dans l'incapacité complète de faire respecter la dernière décision du juge
Le mieux en justice reste de faire ce qu'il faut soit même
Et il faut vivre, ne pas baisser les bras

Nous allons au jardin aujourd'hui
Préparer le printemps
Rentrer du bois
Déplacer quelques rosiers et planter des érables
Je prendrai soin de tes saules mon ARTUS
Nous ne les tailleront que l'année prochaine

Le temps passera vite
Et je sais que nous nous retrouverons
Et je partagerai avec toi la même qualité d'histoire que celle que je construit avec tes frères
A bientôt mon fils volé...

mardi 21 novembre 2006

Anniversaire

Il y a trois ans exactement. Un vendredi après midi. Vivien en sortant de l'école prennait le train de sa propre initiative pour venir chez moi. Cela a changé notre vie. Nous l'avons fêté dignement avec une bouteille de limonade et un concert de Florian à la guitare...
Cela passe vite trois ans quand on a ses enfants...

lundi 20 novembre 2006

Journée des droits de l'enfant

C'est la journée des droits de l'enfant

Quels sont tes droits mon ARTUS qui qui ne peut me voir?
Je me demande comment tu la vis cette journée des droits de l'enfant
N'est ce pas un droit inaliénable pour un enfant que de voir ses deux parents?
Pas en france en tous cas...

Qui sont les policiers ayant frappé Vivien et menacé Florian chez eux, le soir de l'enterrement de leur grand père? Trois ans après nous ne savons toujours pas...
N'est ce pas étrange

Une belle journée remplie de mots biens intentionnés
La réalité est tout autre...

dimanche 12 novembre 2006

WE perdu

Florian m'a appelé dimanche

"Tu as pu voir Artus aujourd'hui ?"
"Non mon Flo, pas la moindre nouvelle"
"C'est dégueulasse, tu ne peux pas voir Artus alors que tu es allé à Paris et nous n'avons même pas pu passer le WE avec toi"
" Je sais mon Flo, mais que faire? On peut juste continuer à vivre et être heureux. C'est la meilleure chose à lui offrir"
"Tu as raison, papa. Je vais aller jouer de la guitare. Mais c'est dégueulasse..."
"Je t'embrasse mon Flo, joue bien"

samedi 11 novembre 2006

Toc Toc

J'entends ta voix derrière la porte.
Je sonne: dring dring
Tu dis: Qui ce que c'est?
Je réponds: C'est Papa
"Tais toi!" fait une autre voix
Ensuite, le silence et le fond musical de la stéréo qui perdure

Toc toc toc
Pas de réponse
Mon téléphone sonne
La police
"Que faîtes vous là?" me dit l'agent. "Votre ex compagne nous signale que vous frappez à sa porte, nous allons envoyer une patrouille"
"Je sonne aussi" répondis je. "C'est mon WE de droit de visite, je viens chercher mon fils. Sa maman ne l'a pas amener chez vous comme le veut l'ordonance"
"Vous avez la preuve de ce que vous dites" me dit l'agent
"Oui j'ai d'ailleurs posé l'ordonance à votre commissariat avant de venir, vous l'avez donc aussi"
"Frappez à la porte" me dit l'agent
Toc toc toc
"Personne ne répond, comme vous le constatez" répondis je
"Je vais appeler" me dit l'agent
Elle raccroche (c'était une femme) et me rapelle quelques minutes plus tard
"Donnez moi son numéro de portable, cela ne répond pas, j'ai du me tromper"
Je le lui donne.
Un peu plus tard le téléphone sonne.
" Elle ne répond pas, on ne peut rien faire, revenez au commissariat faire une main courrante"

J'ai appelé à nouveau un peu plus tard
C'est toi, mon ARTUS qui a répondu. C'est la première fois en presque 6 ans que je t'ai au téléphone. Tu parlais comme un attardé, cela m'a fait mal. Je ne t'avais jamais entendu ainsi avant. Je t'ai demandé de me passer ta maman. Tu m'as dit qu'elle ne voulait pas et tu as raccrocher.

Peut être que le procureur retiendra la plainte maintenant?

Mais l'essentiel est que tu saches contrairement à ce qui t'as été dit, qui je suis venu jusque chez toi pour te voir. Derière la porte close, je sais que tu as entendu ma voix.

vendredi 10 novembre 2006

Pas d'Artus

Nous ne verrons pas Artus ce WE.
Je ne peux pas aller le chercher à Bale Mulhouse à 75 km de chez moi, alors il ne vient pas.
C'est ce qu'elle vient de me répondre.

L'ordonance dit pourtant:

"à charge pour la mère d'assumer les trajets allers (de son domicile à celui du père) et au père d"assumer les trajets retour (de son domicile à celui de la mère)"

Nous n'avons pas vu Artus en septembre et nous ne le verrons pas ce WE.
Est ce normal?
Certain diront que je n'avais qu'à me démerder pour aller le chercher...
Je sais que personne ne dira jamais rien à madame...

Peu être le verrons nous le mois prochain?

jeudi 9 novembre 2006

Et cela continue

Soit je fais 75 km par mes propre moyens pour aller chercher mon fils à Bâle Mulhouse (150 km allé retour).
Soit je ne vois pas mon fils.

Que faire?

Madame ne respecte pas l'ordonnance de juin qui lui demande d'amener ARTUS chez moi. Elle a trouvé une solution pratique pour elle, elle l'envoie à 75 km, charge à moi de me démerder à le récupèrer par mes propres moyens. Louer une voiture quand je ne peux en emprunter une me coûte plus cher que le voyage retour.

Que penserait t'on, si moi je le ramenais à Auxerre plutôt qu'à PARIS ?

Dans ce type de chantage, l'expérience m'a montré que si l'on laisse passer les choses ne vont jamais en s'arrangeant. On finit souvent par lacher du lest en pensant bien faire pour l'enfant. Puis les choses empirent. Pourquoi madame s'arrêterait elle, alors que depuis des années, elle est en toute impunité.

Avant de passer devant le JAF, elle m'avait coupé de mon fils et avait proclamé avoir seule l'autorité parentale. Déménageant même sans laisser d'adresse à 650 km.
Après la première décision du JAF elle ne voulait pas payer sa part de voyage et il avait fallu trouver un accord amiable où elle assurait le transport retour, accord qu'elle a cassé en février 2005 et qui n'a tenu que trois mois. La dernière décision a réduit mon droit de visite et lui demande d'amener l'enfant chez nous. Elle ne l'a jamais respecté. Je n'ai pas du tout vu mon fils en septembre et je ne le verrai peu être pas demain. Pourquoi changerait elle d'hatitude alors qu'elle ne risque rien strictement rien?

J'ai demandé à madame d'affrêter un taxi depuis MULHOUSE pour qu'Artus arrive chez nous.
Le verrons nous demain? Rien n'est moins sûr...

Incertitude

Ce WE est le deuxième du mois. Théoriquement nous devrions voir Artus. Pourtant nous sommes jeudi et je vis dans la plus grande incertitude.
L'amenera t'elle à la maison comme le lui demande la dernière ordonnance?
M'obligera t'elle à aller le chercher à Mulhouse 75 km ou à Vesoul 45 km ou encore à un autre endroit déterminé aux derniers moment?
En fait je n'en sais encore rien.
Décidera t'elle comme en septembre que le deuxième WE du mois n'est pas celui ci mais un autre qu'elle me fera aussi sauter, profitant ainsi largement du laxisme présent en France au profit des mères dans les non présentation d'enfant. Il y a seulement 16 % de condamnations en France pour non présentation d'enfant. Ce chiffre est à éclairer du fait que pour se retrouver devant le tribunal, il faut au moins de nombreuses récidives.

samedi 4 novembre 2006

Troisième balade

Une troisième balade magnifique avec des lumières difficiles mais tellement belles
Encore des chemins somptueux et cette fois ci beaucoup de rencontres
Artus a eu quelques difficultés à ce mettre en jambe mais a fini en galopant avant de s'écrouler dans la voiture les bras chargés de trésors: une coquille de moule d'étang, un rameau de gui et de sapin, une feuille de charme...
C'était une belle dernière journée avant de retourner demain à Paris
A bientôt le tauro et les vaches...

mardi 31 octobre 2006

AlloOUine

Ils ont fait des masques terribles les minaux
Après ils sont allés faire peur à tout le village et ont ramené des kilos de bonbons
De quoi tenir au moins jusqu'à l'années prochaine...

lundi 30 octobre 2006

Les milles étangs


Ce pays se rencontre avec des sourires
Il est pudique et ne se laisse pas découvrir sans éfforts
Mais pour ceux qui ont chaussé les gaudasses et suivi les petits sentiers
C'est un enchantement...

Hiers Baptiste et Artus se sont balladés avec moi au bord des étangs
Ils ont grimpé des rochers, observédes grenouilles, admiré la lune et les avions se perdant au fond de l'eau bleu. C'était une merveilleuse journée pour moi et les deux parisiens...

dimanche 29 octobre 2006

ADSL

Enfin une connection digne de ce nom.
Acquise de haute lutte, c'est le moins que l'on puisse dire après 3 mois, 8 rendez vous proposés et seulement 3 assurés. Avec pour le denier vendredi un technicien sachant enfin de quoi il parle.
La modification de la ligne et un modem plus performant que la live box et tout est entré dans l'ordre. Enfin...

Je vais donc pouvoir reprendre le fil de se blog et remercier tous les messages et soutiens sympatiques qu'il nous procure.

mercredi 25 octobre 2006

ST MARTEEN The friendly Island


Le passeport de mon EX accompagnait ARTUS.
Bien obligé elle n'a toujours pas fait refaire la carte d'identité d'ARTUS et il fallait une pièce d'identité pour l'avion.
C'est fou ce que cela raconte un passeport.

Le 24 novembre 2004 elle était allée se faire bronzer à ST MARTIN
Le 17 mars 2005 aussi

Qu'elle parte en vacance où elle le souhaite, cela ne me pose aucun problème.
Mais qui s'occupe de mon fils quand elle est dans les îles alors qu'elle en a la garde?
Comment se passe son autorité parentale quand elle est à des milliers de kilomètres.

Les vacances de Toussaint 2004 était du Samedi 23 octobre au Jeudi 4 novembre 2004
Les vacances d'hivers 2005 à Paris étaient du Samedi 19 février au Lundi 7 mars 2005

Madame prend donc ses vacances hors période scolaire comme quand elle était célibataire.
Je comprends mieux pourquoi elle nous a présenté en appel à Versailles, une facture pour montrer ses dépenses en garderie pendant les vacances d'ARTUS, parce qu'elle travaille. Elle travaille pendant les vacances d'ARTUS pour pouvoir être en vacance tranquille pendant qu'il est à l'école. L'enfant lui coûte cher se plaignait t'elle en appel.

Je comprends aussi mieux pourquoi en mars 2005, elle ne répondait ni à mon courrier, ni à mes messages. J'avais été interpellé par la maîtesse sur l'exitation d'Artus. C'était sa soeur qui était venue chercher l'enfant en fin de WE mi mars 2005. Tout s'explique...

Chacun pensera ce qu'il veut, mais je suis triste pour mon fils de savoir qu'il passe ses petites vacances en garderie à Annières sur seine.

mardi 24 octobre 2006

Les vacances de TOUSSAINS

Nous sommes allé chercher ARTUS à BALE (75 km de chez nous)
C'était ça où rien. Madame ne pouvait pas faire le déplacement.

Elle m'avait prévenu mercredi par son avocat qu'ARTUS arriverait par avion à 21 h à l'atterrissage.
En fait l'avion a atterrit à 20h40. L'hotesse en charge des enfants commençait à s'inquiéter parce que le téléphone inscrit sur sa fiche ne fonctionnait pas. Madame avait noté mon ancien numéro de portable... Faut pas chercher à comprendre, c'est ainsi. J'aurrai du vérifier les horaires chez air France.

Heureusement nous étions en anvance sur l'horaire de 21h. Artus était joyeux de nous retrouver, de retrouver sa chambre à la maison.

dimanche 22 octobre 2006

Deuxième balade

Ce fut tout simplement merveilleux
Merci à nos guides de nous offrir le meilleur sans efforts
Ce pays est un peu pls beau chaque jour

Le Bernard

Ce matin nous sommes allé à "la pêche"
Et nous avons rencontré le Bernard, tout sourire et recouvert de boue
La pêche c'est ici quand ont vide les étangs en octobre ou au printemps
Un beau moment de convivialité que je mettrai sur le site en forme de reportage

J'ai acheté deux beaux brochets que je ferai au beure blanc ou en quennelles
J'espère que je saurai garder le même regard que le Bernard quand j'aurai son âge.

dimanche 15 octobre 2006

Retour à Paname

Le WE est passé trop vite. "C'est déjà fini, c'est trop court un WE" a dit ARTUS, dimanche midi quand je lui ai dit qu'il fallait partir. Nos avons pris le train où il a dormi une bonne partie du voyage. A la gare madame était en retard. Elle est arrivé dans mon dos et a emporté l'enfant que je tenais par la main comme un paquet. Sans un bonjour et sans même me laisser le temps de lui dire aurevoir. Je l'ai vu s'éloigné dans les bras de sa mère, tentant de me faire aurevoir de loin avec le main. Comment ne pas être triste devant une telle attitude... Au moins je ne me fais pas insulter systématiquement comme avec la mère des deux grands quand j'allais les ramener. Cela va me faire du bien de voir mes amis ce soir.

vendredi 13 octobre 2006

Enfin ARTUS

Nous sommes le deuxième WE du mois
La semaine c'est passé avec des échanges d'avocat journalier
Le mardi madame amenait Artus à Belverne (parfait)
Le mercredi elle l'enmenait à BELFORT (25 km)
Le vendredi si je voulais voir mon fils il fallait que j'aille le chercher à VESOUL (45 km)
Je précise que notre gare est LURE à 11 km de la maison sur la ligne PARIS VESOUL BELFORT

ARTUS est bien arrivé pour le WE
Il avait au pied toujours les chaussures qui parlent de plus en plus et que sa mère lui met inlassablement depuis un an et demi quand il vient chez moi.

A la descente du train elle m'a apostrophé sans même me dire bonjour et m'a demandé quand je comptais ramener l'enfant dimanche. Je précise que je n'avais pas le choix car elle m'avait imposé par le biais de son avocat d'être gare de l'est à PARIS à 18h52 précise. Elle ne voulait pas je ne sais pour quelle raison que ramène l'enfant chez elle à ASNNIERES comme le demande l'ordonance.

Je lui réponds que je n'ai pas encore pris mon billet de train
Sur quoi, elle dit à son accompagnateur: "Tu vois c'est toujours comme ça"
Puis elle s'éloigne avec lui ne me laissant même pas terminer ma phrase

Je dis donc bonjour à ARTUS et lui demande s'il a fait bon voyage. Elle ne m'avait même pas laissé le temps de lui dire bonjour. Après un gros calin, Artus me demande alors pourquoi je n'étais pas venu le chercher le mois dernier et que sa maman lui avait dit que je devais venir le chercher.

Madame YEDDOU et son accompagnateur étant resté dans la gare de VESOUL, je vais lui demandé poliments des explications. Elle se décompose et refuse de répondre en me disant que si j'ai quelque chose à lui dire je n'ai qu'à passer par mon avocat. puis s'éloigne en sortant son portable.

Une conversation s'engage avec son accompagnateur qui m'apprend qu'ils vont reprendre le train en retour pour Paris de 3h du matin. Elle avait donc tout le temps (5 heures) d'emmener ARTUS chez nous. Je suis forcé d'expliqué pourquoi je n'avais pas de billet de train pour dimanche. Ce matin même, je n'étais pas plus sûr de voir mon fils que le mois dernier.

J'appends en retour que la version de madame YEDDOU est que si je n'ai pas pu voir ARTUS le moi dernier, c'est parce qu'il est impossible de s'entendre avec moi et que je refuse la discution. Qu'elle discution est il possible d'avoir avec quelqu'un agissant ainsi?

Artus en montant dans la voiture, m'a dit: Pourquoi maman, elle a menti?

J'étais bien incapable de répondre, pourquoi elle agit ainsi. Que répondre?

Nous étions tous joyeux de le retrouver après plus de deux mois sans le voir. Je n'étais pas mécontent, qu'il sache que je ne lui mentais pas. Nous sommes rentré en chantant jusqu'à la maison. ce soir là il y avait des étoiles dans le ciel et dans nos yeux.

lundi 2 octobre 2006

WEB

La connexion de France Télécom ne fonctionnant pas depuis notre arrivée en juin, je ne peux entretenir ce blog pour le moment. Cela devrait être enfin réparé dans les semaines qui viennent avec le changement de la ligne. A part cela nous allons bien au pays de nos arbres...

dimanche 24 septembre 2006

Première balade

La qualité des voyages tient souvent en grande partie de la qualité des guides
Première balade dans les milles étangs avec des natif du pays
Je pourrai travailler une année entière sur la vingtaine d'étangs que j'ai vu en deux heures de marche. Pour la photo il faudra que je revienne et revienne encore. C'est une belle rencontre avec un merveilleux sujet. Les grands étaient avec moi, comme souvent dans ces moments. Que j'aime les regards de mes fils et qu'il est si bon de pouvoir vivre ainsi ensemble...

Pricesse, l'as tu vu la grenouille bleue?
Je serai heureux de bientôt faire découvrir tout cela à Artus...

vendredi 15 septembre 2006

Une mère en délire

La semaine est passé sur les délires de Madame Y.
Chaque jour un changement d'avis
Mon avocat obligé d'écrire que nous tenions à respecter l'ordonnance
Malgré cela madame Y, après avoir dit en début de semaine qu'elle allait respecter l'ordonnance et nous amener ARTUS, avait subitement décidé que je devais aller chercher Artus à Paris.
Ce que je n'ai légalement pas le droit de faire au vu que nous ne sommes même pas sur mon WE de visite à savoir le deuxième WE du mois. C'est ce que lui a écrit mon avocat.
Malgré cela, je reçois à 17h aujourd'hui un texto de madame qui me demande pourquoi je ne suis pas à la sortie de l'école où la grand mère maternelle m'attend avec ARTUS.
C'est clair je ne verrai pas ARTUS ce soir, ni ce WE. Et ce que fait madame Y, vis à vis de notre fils est particulièrement odieux. Laisser croire à ARTUS que j'allais venir le chercher alors que je n'en ai pas le droit et lui dire que je ne suis pas venu.
Comme je l'avais pressenti nous ne verrons pas ARTUS ce WE ni ce mois ci d'ailleurs.

Que risque madame en agissant ainsi et en bafouant les ordonnances.
Absolument rien. La justice est particulièrement sexiste sur ce type de comportement et une femme a ici tout loisir de ne pas appliquer la loi. Les non présentations d'enfants ne sont réprimandés en France que dans 25% des cas. Pourtant cette infraction relève du pénal.

vendredi 8 septembre 2006

Le deuxième WE du mois

Madame a décider que le deuxième WE du mois ne l'était pas.
C'est ce que j'ai appris ce matin même.
En conséquence elle n'emmenera pas ARTUS chez nous comme le demande l'ordonance de juin.
Peu être l'ammenera t'elle le WE prochain
Nous nous faisions une fête de revoir Artus ce soir et bien c'est raté.
Vivien a veillé tard, dès fois que madame YEDDOU change d'avis.
Rien n'y a fait, nous ne le verrons pas ce WE.

mercredi 30 août 2006

La petite venise

Visite de la petite venise dans la charmante ville de Colmar avec mes aînés. Puis ravitaillement à la cave Gruss en parfums de bouches. Ce fut une belle journée...

jeudi 3 août 2006

Cela passe toujours trop vite



Le mois avec ARTUS est comme d'habitude passé trop vite
Je n'ai quasiement pas fait de photos, de vrai vacances en somme
C'est fou ce que cela rempli comme espace vital un lutin de 5 ans et demi
Nous avons été heureux de passer ce mois de juillet avec toi.
En septembre on ceuillera les haricots que tu as planté et qui miracle poussent déjà...

mardi 18 juillet 2006

Descendant d'alsacien

Artus galopant au pays de ses origines.
C'est pas toujours évident de savoir d'où l'on vient de nos jours.
Et c'est un beau pays l'alsace...

mardi 20 juin 2006

Amertume fin juin

Fin juin le rendu du tribunnal d'appel.

A la lecture de l'ordonnance j'ai eu le coeur gros.
Mon impression de sortie d'audience était faux.
La décision est sexiste et habituelle

Nous verrons moins ARTUS
Madame a été entendue dans presque la totalité de sa demande
Le juge va même me repprocher de n'avoir pas pu voir l'enfant régulièrement alors que sa mère avait déménagé sans laisser d'adresse. Quand c'est à ce point là de parti pris aveugle, que faire?
De toute façon, j'aurai pu dire n'importe quoi, j'avais tord. Aucun de mes arguments n'a été retenu. Aucun.

Je ne verrai ARTUS plus qu'un WE par mois.
Le deuxième. Pourquoi le deuxième, parce que madame l'a demandé.
Je le verrai par contre la totalité des petites vacances et la moitié des grandes.
La seule chose que madame n'a pas obtenu c'est que j'ai la charge de l'intrégralité des transports comme elle l'avait demandé.
L'ordonnance précise qu'elle devra amener ARTUS a mon domicile à BELVERNE après l'école le deuxième WE du mois et au début des vacances qui me sont attribuées.

En fait c'est un mode assez classique de jugement.
La mère éloigne l'enfant du père
Premier jugement avec un droit de visite 1 WE sur deux
La mère construit des problèmes ( refus d'assurer sa part de transport)
Le juge constate qu'il y a des problème et sanctionne le père en limitant son droit de visite
Est ce que cela va faire changer celle qui cause les problèmes?
J'avais eu la même chose à Marseille. Chaque décision disait à madame: continuez!!
Je suis donc particulièrement pessemeste pour la suite.
D'autant que le juge m'a coupé tout accès à l'école et à la scolarité d'Artus en m'ottant le plaisir d'aller le chercher...

vendredi 2 juin 2006

Les chaussures qui parlent

Quinze jours ont passé depuis le dernier WE
Mais mes chaussures sont les même
"Les Chaussures pourries c'est pour aller chez Papa"
Dans le train nous avons bien rigolé en jouant aux chaussures qui parlent

Regardez, elle va me manger avec sa grande bouche de chaussure à dents

Vite, vite, au placard les chaussures qui parlent...

vendredi 26 mai 2006

Au procureur de Valence

Monsieur le procureur

Je viens enfin de recevoir de votre bureau les pièces du dossier n°36623 du 25 septembre 2003

Deux pièces manquent dans votre dossier :

Ma plainte pour maltraitance de mes fils par leur mère.

Le certificat médical du Dr VILETTE qui avait entendu les enfants avant que je me rende au commissariat de Valence pour porter plainte. Certificat médical attestant de la pression psychologique subie par mes fils et que j’ai remis en main propre aux policiers du commissariat de Romans.

Expliquez moi pourquoi, alors que je me suis rendu à plusieurs reprises au commissariat de Romans sur Isère (sans mes enfants le lundi et avec mes enfants ensuite le mardi qui y ont laissé leurs témoignages parlant de menaces de leur mère avec une batte de base ball) aucune plainte de ma part n’a été saisie, ni aucune plainte ne vous soit parvenue du dit commissariat?

Le jeudi, je me suis rendu avec mes fils au commissariat de Valence avant d’être emmené à Romans (relire mon témoignage à votre dossier où je déclare être allé au commissariat de Valence pour porter plainte car n’ayant pas été entendu à plusieurs reprises à romans)? C'est d'ailleurs au commissariat de Valence que les policiers romanais m'ont interpellé.

Pourtant, aucune plainte de ma part contre madame S. ne figure à votre dossier, alors que c’était pour cela que j’étais allé chercher mes enfants à Marseille le lundi, sous conseil entre autre d’un policier du dit commissariat de Romans.

Il est étrange aussi que le certificat médical du Dr VILETTE (Valence) ne soit pas à votre dossier qui est donc parfaitement incomplet et je ne crois pas que vous l’ayez perdu. Le médecin témoignera volontiers dans mon sens, vous pouvez d’ailleurs l’interroger.

Je réitère donc ma plainte contre X du 5 avril 2006 pour non assistance à enfants en danger, dans le cadre d’une mise en danger d’enfants avérée et jugée comme telle. Je rappelle que pour les faits que j’ai vainement tenté de vous signaler à l’époque, que mes fils ont été retirés à leur mère en janvier 2004 pour mise en danger d’enfants (article 375) et m’ont été confiés, heureusement pour eux.

Veuillez agréer monsieur le procureur, mes respectueuses salutations

vendredi 19 mai 2006

Les chaussures d'Artus

Aujourd'hui, j'ai retrouvé Artus à l'école chaussé ainsi.

Ces chaussures je les connais bien, cela fait un an qu'il porte les mêmes quand je le retrouve à l'école. Elles sont trop petites pour lui, percées dans les doublures intérieures. Visiblement usées. Il y a un an, j'avais déjà du signaler la même attitude de madame pour que les chaussures soient renouvelées. Voir: http://www.yaovi.com/Au%20nom%20du%20pere/les_chaussures_de_mes_fils.htm . Là, je vais devoir recommencer...

Ne croyez pas qu'Artus ne porte ces chaussures seulement le WE pour venir chez moi. Ce n'est pas ainsi qu'elles se sont usées. J'ai toujours dans mon sac une paire de chaussures normales et à sa taille à lui mettre quand je le retrouve. Il n'use donc pas ces chaussures ci chez moi puisqu'il en porte d'autres.

Expliquez moi pourquoi une mère agit ainsi?
Expliquez moi pourquoi son attitude se répète?
N'est ce pas étrange comme comportement pour quelqu'un qui gagne correctement sa vie de faire porter de telles chaussures à son enfant?

mercredi 17 mai 2006

Speed

Mercredi speed
Il faut expédier les affaires courantes
Demain le train de 6h59
Aligner les rendez vous du jeudi et vendredi jusquà Artus

Vivien du haut de ses 1m82 avait le blues ce matin
Il m'a fait un gros calin avant de prendre sa guitare
"Mon petit frère me manque, c'est long jusqu'à vendredi"

lundi 15 mai 2006

Recherche d'idées

Mes idées viennent de prendre forme sur http://www.p-a-p-a.org
C'est un site ou des parents réfléchissent à des modifications de la loi et de ses pratiques dans l'intérêt des enfants et pour une meilleur égalité entre les parents.
J'y travaille sur plusieurs idées:
  • Les modifications de l'autorité parentale
  • La charte de parent
  • La carte d'identité des enfants comportant l'adresse des deux parents
  • L'égalité des parents face aux administrations (CAF, SNCF, Impôts...)
  • L'obligation d'information des deux parents
  • La modification de la loi sur l'enlèvement d'enfants

J'invite chaccun, homme ou femme a venir enrichir la recherche d'idées

mardi 9 mai 2006

Printemps


Vivien a eu 16 ans vendredi
Seize ans déjà et nous avons fêté dignement l'évènement
Ce grand WE a filé comme change le temps en ce joli printemps.
La prairie qui a fini ses jonquilles se parfumait de narcisses blancs
Le magnolia faisait neiger ses pétales
Florian a du relacher ses petits poissons pêchés la veille avec un bocal dans le ruisseau
Le paysage, notre paysage changeait à vu d'oeil
Nous avons construit une cabane à haricots en tiges de noistier
Planté les gourmands 2 cm sous terre et recouvert de cendre pour freiner les limaces et escargots
Puis nous sommes redescendu à Romans compter les jours jusqu'à juillet
Madame en retard à la gare ne nous a pas dit bonjour comme d'habitude
Elle a emporté Artus en courrant comme un paquet...

jeudi 4 mai 2006

L'enlèvement de Sabine

Un grand moment de plaisir pour moi hier, quand l'avocat de mon ex a brandi ce tableau extrait de mon site internet yaovi.com en expliquant que sa cliente c'était reconnue dans ce tableau. Et que je donnais ainsi à ARTUS une image très négative de sa mère...

Je ne suis pas sûr, que le pauvre petit avocat ait réussi à obtenir l'effet désiré auprès du juge.
Mais quel bonheur pour moi en tant qu'artiste de voir mon ex se reconnaître dans un tableau qui ne parlait pas particulièrement d'elle mais de violence féminine, de haine, de castration de masculin. Le titre est un clin d'oeil aux célèbres tableaux de RUBENS, PICASSO et POUSSIN sur "l'enlèvement des sabines" qui parlent de violences masculines, d'hommes s'appropriant des femmes. Est ce grave docteur???

En apparté:
Artus a 5 ans et ne va pas sur internet. En imaginant qu'il puisse déplacer la pile de 50 tableaux au fond de l'atelier, il faudrait encore qu'il fasse le lien entre ce tableau et sa mère. Mais bon, c'est vrai que elle même c'est reconnue...
Que va t'elle dire quand je vais exposer la suite (celui là est déjà la suite de divorce)...
Moi je retourne vite à ma peinture...

Audience d'appel

Enfin nous sommes passés en appel pour Artus.

Nouveau juge et c'est tant mieux. Une femme plutôt pragmatique et s'interressant à une certaine réalité. Des questions concrêtes sur les transports et sur les modalités de visite.
La maman a bien sûr renouvelé sa demande que les week end me soient intégralement supprimés. Elle laisse là un bel héritage à son fils. Le plus surprenant est que l'on puisse faire une telle demande en étant relayé par un avoué et un avocat. Son avocat a d'ailleur fait une plaidoirie du même niveau que l'avocat de ma première ex à Marseille. La même utilisation de mensonges et calomnies. La même déformation des ordonances. La même litanie sur de soit disante violences à l'égard de sa cliente. Le train train habituel des procédures. Après douze ans je suis blindé.
Le juge a fini en demandant à madame si elle acceptait un WE sur deux et en lui précisant qu'elle n'avait pas fait son choix vis à vis de la garde et que donc si elle n'avait pas la garde, elle serait contente de voir son fils plus souvent. Mon ex a accepté d'une toute petite voix. J'ai donc normalement échapé au pire à condition que les conditions de transport soient acceptables.
1 WE sur 2, je verrai ARTUS plus souvent. Nous avons parlé de l'école le samedi pour l'entrée au CP et qu'à partir de ce moment là Artus serait privé de ses frères s'il restait chez sa mère. Est ce que cela va jouer? La réponse est attendue pour le 13 juin 2006.

samedi 29 avril 2006

Déménagements acte 1

Au début, déménager un grand mère c'est ça:
15 m3 dans la benne et 20 dans le camion rempli à raz bord


Au bout de la route, il y a la maison toujours aussi belle et des jonquilles encore en fleur

Enfin il y a une grand mère souriante et c'est bien l'essentiel

Bientôt ce sera notre tour

A la fin de l'école, au mois de juillet

Nous languissons tous...

mercredi 26 avril 2006

Convocation au commissariat

A mon grand étonnement le procureur de Versailles a souhaité m’entendre dans le signalement que je lui ai fait des dysfonctionnements lors de la dernière enquête psychologique. Je l’avais informé le vingt mars et je suis déjà entendu. Le moins que l’on puisse dire c’est que le traitement est complètement différent selon les parquets. Pour les plaintes a propos des coups et menaces qu’ont reçu mes fils chez eux de la part de policiers, j’ai mis 3 ans pour avoir un début de réponse. A Valence cela fait huit mois que je demande des pièces d’une audition, que je n’arrive pas à obtenir.

J’ai donc été entendu. Nous verrons bien si cela suit.
En cas de dysfonctionnement d’expert, c’est le procureur du tribunal concerné qu’il faut saisir. C’est lui qui est en charge chaque année de proposer les dossiers d’expert à une commission qui va valider leur accréditation auprès de la justice.

lundi 24 avril 2006

Passeport

Super!!!
Enfin un document d'identité où mon fils Artus figure: mon passeport a été décoré de sa mine souriante. Pas besoin cette fois comme pour les aînés, d'en passer par un avocat :)

Je vais enfin pouvoir circuler sans avoir sur moi l’encombrant carnet de famille.

Par contre sa carte d'identité m'a été refusée. Sous prétexte qu’elle doit être demandée dans le département d’origine.
Légalement, j’ai le droit de la demander puisque j’ai aussi l’autorité parentale à l’égal de sa mère. En pratique, pour demander la carte d’identité de l’enfant dans le département où réside sa mère, il faut que je présente une justification de logement là bas. En fait une justification de logement de l’enfant chez sa mère. Je pourrais présenter une pièce venant de madame, mais celle-ci se refuse de faire la pièce d’identité et de me fournir ce document. Donc, il est impossible pour moi de demander une pièce d’identité de mon fils.
Artus n’aura donc pas de pièce d’identité, ce qui est pourtant son droit le plus normal selon la convention des droits de l’enfant.

Une fois de plus, l’autorité parentale est mise à mal par l’administration Française.
A quand une carte d’identité pour les enfants où figure l’adresse des deux parents ayant l’autorité parentale et qui soit remise à chaque parent ?

Le droit de nos enfants à avoir une carte d’identité devrait être obligatoire…

vendredi 21 avril 2006

Bon anniversaire Florian


Jour de cartons chez ta mamie
Tu as déjà 13 ans et que de chemin depuis que tu vis chez moi
Un gateau sur un coin de table pour marquer le coup
Nous recommencerons demain aux pays de nos arbres

vendredi 14 avril 2006

Artus est un enfant virtuel


Pas pour moi bien sûr...

Je suis allé ce matin à la mairie pour lui faire faire une carte d’identité ce à quoi il a le droit selon la convention des droits de l’enfant. On m’a dit que cela me serait refusé car il fallait que ce soit madame qui fasse la demande. J’ai insisté car sa mère s’y refuse. La demande est partie à la préfecture mais sans garanties.

J’ai reçu aussi ma demande de déclaration de revenu à la CAF. Il y est bien indiqué sur le document, que j’ai deux enfants et non trois. Je suis parent de famille nombreuse et je n’ai pas cette reconnaissance. Pourtant Artus, à cause de l’éloignement imposé par sa mère me coûte plus cher que ses deux autres frères réunis.

Aux impôts, c’est pareil, ce fils n’existe pas pour moi. Je n’ai que deux enfants.

A la SNCF je n’ai que deux enfants aussi, même si le dernier, je le transporte tous les quinze jours et que cela me coûte en moyenne 400€ par mois. Ici comme ailleurs, il n’est officiellement pas à ma charge. L’enfant n’existe pas pour moi. Le père et la mère d’une famille de trois enfants ont droit à une carte de famille nombreuse. Pas moi, qui ai pourtant plus de charge par enfant sur mon salaire que deux adultes vivant sous le même toit avec trois enfants.

Et la chose se répète ainsi, devant chaque administration où Artus n’existe pas pour son père. C’est un enfant virtuel pour toutes les administrations. Quand je demande de l’aide, il n’est jamais pris en compte. Et je vais de réponse négatives en réponses négatives de fonctionnaire qui disent on ne sait pas quoi faire.

Ce matin, j’ai demandé aussi à avoir Artus sur mon passeport. Je l’avais obtenu pour ses deux frères, dans les mêmes conditions, avec l’appui d’une lettre de mon avocat après avoir subi un premier refus. On verra dans quelques semaines, si je peux enfin avoir un document officiel où apparaisse l’identité de ce fils qui ne porte pas mon nom. Un document autre que cette stupide décision du JAF de Nanterre et ce livret de famille sans photo et sans frères.

J’ai vraiment le sentiment de vivre dans un monde négationniste de ma condition de père. Un monde qui va jusqu’à effacer partout la trace de ma paternité. Ne serait il pas plus humain que même si je ne touche aucune allocation pour Artus, son nom apparaisse dans les papiers officiels à l’égal de ses frères? Et ainsi que la spoliation humaine que je subi déjà à cause de l’éloignement, ne soit pas augmenté par cet effacement qui va jusqu’à m’empêcher d’avoir accès jusqu’à son identité ?

C’est clair qu’en effaçant tous ces enfants des fichiers paternels, l’administration ne risque pas de se rendre compte de l’étendu des problèmes.

Par contre si je ne paye pas ma pension alimentaire, peu importe la raison, la justice correctionnelle n’oubliera pas de me condamner à de la prison… 98% de condamnations (c’est de la prison ferme). Pour cela effectivement, il sera mon fils.

lundi 10 avril 2006

Un grand frère pourquoi faire?

"En effet, il convient de rappeler que même s'il apprécie ses frères et ses demi frères, ils ont 8 et 10 ans de plus que lui, et que leur centre d'intérêts ne sont probablement pas les mêmes. Dès lors, il est évident que la demande de Monsieur tendant à obtenir la résidence habituelle de l'enfant à son domicile est totalement fantaisiste". Clonclusions Madame 28 mars 2006 cour d'appel de Versailles.


Ce we au soleil du printemps au bord de la Véore, un grand frère, quelques galets et un morceau de bois...

mercredi 5 avril 2006

Monsieur le Préfet de la Drôme

Je vous sollicite car je ne peux faire autrement.
Depuis septembre 2005 mon avocat Maître Olivier JULIEN , à ma demande, essaie vainement de récupérer des procès verbaux d’auditions faits par le commissariat de Romans. Cela concernait une garde à vue que j’ai subi le jeudi 18 septembre 2003 au commissariat de Romans sur Isère.

J’avais emmené mes fils au commissariat deux jours avant, pour qu’ils puissent se plaindre du traitement qu’ils subissaient de leur mère qui les frappait ou les menaçait avec une batte de base ball. J’étais allé les chercher le lundi à Marseille sous conseil direct du même commissariat. Pendant la garde à vue, les enfants témoignent des faits de maltraitance et la mère déclare qu’elle utilise une batte de base ball seulement pour intimider les enfants (j’ai lu sa déposition au commissariat). Pourtant le soir même les enfants repartent avec elle !!!

Pendant sa déposition, ma mère , professeur à la retraite, elle aussi mise en garde à vue de façon inqualifiable ce jour là, se fait dire par un inspecteur, que sa déposition ne servira à rien parce que le dossier sera classer sans suite de toute façon. Comment l’inspecteur pouvait il présager de la suite du dossier alors que le parquet n’avait même pas reçu les dépositions ? Est-ce la police qui décide ou bien le parquet ? Sommes nous dans un état policier ?

Nous sommes clairement ici dans un cas de non assistance à enfants en danger. Quelques mois plus tard le juge des enfants Mme MOTTES à Marseille pour ces mêmes faits va retirer immédiatement dès sa première audition les enfants à leur mère au titre de l’article 375 pour mise en danger d’enfants et me confier mes fils le 14 janvier 2004. Pourquoi n’y a-t-il pas eu assistance de mes enfants en danger à Romans ? Pourquoi le juge des enfants n’a-t-il jamais été informé de la situation ?

En septembre 2005, je demande à mon avocat de récupérer les procès verbaux d’audition auprès du parquet.
Dans un premier temps on nous répond que les pièces n’existent pas !
Après appel au commissariat de Romans, il obtient les numéros de pièces.
Le parquet nous répond plus tard, que l’affaire a été classée sans suite depuis décembre 2003 et qu’ils vont chercher les pièces.
Depuis lors plus de nouvelles et malgré les relances, nous n’obtenons pas les pièces et ce pour une demande initiale faite il y a 7 mois.

Non seulement il est étonnant que le parquet ait pu classer sans suite un dossier que le mois suivant un juge des enfants qualifiait de mise en danger de mineurs. Nous sommes à Romans et au Parquet de Valence dans une attitude claire et volontaire de non assistance à enfants en danger.

Par ailleurs pourquoi n’arrivons nous pas à obtenir ces pièces, ce qui est notre droit le plus légal ?

Vous êtes chargé de la bonne marche des institutions. Merci donc de faire votre travail et de nous permettre d’obtenir ces pièces dont j’ai besoin dans le cadre d’une procédure.

Veuillez agréer Monsieur le préfet mes sincères salutations

dimanche 2 avril 2006

Dernières conclusions




J’ai reçu hier les dernières conclusions de madame arrivée bien sûr le jour de la clôture.
On sent déjà dans ce comportement la volonté de dialogue.
Je ne les ai ouverte qu’après le départ de mon fils pour ne pas me gâcher le WE avec Artus

Dans le précédent jet, elle demandait à ce qu’ARTUS qui a 5 ans soit systématiquement transporté en JVS les transports accompagnés de la SNCF.
En réponse j’avais fait remarqué que ces transports ne fonctionnaient pas à toutes les gares et surtout qu’ils n’existaient seulement à certaines dates pendant les vacances scolaires. Et donc que la demande de madame était inapplicable.

Ses dernières conclusions demandent, je cite :

« Dire que Monsieur exercera son droit d’hébergement et de visite comme suit :

La totalité des vacances scolaires de la TOUSSAINT et de FEVRIER
La moitié de toutes les vacances scolaires, la première moitié les années paires, la deuxième moitié les années impaires.

Dire que sauf meilleur accord, et pour chacun des voyages d’Artus, Monsieur remettra Artus au service d’accompagnement de la SNCF jusqu’à l’âge de 15 ans »

Madame s’entête dans sa volonté de ne pas transporter son fils de 5 ans pour la moitié des transport alors que c’est elle qui nous a imposé une grande distance parce qu’elle allait gagner 20% de plus à paris que près de chez nous.

La solution de madame YEDDOU pour les WE est donc particulièrement simple :

S’il n’y a pas de transport accompagné le WE, le juge n’a qu’à tout simplement supprimer mon droit de visite pour voir Artus le WE. Comme cela il n’y aura pas de problèmes pour madame pour les voyages. Par contre quel impact psychologique pour Artus qui a une vrai relation forte avec ses grands frères.

Non, elle ne transportera pas son fils pour la moitié des voyages, l’enfant a qu’à assumer seul ceux qu'il devra faire quand il viendra chez nous.

En douze ans de procédure, face à mes ex, ce sont les pires conclusions que je n’ai jamais eues en face de moi. Ce qui est incroyable, c’est que l’on puisse même faire une telle demande et être relayé dans ce sens par un avocat et un avoué ! Et ce après déjà un an et demi de procédure. Au moins, on a une preuve de plus, s’il en fallait, qu’elle ne s’arrêtera jamais dans sa volonté de nous couper d’Artus allant jusqu’à demander au final, que me soit supprimer tout droit de visite le WE ! Après, que dire de son discours sur le relationnel d’Artus avec ses frères. Disant qu’il ne peut y avoir de relations entre eux parce que les frères d’Artus sont plus âgés que lui.

Au vu de cette demande, je sais que si elle est soutenue par le juge dans ce sens, les choses finiront forcement mal, car elle continuera de plonger psychologiquement. Cette demande n’est autre qu’une demande de couper un enfant de sa famille paternelle.

Je suis malheureusement inquiet, car la justice m’a déjà montré qu’elle était capable de suivre de tels raisonnements même s’ils semblent à chacun ubuesques…

Audience le 3 mai 2006, on vera bien ensuite...

Poisson d'avril

Dessin d'Artus 5 ans

C'était la fête ce WE, on a refait mon anniversaire avec ARTUS et surtout on a tous fait des poissons colorés qui se collaient et se décollaient au gré du WE. Juste le temps d'admirer les pêchers en fleurs et le WE était terminé. C'est court un WE. Mais que de belles heures ensemble à jouer et à rire...

samedi 1 avril 2006

Premier prix


Artus vient de gagner son premier concour de dessin.
Il a été selectionné avec 24 autres enfants sur 150, au concours de dessin du salon du livre de Roman(s) à Romans. Il a gagné un livre et des marques pages fait avec son dessin. Papa est pas peu fier...

Il avait dit à la dame souriante a qui il a remis le dessin: "L'escargot n'a plus besoin de maison, il va être mangé par les deux méchants dinosaures carnivores..."

Ce dessin est devenu mon cadeau d'anniversaire...

vendredi 31 mars 2006

Belverne

Notre nouvelle maison. A partir de juillet nous allons vivre au pays de nos arbres, dans la maison qui a vu naître nos ancètres à Belverne. C'est beau non?

Cette bonne nouvelle pour nous, n'a pas été reçue avec beaucoup de joie par la maman d'Artus.
Elle a beaucoup pleuré, m'a t'il expliqué. Parce que c'est très méchant et que maman ne pourra pas venir me chercher, a t'il ajouté...

Pour moi, cela se passe de commentaires! J'ai juste rappelé à Artus avec des photos pour le rassurer, que sa maman était déjà venu dans cette maison pendant plusieurs années chaque été et qu'elle connaissait le chemin pour venir le chercher quand finirait les WE...

jeudi 23 mars 2006

39 déjà

Les garçon m'ont fait un gateau au chocolat. Nous avons allumé des bougies et j'ai eu le droit à un concert de guitares. Nous avons parlé d'Artus qui est si présent chez nous même quand il est à Asnnière. C'était un beau cadeau, le rire de mes deux grands. artus m'appelera plus tard quand il sera plus grand. Et puis nous referons la fête le prochain WE quand il sera là...

J'ai déjà 39 ans et que cela passe vite...

mardi 21 mars 2006

Bisous mon ARTUS


Tu es reparti à Paris et nous sommes, tes frères et moi un peu triste en rangeant tes nombreux dessins. J'ai rangé aussi soigneusement dans ton carton à dessin un exemplaire de la carte postale des deux manchots sur leur glaçon qui t'ont fait tant jouer ce WE...
Les WE passent et c'est chaque fois pour moi comme un miracle, tant je croyais t'avoir définitivement perdu quand ta mère avait disparu sans la moindre adresse.
Un miracle qui se reproduit chaque jour que nous passons ensemble. Je suis heureux d'avoir trois fils et d'être ton papa. Tu me le rends bien...

Voyage seul fils

J'ai reçu en rettrant à la maison avec Artus les dernières conclusions en appel de sa mère.
J'ai attendu son départ pour les ouvrir et ne pas me gacher le WE.

Madame est reparti sur la base des calomnies, avec une troisième version de notre histoire, oubliant une fois de plus la relation d'ARTUS avec ses frères ou transformant et effaçant des années entière pour expliquer que je ne me suis jamais interressé à mon fils.

Mais le plus grave sont ses demandes au juge. Elle demande que je ne vois plus ARTUS qu'un WE par mois, que je paye une lourde pension alimentaire. Elle propose maintenant que je puisse avoir ARTUS la totalité des petites vacances, ce contre quoi elle s'était battu précédement devant le JAF et pour lequel elle avait été entendu.
Enfin elle demande sous cette forme à ne plus transporter l'enfant :

« Dire que sauf meilleur accord, et pour chacun des voyages d’Artus, Monsieur GROS remettra ARTUS au service d’accompagnement de la SNCF jusqu’à l’âge de quinze ans »

Cette proposition est parfaitement inapplicable car les transports accompagnés de la SNCF ne se font que pendant les vacances scolaires et sont donc inapplicables le WE.

Si on peut techniquement appliquer cette solution en fin de vacances, en s’asseyant sur l’aspect psychologique de ce que vit mon fils qui n’a que 5 ans.
Que penser du fait que cette solution est parfaitement inapplicable le WE?
Que penser d’une mère qui est incapable de faire une proposition viable pour son fils les WE après déjà deux ans de procédure?

Que fait on en fin de WE, madame ?

Madame dit clairement qu’elle ne veut pas accompagner son fils pour ses voyages retours laissant l’enfant assumer psychologiquement seul les séparations avec sa famille paternelle. Personnellement, je suis contre ce dispositif qui n’est clairement pas dans l’intérêt de mon fils.

Serai je entendu face à cette mère qui visiblement instrumentalise son fils et se fout de ce qu'il peut ressentir? Rien est moins sûr et en cela la justice Française est vraiment malade. Car quand elle ne fait rien, elle empire les situations. Au moins quand les choses sont complètement dégradées, la justice n'a plus de réelles décisions à prendre. Mais tant pis pour nos enfants.

lundi 6 mars 2006

Lettre sans réponse

Romans le lundi 6 mars 2006

Mme Sabine Y

Je vous remercie d’être venue chercher ARTUS à ma demande à la gare de Valence TGV, malgré votre première intention de faire transporter votre fils de seulement cinq ans en transport JVS.

Vous avez pu constater comme moi, qu’il était particulièrement heureux de ne pas faire son voyage seul. Il m’a dit en partant à la gare : « cela devrait être interdit de faire voyager les enfants seuls dans le train ». C’est dire si ce type de voyage sans parent pour l’aider à vivre la rupture du week-end est difficile et angoissant pour lui.

Je vous rappelle que votre fils n’a que cinq ans. Je me suis déjà insurgé contre ce type de transport l’année dernière alors qu’il était plus jeune encore et que nous sommes dans un contexte qui n’est pas apaisé pour lui. J’espérai que vous alliez changer de position dans l’intérêt de l’enfant. Ce ne fut malheureusement pas le cas.

Par ailleurs ce service de la SNCF ne me semble pas présenter toutes les garanties de sécurité pour faire voyager un enfant aussi jeune et qui plus est sans aucun papier d’identité.

J’ai rencontré à la gare une grand-mère dont on avait oublié le petit fils sur le quai. La SNCF demande d’ailleurs maintenant aux parents d’accompagner l’enfant jusqu’à l’entrée du train. A l’intérieur du wagon une cinquantaine d’enfants sont encadrés seulement par deux jeunes accompagnatrices. Cela me semble parfaitement insuffisant. D’ailleurs la SNCF se décharge complètement de tout problème. Pas la moindre boisson est prévu en cas de retard ou de problème durant le voyage.

Je refuserai donc à l’avenir que vous utilisiez ce moyen de transport pour faire revenir ARTUS tant qu’il n’aura pas sept ans et tant que vous n’aurez pas adopté une autre attitude donnant plus de sérénité à ARTUS et à nous même.

Est-ce raisonnable de mettre un enfant dans le train quand vous vous refusez avant son départ de répondre au téléphone et que l’on ne sait même pas si vous êtes encore de ce monde ?
Est-ce raisonnable en plus, de le faire voyager sans le moindre papier d’identité ?

ARTUS nous a longuement expliqué ce WE, comment vous lui lisiez mes conclusions en appel. Ces mots ont, été on ne peut plus clairs : « maman m’a lu ce que tu avais écrit au juge. Moi je ne veux pas vivre chez toi, parce que tu vas m’empêcher de voir maman et que tu as été très méchant avec elle. C’est méchant de demander ça au juge. »

Ne croyez vous pas madame Y, que votre fils qui n’a que cinq ans, est bien trop jeune pour ce type de lecture ?
N’avez-vous rien d’autre à lui lire pour l’endormir le soir ?
N’avez-vous personne d’autre que lui, pour discuter de vos problèmes ?
Plutôt que d’en parler avec votre fils, qui est bien trop jeune pour cela et avec qui une fois de plus, vous vous comportez contre son intérêt psychologique en essayant d’en faire un acteur actif de nos différents alors qu’il devrait être tenu à l’écart. Si vous n’avez pas d’amis, pourquoi ne vous orientez vous pas vers un psychothérapeute qui lui sera outillé pour écouter et répondre à vos angoisses et à vos questions ?

Ce que vous faîtes avec ARTUS on appelle cela un SAP ou syndrome d’aliénation parentale. Ce n’est pas autre chose que de la maltraitance madame.
Vous montrez d’ailleurs sur ce point une belle constance.
Vous savez, je suis particulièrement bien armé contre ce type de pratique. La mère de mes aînés a eu le même comportement que vous sur ce point pendant des années. C’est amusant comment vous lui ressemblez d’ailleurs de plus en plus.
Florian a répété ses dires toute son enfance. Comme ARTUS qui répète maintenant ma soit disante méchanceté à votre égard et les soit disantes violences que je vous aurai fait subir physiquement. Ces mots se retourneront forcement contre vous. Il est extrêmement dur pour un enfant de se rendre compte que sa mère lui ment ou lui a menti pendant des années. Vous devriez y réfléchir.

Ce qui est bien dans ma position, c’est que je n’ai rien d’autre à faire que de lui prouver par la vie que nous avons ensemble, que le monstre que vous lui décrivez sans relâche n’est pas son papa. Il suffit de ne pas répondre aux pressions en n’allant pas stupidement sur le même terrain que vous et de lui redonner une vie d’enfant, loin du rôle que vous essayer de lui construire : de petit héro vengeur de sa maman.

Quand vous avez dit l’année dernière à ARTUS que l’ordinateur de ses frères n’était pas à eux mais que c’était un ordinateur que je vous aurais volé. Je lui est simplement dit que ce n’était pas vrai et je lui ai ensuite ouvert une cession rien que pour lui sur cette machine avec des programmes adaptés à son âge. Vous auriez du voir ses yeux quand on a mis le fond d’écran qu’il avait choisi et que l’on a marqué ARTUS dans un espace à l’égal de celui de ses frères. Il a bien vite oublié vos mots particulièrement stupides.

Veuillez agréer madame mes sincères salutations

vendredi 24 février 2006

Appel GRENOBLE

Comme je le craignais, madame a fait appel de la décision du juge à Valence. Nous voilà donc repartis pour un tour. Je connaissais la Cour d'appel d'Aix-en-Provence, je pratique celle de Versailles, je vais maintenant découvrir la Cour de Grenoble pour essayer d'obtenir une quatorzième ou quinzième décision (je ne sais plus) pendant l'enfance de mes fils aînés.

Normalement peu de risques à notre niveau, car la décision précédente était pour une fois extrèmement bien argumentée. Le juge devait se douter que ses écrits iraient en appel. Il n'y a en plus, aucun faits nouveaux permettant de modifier la décision. Mais enfin, cela fait une procédure de plus. Je sais que cela ne s'arrêtera pas jusqu'à la majorité des enfants. Plus que deux ans pour Vivien et 5 pour Florian. Après je pourrai enfin souffler. D'ici là nul doute que madame continuera à s'acharner...
A mes fils. Yao

mercredi 15 février 2006

Ouffff

La décision est tombée pour mes deux aînés. A force de trop en faire, madame mon ex vient d’obtenir le pire. Le juge ne l’a pas seulement débouté de ses demandes. Elle vient de lui retirer purement et simplement le droit de visite et de garde des enfants. Elle permet enfin ainsi après dix ans de sortir Vivien et Florian du cadre juridique et invite madame à renouer contact avec ses fils hors des cadres imposés de la justice.
Je suppose que mon ex va faire appel. Mais qu’elle déchéance après huit ans d’utilisation de la puissance juridique à son seul profit.

Quelle étrange conclusion aussi. Après des années de soutien abusif, la justice vient de prendre une décision en forme d’échec et d’impuissance. Je reste persuadé que si j’avais dès le départ été entendu, mon ex n’aurait jamais plongé aussi bas. Dès la première audience en 1996 elle avait demandé que je perde l’autorité parentale et que je lui paye 8000 F de pension alimentaire par mois ce qui était loin de tout raisonnablepuisque c'était l'intégralité de mon salaire. Malheureusement la justice des années durant l’a suivit dans son délire. L’a soutenu et encouragé avec des argument purement sexistes à mon égard. Au final pour quel résultat : n’avoir pas d’autre moyen pour que le délire s’arrête que de lui supprimer tout droit de visite et de garde.

Peu être y aura-t-il un appel. Mais au moins nous serons tranquille de ce coté là pour quelques temps. Les enfants ont été extrêmement soulagés. Moi j’espère qu’elle se fera soigné et qu’elle changera de mode de fonctionnement. En même temps je suis extrêmement septique.

lundi 13 février 2006

Il est reparti

Artus est reparti avec sa joie et sa créativité débordante. Nous avons passé de merveilleuses vacances mon fils. Je n'ai même pas fais une photo. Mais que de souvenir à la piscine, sur la luge ou dans la cuisine... Merci mon fils de m'appeler papa avec ses yeux là.

mardi 31 janvier 2006

Bon Anniversaire mon ARTUS


Tu as eu cinq ans aujourd'hui.
Déjà cinq ans.
Ce WE nous fêterons ton anniversaire avec décalage. Ce sera le deuxième que nous fêterons ensemble. Celui de la photo, c’était presque un anniversaire, nous avions fêté tes dix huit mois avec autant de bougies que quand tu auras dix huit ans. Pour tes deux ans, ta mère refusait que l’on puisse te voir. Tu as reçu des cadeaux par la poste. Pour tes trois ans, les cadeaux sont revenus, car ta chère maman avait déménagé sans laisser d’adresse. Pour fêter tes trois ans nous avons fait un gros gâteau avec tes frères et je me suis ensuite adressé au procureur pour que l’on te retrouve. Il ne nous a pas beaucoup aidé. Et ainsi après t’avoir retrouvé en mars 2004, nous avons pu fêter ton anniversaire de tes quatre ans ensemble. C’était le WE l’année dernière en 2005, quant ta maman n’est pas venue te chercher et où elle a porté plainte en mentant à la police, bien décidée qu’elle était de te faire rentrer à Paris avec l’aide des Policier. Nous avions finalement passé une semaine ensemble. C’était pas mal comme cadeau. Je languis donc ce WE pour fêter dignement tes cinq ans avec tes frères en sachant que nous serons tranquille car c’est le début de tes vacances.

dimanche 22 janvier 2006

Enfin une date

Je viens enfin d'obtenir les dates d'audience de mon appel à la cour de Versailles pour Artus. Clôture théorique le 14 mars 2006 et plaidoiries le jeudi 3 mai 2006. Soit presque deux ans après la décision inapplicable du JAF et presque un an après la première audition. Plus du tiers de la vie de mon fils.
Les auditions publiques des acquittés d'Outreau révèlent toute l'incohérence d'une machine judiciaire ne fonctionnant plus correctement depuis longtemps. Ne croyez pas que ce qu'ont vécu ces pauvres gens soit exceptionnel. Cela ressemble tant sur le fond et la forme à ce que j'ai pu vivre ou observer. Je n'ai heureusement pas été incarcéré. Comme m'a dit un officier de police à Valence un jour: "Heureusement que vous n'avez pas eu de fille", c'est tout dire...
Combien ont chaque jour leur vie bafouée loin du regard des médias? Combien payeront dans l'ombre leur vie entière les frasques d'un système judiciaire depuis longtemps à la dérive qui ne décide plus sur des faits mais sur des à priori.
Outreau n'est pas la conséquence d'un mouton noir. Le juge dit lui-même qu'il ne s'excusera pas et qu'il a fait son travail. Je le crois effectivement avoir été le bon petit élève appliqué de ce qu'il a appris. Cette affaire est donc bien la conséquence d'un système malade, qui a bien du mal à fonctionner autrement que le décrivent les victimes. Un système face auquel personne étant accusé ne peut se défendre.
La justice ne mesure pas les conséquences de ses décisions. Comment pourrait-elle apprendre et se corriger?

lundi 16 janvier 2006

Lettre à un souteneur

M le soit disant DR MOREL

J’ai appris avec surprise que le document fourni par mme S. , votre patiente, dans ses conclusions n’était pas un faux, mais bien émanant de votre main.

Vous trouverez ci-joint un document de justice datant du 14 janvier 2004 qui vous fera peut être ouvrir les yeux (je l’espère) sur l’inconscience et la gravité de vos écrits.
Vous y constaterez que nos fils lui ont été retirés au titre de l’article 375 pour mise en danger d’enfant.

Une heure a seulement suffit au juge des enfants, mme MOTTES en janvier 2004, pour constater la violence de mme madame S.
Sa décision a été ensuite appuyée par l’enquête psychologique pratiquée par Mme PEUTO médecin comme vous. Elle n’a eu besoin que de quelques rendez vous pour conclure elle aussi au risque que courraient mes enfants en restant chez votre cliente mme S.

Il est étrange qu’un médecin comme vous, puisse produire une attestation telle que la votre en face de tels faits et dans un dossier de demande de changement de domicile émanant de votre patiente. Et je vous faits grâce des multiples répétitions des actes de violence de mme S. contre nos enfants. Ils nous expliquent maintenant très bien comment ils étaient obligés de se barricader dans leur chambre pour éviter de prendre un coup de batte de baseball par leur mère. Elle a d’ailleurs expliqué au commissariat de Romans sur Isère en septembre 2003 qu’elle utilisait une batte de baseball seulement pour intimider ses fils !!!!!!!!!!
Malgré cela vous ne lui trouvez aucune dangerosité.
Je ne comprends ainsi que mieux pourquoi madame S. ne c’est même jamais excusé vis-à-vis de ses fils de ce qu’elle leur a fait subir. Avec un tel médecin elle ne risque pas de s’en rendre compte.

La dernière visite au lieu neutre, après être arrivée trois quarts d’heure en retard, à peine descendu de voiture mme S. s’en est prise verbalement et physiquement à Vivien et il a fallu s’interposer pour qu’il ne prenne pas de coups. Mais avec cela, elle est normale et n’est pas dangereuse, écrivez vous ?

Votre attestation disant que vous n’avez jamais constaté depuis 1999 qu’elle est votre patiente de dangerosité de mme S., est donc clairement un faux de complaisance médical. Un faux qui en plus contredit vos dires en décembre 2003 à mme PISARONI assistante sociale.

Ce qui est grave c’est qu’il montre surtout toute la grandeur de votre incompétence de médecin, que l’on constate malheureusement aussi sur le peux de résultats concrets au niveau de l’attitude votre patiente envers ses fils. Par votre incompétence Docteur, vous avez donc toutes ces années depuis 1999 été clairement complice des maltraitances qu’ont subis mes fils et du renforcement de l’attitude violente de leur mère à leur égard.

Vous avez clairement sur ce point en tant que médecin traitant de mme S. une lourde responsabilité dans ses actes.

Sincères salutations M MOREL

jeudi 12 janvier 2006

Audience JAF

L'audience est passée. Madame, la mère de mes ainées a de nouveau montré son vrai caractère et nous a offert un bien triste spectacle. Criant et invectivant le juge et mon avocat. Moi je n'étais pas surpris j'ai connu cela presque chaque WE pendant les huits ans où les enfants étaient chez elle.

Décision du juge le 12 février 2006. Mon avocat m'a dit, vous avez raison elle est vraiment malade, mais la justice ne peut rien faire contre cela. Rien ne l'oblige à se faire soigner. Nul doute qu'elle fera appel de la décision du juge. Il n'y a plus qu'à attendre.

mercredi 11 janvier 2006

lundi 9 janvier 2006

Mme Sylvie Mottes

A l’intention de Mme Sylvie MOTTES juges des enfants à Marseille

Ce courrier va sûrement trancher avec ceux que vous recevez habituellement. Je sais que la justice est un métier ingrat et je sais aussi que votre vie de juge n’a pas été de tout repos en particulier quand vous étiez dans le Vaucluse. Un des grands défauts de notre système judiciaire est le peu de mesures sur le terrain, des décisions des juges et donc du peu d’expérience que l’on en tire. Au mieux peut on savoir qu’il n’y a pas de remous si les décisions ne vont pas en appel. Peu être est ce pour cela que tant de décision parfaitement inviables sont rendues (j’ai maintenant une longue expérience de ce point).

Voilà deux ans, le 14 janvier 2004, vous m’avez confié la garde de mes deux fils aînés Vivien et Florian. Mettant fin ainsi à plusieurs années de maltraitance physique et psychologique (la pire qui soit) et de complicité passive d’une justice trop facilement aveugle.

En sortant de votre bureau, Vivien l’aîné m’a dit. Merci mon papa de t’être ainsi battu pour nous, mais maintenant il faut que tu fasses pareil pour retrouver notre petit frère Artus (3 ans alors) dont la mère avait disparu sans laisser d’adresse (la justice est très permissive avec certaines personnes).

Nous avons retrouvé Artus en mars 2004. Il vient depuis chez nous un WE sur deux malgré cet éloignement imposé par les choix de sa maman (région parisienne à 750 km). Il a noué une vraie belle relation avec ses grands frères et l’ensemble de sa famille paternelle.

Florian mon cadet, que sa maman voulait faire enfermer dans un centre pour dyslexie sévère à BRIANCON et qui savait à peine déchiffrer quand vous me l’avez confié, vient de rentrer en sixième. Il a fait un bon premier trimestre. Seul son retard en Français lui pèse encore un peu. Mais au vu de son niveau quand vous me l’avez confié, son rattrapage est tout à fait extraordinaire. Nous envisageons d’ailleurs avec son orthophoniste d’arrêter son suivi sur ce point en fin d’année. Par ailleurs, il joue maintenant merveilleusement de la guitare classique et a trouvé dans le rugby une bande de copain et une belle source d’équilibre.

Vivien qui était décrit comme très enfermé par les écoles à Marseille, est complètement en train de s’ouvrir et de s’épanouir. Lui aussi fait de la musique et joue au rugby. C’est un beau jeune homme aussi grand que moi. Il est maintenant en troisième et pour lui aussi le retard pris chez sa mère à Marseille lui demande un travail constant et un peu plus intense que ses camarades. Mais il est sur la bonne pente pour faire un bel être humain.

Samedi nous allons fêter tous ensemble les deux ans de votre décision, qui a permit notre vie en commun et qui a positivement changé ma vie et celle de mes trois fils. Je lèverai donc un verre à votre santé.

Néanmoins j’aimerai aussi vous rappeler votre première réaction à notre audition le 14 janvier 2004. Vous avez d’abord dit que ce n’était pas votre travail mais celui du JAF et qu’autrement tout Marseille devrait passer dans votre bureau. A l’époque, j’en ai été personnellement assez choqué. Sachez madame MOTTES, que malheureusement, quand un père en vient à saisir le juge des enfants c’est parce qu’il n’a en général jamais été entendu avant. Au vu de la façon dont les avocats répugnent à entamer une demande auprès des juges des enfants, c’est aussi que toutes les autres possibilités ont été utilisées.

Je crois aussi que si les JAF avaient fait correctement leur travail nous n’en serions pas arriver à une situation aussi extrême. Beaucoup de souffrances pour les enfants et leurs parents auraient été évitées.

Ce n’était peu être pas votre travail, mais personne n’ayant fait correctement le sien avant vous, vous étiez malheureusement notre seul recours. J’espère que vous aurez une pensée pour moi, la prochaine fois que vous recevrez un père ou une mère s’adressant à vous et ayant des pièces mettant en évidence la maltraitance de leurs enfants. Sachez qu’avant vous, ils n’auront comme moi pas forcement été ni écoutés, ni entendus.

Pour votre information :

La mère des aînés ne s’est déplacée que trois fois au lieu neutre, malgré les six mois de prolongation ordonnés en juin 2004 par le JAF à marseille. Ensuite elle n’a pas demandé de renouvellement et pendant plus d’un an nous sommes resté sans nouvelle d’elle. Elle est réapparue par biais de justice pour demander le changement de domicile de ses fils en septembre 2005, alors qu’elle n’avait même pas pris de nouvelles d’eux pendant un an. Ne se présentant pas aux audiences, celles-ci ont été reportées. Nous attendons actuellement la décision du JAF à Valence. Par ailleurs comme l’année dernière, elle n’a ni écrit ni même téléphoné à ses fils pour Noël.

Florian m’a dit : « tu sais elle ne s’excusera jamais et c’est ça qui est le plus dur »
Je crois moi, que la justice aurait pu faire beaucoup pour elle en ne la soutenant pas aussi aveuglement pendant autant d’années. La violence que vous aviez constatée ne c’était pas seulement produite devant vous. Par bonheur vous, vous avez agit et heureusement car dieu sait ce qu’il ce serait passé autrement...

Je vous souhaite une bonne année 2006 et le plus important une bonne santé.
Et merci encore pour tous les bonheurs quotidiens consécutifs à votre sage décision, il y a deux ans déjà.

Veuillez agréer mme le juge mes respectueuses salutations.
Puisse cette lettre enrichir votre expérience.

Philippe Gros

dimanche 8 janvier 2006

Le Roi Artus

Artus était d’excellente humeur ce WE. Un peu fatigué, mais heureux de nous retrouver après une petite semaine dans la grisaille parisienne passée entre l’école et la garderie. « J’ai pas fait de Hockey parce que maman elle travaille ». C’est vrai qu’il ne va à cette activité sportive que madame a choisie que quand celle-ci ne travaille pas le mercredi. Pour ainsi dire pas souvent. Autrement Artus retrouve pour ce jour de repos, le même préau et les mêmes barreaux que le reste de la semaine. Ce n’est pas difficile de s’occuper des gosses ainsi. En les lâchant toute la semaine vers huit heure et demi le matin pour les récupérer exténués dix à onze heures plus tard. Un repas, une douche et au lit, demain matin je jouerai à nouveau avec toi comme poupée. Il suffit de faire pareil pour les vacances et ensuite de prendre ses vacances seule en demandant à la grand-mère d’assumer l’intérim de cette martialité scolaire.

C’est clairement un mode de fonctionnement que je ne comprends pas et que je désapprouve. Qui fait grandir les enfants dans ce contexte ? Les institutions ou le parent qui a la garde ? Il ne faut pas croire que l’institution des maternelles peut se substituer au besoin qu’a l’enfant de présence et de vie parentale. Un père symbolique présent un WE sur deux, une mère absente au maximum des possibilité de garderie, pour pouvoir parfaire au mieux sa carrière et l’image de la femme moderne décrite dans les magazines.

L’intérêt de l’enfant est il le centre des problèmes de cette dame. Je ne crois pas. Il était au plus : nécessaire à son image sociale de femme. A classer précisément entre le rouge à lèvre et le dernier string à la mode. Maintenant il faudrait s’en occuper. Mais c’est fatiguant et la carrière de cadre en assurance chez MARSH en prendrait certainement un coup. Alors laisser Artus et ses cinq ans aux bons soins des institutions en se dégageant entièrement sur elle, cela reste un comportement normal dans les grandes villes. Personne n’osera dire que l’enfant est maltraité ainsi. Tant de mômes vivent déjà comme cela. Le laisser partir pour une vie meilleure chez son père et ses frères ? Hors de question ! L’enjeu d’image, l’enjeu social et l’enjeu économique sont trop forts. Que dirait on de madame après toutes les conneries qu’elle a pu inventer pour justifier ses précédents choix et son image de « superwoman » martyr des méchants hommes…

Ce WE nous avons découpé une couronne de papier et l’avons décoré. Vivien a fait un délicieux gâteau au chocolat et y a caché une fève. Florian nous a joué de nouveaux morceaux de guitare pendant que Vivien trichait pour qu’Artus tombe sur la bonne part. Nous avons couronné le Roi Artus et pris la rue Merlin pour rejoindre le quai Chevalier où se trouve le marché. Le Roi a arpenté le quai et prodigué à chacun sa bonne humeur. Il a comme à l’accoutumé géré la monnaie des pièces jaunes ou oranges et octroyé quelques belles poignées de grains au grand coq gris de Papy. La journée de dimanche a bien vite filé et notre écuyer roi Artus est reparti par le TGV de 16h30 au pays où l’on fait grandir les enfants derrière des barreaux comme les singes dans les zoos.

jeudi 5 janvier 2006

Non assistance

Ce matin, discussion avec mon avocat à propos de la procédure des aînés. Nous sommes auditionné le 12 janvier 2006 et nous ne savons pas vraiment pourquoi puisque les auditions ont déjà eu lieu. Enfin on verra bien.

Dans cette procédure, j'ai demandé à mon avocat de retrouver les dépositions de la garde à vue que nous avions subit en septembre 2003. Sous conseil de la police, j'étais allé chercher mes enfants chez leur mère à Marseille pour qu’ils puissent porter plainte. Celle ci utilisait régulièrement contre eux une batte de base ball. Selon ses propres dires, seulement pour les intimider. Ils étaient obligés de se barricader dans leur chambre de longues heures pour se protéger. Arrivés à Romans, le même commissariat n'avait pas voulu prendre la plainte et nous nous étions retrouvé deux jours après en garde à vue, le jeudi 18 septembre 2003. Malgré ses aveux au commissariat, les enfants étaient repartis le soir même avec madame. Nous étions directement dans un cadre de non assistance à enfants en danger. C’est d’ailleurs au titre de la mise en danger de mineurs qu’un juge lui a retiré les enfants quelques mois plus tard.

Hors nous venons d’apprendre que les différentes dépositions ne sont jamais arrivées au tribunal. Quelques soient les méthodes de recherche le tribunal ne les trouvent pas. Les numéros des dépositions donnés à mon avocat par les policiers de romans ne correspondent à rien. En fait il semble que les flics de Romans aient pris seul les décisions sans en informer le parquet. Ce qui est effrayant, c’est qu’en plus de la non assistance à enfants en danger, nous sommes ici hors de tout cadre légal. Sur des faits aussi grave, que la police agisse sans même avertir les tribunaux, montre que nous sommes dans un état de droit que sur le papier.

Moralité : « vous pouvez toujours porter plainte pour maltraitance sur vos enfants, c’est même pas certain que votre déposition arrive jusqu’au tribunal »

mercredi 4 janvier 2006

JVS

Artus à repris le train le 2 janvier à 16h30 après une super semaine. J'ai les boules.
Sa mère n'est pas venu le chercher. Comme chaque fois que c'est possible, elle a préféré l'administrer avec les JVS les voyages accompagnés de la SNCF. Je l'ai accompagné jusqu'au train, parce qu'à la gare l'employé de service était visiblement paumé sous sa casquette bleu électrique. Il ne savait pas quel vagon c'était. C'était un peu la panique sur le quai. Une grand mère pour me rassurer m'a expliqué que la fois précédente, ils avaient oublié son petit fils sur le quai. A l'entrée du train même pas d'appel ou la moindre vérification. C'est du grand n'importe quoi. Deux gamines pour gérer 50 momes et le mien qui est le plus petit enfant seul de la bande. Il n'y a plus qu'à espérer que tout ce passe bien. Enfin bon c'est pas moi qui décide. Même en avalant ma colère, je ne comprends pas son attitude. C'est vrai que c'était surement plus facile pour elle, pendant la période où je ne pouvais pas voir mon fils parce qu'elle avait déménager sans laisser d'adresse. Enfin bon, Artus est arrivé sans encombre et nous le revoyons vendredi. Il n'y a plus qu'à vite faire passer la semaine.

dimanche 1 janvier 2006

Bonne Année 2006

Souhaitons que 2006 confirme les améliorations de 2005.
Bonne santée à tous. Puissiez vous vivre vos rêves...

samedi 31 décembre 2005

La luge

Ne croyez pas que ce soit les plus petits qui profitent le plus de la luge. La luge c'est théoriquement pour les petits disent ils. Mais les grands frères c'est quand même génial pour remonter la luge et vous aider à remonter la pente. Ce soir de réveillon tout le monde c'est couché tôt ivre de fatigue des descentes "à fond la vitesse"...

vendredi 30 décembre 2005

A la neige


Ce matin il fait beau, nous partons à la neige. Juste le temps de faire des pates fraiches pour midi pour accompagner la daube de boeuf qui mijote depuis de longues heures. Les pirates sont impatients de partir.

jeudi 29 décembre 2005

Un cheval dans la neige

Se lever tôt pour préparer ses foutus dossiers juridiques qui n'en finissent plus de traîner. Corriger les conclusions de mon avoué dans l'appel pour Artus que je viens de recevoir. Tout vérifier car comme par hazard des pièces importantes manquent au dossier du juge. Pourquoi, je ne sais pas?
Le 20 janvier 2006 nous aurront enfin les dates de plaidoiries. Cela fait maintenant 1 an et demi que j'ai saisi la cour d'appel. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il ne faut pas être préssé. Ce serait dans un cadre de maltraitance sévère, cela serait exactement pareil. La justice est obèse de ses lenteurs. Seules les victimes n'y trouvent pas leur compte.

Nous avons fait une grande balade à pied au bord de l'isère. C'est fou comme la neige peut enjoliver un paysage. Le rendre différent. Le rendre magique. Au retour les pains perdus nous ont réchauffé et rassasié dans une ambiance de fête. Artus nous a joué son tube à la guitare. Mi Si Sol Sol Si Mi. Il fait cela très de façon très appliqué. C'est trop mignon. Puis nous sommes tous allé nous coucher tôt.

mercredi 28 décembre 2005

Calendrier

Nous avons fait le calendrier des vacances. Artus est en apprentissage de sa notion du temps. Son jour de départ est quelque chose qui l'angoisse. Est ce demain ou plus tard? Est ce aujourd'hui? Alors comme les séjours précédent nous avons déssiné un calendrier sur la porte. Et chaque soir Artus y dessine sa journée. Ce soir il négeait et cela a été dur de le décoller du carreau où il admirait la danse des flocons qui tombent dans la lueur du lampadaire...

mardi 27 décembre 2005

Croix blanche

Voici un jour de plus à marquer d'une croix blanche.
La journée a filé si vite. En rire, en cuisine et en musique. Une journée où j'ai presque oublié le reste du monde.

Artus m'a juste dit en m'aidant à faire fondre le chocolat que sa maman ferait tout pour nous nous empêcher de le voir parce que je lui faisais un procès et que j'étais méchant avec elle parce que je voulais qu'il vive avec nous.
Au moins ça, je le savais déjà puisque c'est le fond de ses actes depuis 4 ans et de ses demandes au juge. Mais je ne pensais pas qu'elle en serait déjà à devoir expliquer cela à son fils de 5 ans. Que penser de l'état mental d'un adulte prennant ainsi un enfant à parti? Le chocolat aidant, les mots sont vite passés et le présent à repris le dessus. Comme pour Florian qui a connu aussi ce type de chantage affectif, chaque jour qui passe construit des liens de plus en plus fort entre nous. Des liens bien plus forts que les mensonges et les méchancetés maladives d'une quète autodestructive. Dort mon fils parmi tes frères, jusqu'au fond de tes rêves je veille sur toi. Et ni la distance, ni la déraison pourront empêcher de laisser pousser les graines d'humanité que j'ai planté à ton âme.

lundi 26 décembre 2005

Mon cadeau


16h30. Pas midi mais 16h30. C'est la nouvelle règle inventée par madame qu'elle négocie avec son avocat qui bien sûr ne s'en plaint pas puisqu'il encaisse.
Que gagne t'elle à se battre ainsi pour 4 h 30, je ne sais pas. C'est pour moi un grand mystère.
Je suis là à tourner en rond devant la gare de BECON LES BRUYERES en attendant l'heure exacte. Impossible d'aller chercher mon fils chez lui. Sa mère refuse que je puisse connaître sa chambre et son univers. Qu'a t'elle a cacher? Elle a dit à ARTUS que j'allais tout casser si je venais voir sa chambre.
16h30 précise. L'heure c'est l'heure, les voilà qui arrivent de l'autre coté de la place. Artus m'apercevant, s'échappe de la main maternelle et dans un crie de joie traverse en courrant pour se jeter dans mes bras. Sa mère est déjà repartie, tournant casaque à plus de quinze mètre sans un bonjour, sans un au revoir. Joyeux Noël madame.

Artus est d’excellente humeur et j’en suis heureux. Comme je l’avais prévu. Sa maman n’a fêté noël que le matin même. Et j’avais peur qu’il ne soit ronchon de quitter déjà des cadeaux reçus quelques heures plus tôt. C’est étrange pour moi cette façon d’appliquer strictement des normes qui sont chrétiennes, pour quelqu’un dont les parents sont musulmans. A moins que le dieu du commerce médiatique ne soit plus fort que n’importe quelle réflexion, fusse t’elle pour son fils. Artus est en vacance chez elle depuis une semaine, mais il n’a eu ses cadeaux que quelques heures avant son départ.

Ensuite le train, le métro qui conduit tout seul et TGV. Nous avons pu prendre celui d’avant, nous serons plus vite à la maison. Le train de ce 25 décembre 2005 est plein d’enfants qui comme ARTUS font le transfert vers l’autre parent. Après avoir joué avec des amis de voyage il s’est endormi en serrant ses premiers cadeaux. Ensuite nous avons pris le « CAR » pas le bus. Devant la gare, Vivien et Florian nous attendaient. Et voilà les trois qui s’étreignent et qui dansent. Qui chantent dans la nuit des histoires de frères qui se retrouvent. Et voici mon cadeau de Noël à moi qui déborde de mes yeux et coule sur ma jou ce soir de Noël.

Joyeux Noël à tous

samedi 24 décembre 2005

Réveillon solitaire

Laisser les grands à la maison et prendre ce foutu train un soir de 24 décembre. Retrouver le métro des gens qui tirent la gueule et les codes multiples qui te permettent d'entrer et trouver un abri. Paris est ma prison. Derrière ces murs de pierres, de bétons, d'acier et de verre, mon fils est retenu loin de moi. Demain je le retrouverai. D'ici là il faut faire passer le temps et tromper sa solitude. Ce soir de réveillon je suis loin de tous mes fils.

samedi 17 décembre 2005

Audience


Audience des enfants chez le juge.
Pour la première fois les enfants vont être correctement entendu.
Une audience individuelle accompagnés de leur avocat.
Le juge leur fera même signer leurs dépositions.
Il n'y a plus qu'à espéré que ce juge rigoureux prenne de justes décisions.
Au moins aura t'il agit correctement envers les enfants et moi même.
A cent mille lieux de ce que nous avions connu avant.
En neuf ans de procédure, une première attitude professionnelle qui n'est malheureusement que l'exeption qui confirme la règle.

lundi 12 décembre 2005

Joyeux Noël

Pas d'ARTUS en fin de semaine, c'est les vacances de Noël.
Et cette année l'éducation nationale a bien fait les choses. La moitié des vacances tombent exactement le 25 décembre à midi. Ce dimanche là, je vais donc prendre le train au lieu de déballer les cadeaux. A midi je retrouverai ARTUS qui sera grognon parce qu'il n'aura pu profiter de ses nouveaux jouets. L'après midi nous reprendront le train pour pouvoir faire la fête avec ses frères le lendemain. Il faut quand même être con pour avoir placer le milieu des vacances un jour de Noël en se foutant complètement des milliers d'enfants et parents concernés qui ne pourront rien faire d'autre que d'appliquer des décisions de justice.
Joyeux Noël 2005 aux enfants de parents séparés.

lundi 5 décembre 2005

Jour de blues

Quand ARTUS est reparti, le lundi est toujours un jours difficile. Heureusement il y a le livre qui se termine et les mots de cette histoire qui me ramènent au bout du monde et à cette joie indescriptible. J'espère mes fils que vous en serez fier. Florian et Vivien jouent de la guitare. Ainsi passent nos vagues à l'âme.

samedi 3 décembre 2005

Jour de Dragon

Le jour était gris, mais tu l'as rempli de couleurs, de dragons cracheurs de feu qui enflament des maisons que viennent sauver des pompiers bleus. Le jour était gris mais nous l'avons repeint aux plaisirs de nos rires. Ce soir après les crèpes magiques, tu t'es endormi en souriant à l'histoire du dragon à rayures bleues et jaunes dont la queue est verte avec des poids violets et qui porte des chaussettes à carreaux. Merci mes fils pour cette belle journée...

vendredi 2 décembre 2005

Sortie d'école

Non mon Artus je ne suis pas méchant
Non je ne te ments pas
Non je n'ai pas fait de mal à ta mère comme elle te le répête sans cesse
Oui un jour tu sauras, quand tu seras plus grand

Tu sais ton fère Florian faisait pareil
Inlassablement à ton âge il répétait les mensonges de sa mère
Sans jamais que je puisse lui expliquer des choses trop compliquées pour un enfant de presque 5 ans. Et puis c'est si fort la parole d'une mère. Comment pourrait elle être remise en question?
Puis le temps est passé...
Avec chaque WE les mêmes questions auquelles je répondais en disant:
"Ce n'est pas vrai, je t'expliquerai plus tard quand tu seras plus grand"
Puis la vérité a fini par apparaître

Tu as gardé un air boudeur quelques heures
Tu étais épuisé, ne plus faire de sieste à l'école ne te réussit pas
Tu t'es endormi à peine arrivé dans le train
Demain sera un autre jour et nous ferons nos yeux qui brillent

Un jour, quand tu liras ces mots, tu sauras quels trésors de patience, je t'ai offert pour être ton père. Combien de fois, il a fallu que j'endure dans ta bouche innocente la méchanceté stupide de ta mère, qui se sert de toi comme instrument de sa méchante guerre?